"Si au niveau de la justice, une plainte est déposée contre le président Compaoré, je pense que nous allons demander au Maroc [où le chef d'État déchu s'est exilé], bien qu'il n'y ait pas d'accord de justice (...) de mettre le président Compaoré à la disposition de la justice burkinabè", a déclaré, le 27 novembre, Isaac Zida lors d'un point de presse à Ouagadougou.
Le dossier du président Thomas Sankara sera "entièrement rouvert" et la "justice sera "rendue", a déjà prévenu le Premier ministre. Car depuis 1998, la famille de celui qui est considéré comme le "Che africain", assassiné le 15 octobre 1987 lors d'un coup d'État qui a porté au pouvoir son ami et frère d'armes Blaise Compaoré, demande l'exhumation du corps de ce héros national, icône du panafricanisme. Ce que la justice burkinabè n'a jamais accepté.
"La justice a un rôle fondamental"
Désormais, "aucun dossier pendant ne va dormir", a assuré le lieutenant-colonel Zida. Celui de Norbert Zongo, un journaliste assassiné en décembre 1998 alors qu'il enquêtait sur la mort de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré, le frère cadet du président Compaoré, suivra "le même processus", a-t-il ajouté.
"Une bonne partie des dossiers" sera jugée "pendant la transition", dans laquelle "la justice a un rôle fondamental", a fait savoir le Premier ministre qui n'a pas non plus exclu la nationalisation de certaines entreprises privées.
"Il y a des dossiers des crimes économiques qui seront ouverts. S'il le faut nous allons nationaliser des entreprises parce que ce qui a été construit avec l'argent du peuple doit revenir au peuple", a souligné le lieutenant-colonel Zida, réaffirmant la ligne des nouveaux dirigeants de combattre la corruption.
(Avec AFP)
Le dossier du président Thomas Sankara sera "entièrement rouvert" et la "justice sera "rendue", a déjà prévenu le Premier ministre. Car depuis 1998, la famille de celui qui est considéré comme le "Che africain", assassiné le 15 octobre 1987 lors d'un coup d'État qui a porté au pouvoir son ami et frère d'armes Blaise Compaoré, demande l'exhumation du corps de ce héros national, icône du panafricanisme. Ce que la justice burkinabè n'a jamais accepté.
"La justice a un rôle fondamental"
Désormais, "aucun dossier pendant ne va dormir", a assuré le lieutenant-colonel Zida. Celui de Norbert Zongo, un journaliste assassiné en décembre 1998 alors qu'il enquêtait sur la mort de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré, le frère cadet du président Compaoré, suivra "le même processus", a-t-il ajouté.
"Une bonne partie des dossiers" sera jugée "pendant la transition", dans laquelle "la justice a un rôle fondamental", a fait savoir le Premier ministre qui n'a pas non plus exclu la nationalisation de certaines entreprises privées.
"Il y a des dossiers des crimes économiques qui seront ouverts. S'il le faut nous allons nationaliser des entreprises parce que ce qui a été construit avec l'argent du peuple doit revenir au peuple", a souligné le lieutenant-colonel Zida, réaffirmant la ligne des nouveaux dirigeants de combattre la corruption.
(Avec AFP)
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