Incriminée dans des faits de corruption et de violation des droits de l’homme par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC), Karim Keïta, le fils aîné de l’ex président malien Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK, renversé en aout 2020 par un coup d’État, a réagi aux accusations du Trésor américain.
« Je constate que cette décision a été prise unilatéralement, sans recoupement aucun, aucun contact avec moi, ne m'offrant aucune possibilité de réaction avant ce que j'appelle de nouveau un lynchage sans raison avérée, au détriment du doute, de l'objectivité que commanderait toute démarche impartiale. Je tiens à réaffirmer mon innocence par rapport aux faits narrés, auxquels je suis étranger et dont l'existence est plus que douteuse », a écrit dans un tweet l’ancien président de la Commission défense de l’Assemblée nationale malienne.
Pour Keïta fils, la surprenante décision rendue publique récemment par le Trésor Américain et la conférence de presse de l’ambassade des États-Unis à Bamako, qui l’incrimine à tort, l’a obligé, ce 14 décembre, à apporter des clarifications.
« Mis en cause dans des procédures à finalités politiques évidentes, de présumé innocent, je suis transformé en coupable et lynché virtuellement sans autre procès que celui colporté par la clameur des médias instrumentalisés », a-t-il expliqué et affiche la confiance pour que l’enquête soit menée avec impartialité.
« Je demeure également confiant en ce que des mécanismes internes au système Américain existent, mis en œuvre par des hommes et des femmes de grande qualité, mus par la seule quête de justice, aux convictions forgées dans les principes qui ont fait la grandeur des États-Unis d'Amérique. J'y aurai recours en temps utile », a dit Karim Keïta. Selon lui, depuis la rupture de l'ordre constitutionnel dans son pays, le Mali, et soucieux de ne gêner en rien ni le pays qui lui a offert l'hospitalité en toute fraternité, ni la bonne marche de la transition au Mali, il ne s’est astreint à un strict devoir de réserve qu'aucun évènement n'est venu entamer ni prendre à défaut. Il invite cependant, au respect de sa présomption d’innocence.
« En attendant, je voudrais que dans le doute, on admette que je puisse être innocent jusqu'à ce que la preuve contraire soit apportée, me faisant bénéficier ainsi d'une présomption reconnue à tout être humain, par toute personne animée d'un minimum de bonne foi. Que Dieu nous permette d'assister au triomphe de la vérité... », a-t-il conclu.
Pour le Trésor Américain, Karim Keïta se serait servi de sa position d’ancien président de la Commission défense de l’Assemblée nationale malienne pour recevoir des pots-de-vin, attribuer des contrats à des sociétés affiliées qui lui ont ensuite versé des pots-de-vin pour soutenir la réélection de son père.
Karim Keïta est également visé par l’OFAC dans l’affaire liée à la disparition, en 2016, du journaliste malien Birama Touré.
« Je constate que cette décision a été prise unilatéralement, sans recoupement aucun, aucun contact avec moi, ne m'offrant aucune possibilité de réaction avant ce que j'appelle de nouveau un lynchage sans raison avérée, au détriment du doute, de l'objectivité que commanderait toute démarche impartiale. Je tiens à réaffirmer mon innocence par rapport aux faits narrés, auxquels je suis étranger et dont l'existence est plus que douteuse », a écrit dans un tweet l’ancien président de la Commission défense de l’Assemblée nationale malienne.
Pour Keïta fils, la surprenante décision rendue publique récemment par le Trésor Américain et la conférence de presse de l’ambassade des États-Unis à Bamako, qui l’incrimine à tort, l’a obligé, ce 14 décembre, à apporter des clarifications.
« Mis en cause dans des procédures à finalités politiques évidentes, de présumé innocent, je suis transformé en coupable et lynché virtuellement sans autre procès que celui colporté par la clameur des médias instrumentalisés », a-t-il expliqué et affiche la confiance pour que l’enquête soit menée avec impartialité.
« Je demeure également confiant en ce que des mécanismes internes au système Américain existent, mis en œuvre par des hommes et des femmes de grande qualité, mus par la seule quête de justice, aux convictions forgées dans les principes qui ont fait la grandeur des États-Unis d'Amérique. J'y aurai recours en temps utile », a dit Karim Keïta. Selon lui, depuis la rupture de l'ordre constitutionnel dans son pays, le Mali, et soucieux de ne gêner en rien ni le pays qui lui a offert l'hospitalité en toute fraternité, ni la bonne marche de la transition au Mali, il ne s’est astreint à un strict devoir de réserve qu'aucun évènement n'est venu entamer ni prendre à défaut. Il invite cependant, au respect de sa présomption d’innocence.
« En attendant, je voudrais que dans le doute, on admette que je puisse être innocent jusqu'à ce que la preuve contraire soit apportée, me faisant bénéficier ainsi d'une présomption reconnue à tout être humain, par toute personne animée d'un minimum de bonne foi. Que Dieu nous permette d'assister au triomphe de la vérité... », a-t-il conclu.
Pour le Trésor Américain, Karim Keïta se serait servi de sa position d’ancien président de la Commission défense de l’Assemblée nationale malienne pour recevoir des pots-de-vin, attribuer des contrats à des sociétés affiliées qui lui ont ensuite versé des pots-de-vin pour soutenir la réélection de son père.
Karim Keïta est également visé par l’OFAC dans l’affaire liée à la disparition, en 2016, du journaliste malien Birama Touré.
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