En cette journée de commémoration qui célèbre le 50° anniversaire de la prophétie de Martin Luther King, et de son fameux rêve d’égalité et de liberté, immortalisé par ce vibrant «I have a dream....», nos rêves à nous, plus prosaïques, de faire germer en nos hommes politiques, une nouvelle manière d’exprimer leur passion de la politique, qui s’éloignerait de leur frénésie à trouver des «positions»pour s’enrichir, s’évanouissaient avec l’épilogue effarant de l’affaire «Tahibou Ndiaye».
Voilà un homme qui a été pesé à 7 milliards de francs Cfa par les enquêteurs de la Crei, qui s’est trouvé à une position administrative stratégique dans le système d’Abdoulaye Wade , basé sur la distribution de prébendes, de privilèges, de libéralités et sur sa conception très «personnelle» du foncier public, qui est la clé de voûte du raisonnement traqueur des magistrats de la Crei, que l’on donne bon pour un séjour garanti à Rebeuss, et qui rentre «tranquilos» chez lui, seulement délesté de quelques maisons et immeubles, d’une valeur de 3 milliards. C’est déjà pas mal comme recettes, mais ce n’était donc pas l’Ali Baba que l’on nous dépeignait, vautré dans sa caverne pleine d’or et de délices. Les magistrats et autres gendarmes enquêteurs, ont-ils la formation financière nécessaire pour appréhender ces textes compliqués où hypothèques, séquestres et autres ramifications subtiles s’invitent, dans la compréhension d’un dossier? C’est à revoir... Ou alors, ils ont dû revoir leurs jugements et ré-apprécier le niveau de gravité, et l’ampleur des biens mal acquis. Du coup, les Sénégalais sont en droit de s’interroger sur la réalité des biens supposés détournés par toutes ces personnalités dont la vie et la culpabilité sans procès, est étalée, disséquée à la «une» des quotidiens. Ils peuvent s’interroger sur la sincérité des négociations, leur clarté et leur transparence.
Avec tous les maux qui lui ont été prêtés, Tahibou Ndiaye devrait être à Rebeuss, d’autant que d’autres y sont pour bien moins que ça dans les mêmes dossiers. C’est là que cette frénésie à les mettre sous justice populaire, mène à des désordres de procédures qui alimentent ces doutes sur l’ampleur et l’effectivité des griefs portés sur ces pontes libéraux.
C’est pour ces raisons, qui ont fait croire aux Sénégalais qu’il était possible pour Karim Wade d’avoir pu soustraire à notre économie, quelques 800 milliards, et que maintenant, on flotte aux alentours d’une centaine, qu’il faut savoir retrouver de la sérénité, pour un bon exercice de la justice et une crédibilité de nos magistrats. Si Tahibou Ndiaye dort chez lui, c’est pour beaucoup de Sénégalais qu’il aurait dans son tiroir des choses inquiétantes pour beaucoup de gens aujourd’hui planqués sous les ors du nouveau pouvoir.
Il reste quelques jours au Procureur Alioune Ndao pour confondre définitivement Karim Wade et sa bande, et nous éclairer sur le volume des biens qu’ils auraient mal acquis. Comme on dit il est temps que le Procureur Ndao nous «tresse ou nous défrise».Sinon, ils pourraient, tous ces chasseurs de trésors cachés, passer pour de risibles «pieds nickelés», ces «forts en gueule» qui claironnent leurs plans de chasse à qui veut les entendre, et qui à l’arrivée sont obligés de passer acheter des côtelettes chez le boucher, pour faire croire qu’ils ont réussi à tuer le gibier.
Voilà un homme qui a été pesé à 7 milliards de francs Cfa par les enquêteurs de la Crei, qui s’est trouvé à une position administrative stratégique dans le système d’Abdoulaye Wade , basé sur la distribution de prébendes, de privilèges, de libéralités et sur sa conception très «personnelle» du foncier public, qui est la clé de voûte du raisonnement traqueur des magistrats de la Crei, que l’on donne bon pour un séjour garanti à Rebeuss, et qui rentre «tranquilos» chez lui, seulement délesté de quelques maisons et immeubles, d’une valeur de 3 milliards. C’est déjà pas mal comme recettes, mais ce n’était donc pas l’Ali Baba que l’on nous dépeignait, vautré dans sa caverne pleine d’or et de délices. Les magistrats et autres gendarmes enquêteurs, ont-ils la formation financière nécessaire pour appréhender ces textes compliqués où hypothèques, séquestres et autres ramifications subtiles s’invitent, dans la compréhension d’un dossier? C’est à revoir... Ou alors, ils ont dû revoir leurs jugements et ré-apprécier le niveau de gravité, et l’ampleur des biens mal acquis. Du coup, les Sénégalais sont en droit de s’interroger sur la réalité des biens supposés détournés par toutes ces personnalités dont la vie et la culpabilité sans procès, est étalée, disséquée à la «une» des quotidiens. Ils peuvent s’interroger sur la sincérité des négociations, leur clarté et leur transparence.
Avec tous les maux qui lui ont été prêtés, Tahibou Ndiaye devrait être à Rebeuss, d’autant que d’autres y sont pour bien moins que ça dans les mêmes dossiers. C’est là que cette frénésie à les mettre sous justice populaire, mène à des désordres de procédures qui alimentent ces doutes sur l’ampleur et l’effectivité des griefs portés sur ces pontes libéraux.
C’est pour ces raisons, qui ont fait croire aux Sénégalais qu’il était possible pour Karim Wade d’avoir pu soustraire à notre économie, quelques 800 milliards, et que maintenant, on flotte aux alentours d’une centaine, qu’il faut savoir retrouver de la sérénité, pour un bon exercice de la justice et une crédibilité de nos magistrats. Si Tahibou Ndiaye dort chez lui, c’est pour beaucoup de Sénégalais qu’il aurait dans son tiroir des choses inquiétantes pour beaucoup de gens aujourd’hui planqués sous les ors du nouveau pouvoir.
Il reste quelques jours au Procureur Alioune Ndao pour confondre définitivement Karim Wade et sa bande, et nous éclairer sur le volume des biens qu’ils auraient mal acquis. Comme on dit il est temps que le Procureur Ndao nous «tresse ou nous défrise».Sinon, ils pourraient, tous ces chasseurs de trésors cachés, passer pour de risibles «pieds nickelés», ces «forts en gueule» qui claironnent leurs plans de chasse à qui veut les entendre, et qui à l’arrivée sont obligés de passer acheter des côtelettes chez le boucher, pour faire croire qu’ils ont réussi à tuer le gibier.
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