Analysée sous le prisme déformant de l’opposition sénégalaise, la 12e Législature a rempli les pages sombres de l’histoire de l’Assemblée nationale. Une position que bat en branche le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, qui est invité ce mercredi, par Dakaractu, à l’émission « Débattre Campagne ».
Morceau choisi : «Je ne dirai pas que la 12e Législature a failli à sa mission, parce que les Sénégalais qui choisissent les députés sont assez matures. La vendeuse de cacahuète n’est pas moins intelligente qu’un titulaire de doctorat. L’élitisme n’est pas un critère déterminant pour représenter le peuple. Les gens sont en train d’observer. Ce qui compte, c’est d’évaluer objectivement les points forts et les points faibles pour apporter des correctifs. Le président de la République appartient à une mouvance. Il a besoin d’une majorité pour avoir les moyens législatifs de conduire sa feuille de route dont la trame est l’émergence projetée en 2035. N’oubliez que des régimes ont traversé des crises institutionnelles ayant paralysé le fonctionnement des institutions à des moments décisifs. C’est le cas de la France à la veille de l’avènement de la Cinquième République. Lors de la crise institutionnelle de décembre 1962, le Sénégal a failli connaitre une crise similaire. Quand on est dans une posture d’opposition parlementaire, on est souvent animé par une velléité d’opposition systématique. Or, le chef de l’Etat a besoin de faire des résultats ».
Morceau choisi : «Je ne dirai pas que la 12e Législature a failli à sa mission, parce que les Sénégalais qui choisissent les députés sont assez matures. La vendeuse de cacahuète n’est pas moins intelligente qu’un titulaire de doctorat. L’élitisme n’est pas un critère déterminant pour représenter le peuple. Les gens sont en train d’observer. Ce qui compte, c’est d’évaluer objectivement les points forts et les points faibles pour apporter des correctifs. Le président de la République appartient à une mouvance. Il a besoin d’une majorité pour avoir les moyens législatifs de conduire sa feuille de route dont la trame est l’émergence projetée en 2035. N’oubliez que des régimes ont traversé des crises institutionnelles ayant paralysé le fonctionnement des institutions à des moments décisifs. C’est le cas de la France à la veille de l’avènement de la Cinquième République. Lors de la crise institutionnelle de décembre 1962, le Sénégal a failli connaitre une crise similaire. Quand on est dans une posture d’opposition parlementaire, on est souvent animé par une velléité d’opposition systématique. Or, le chef de l’Etat a besoin de faire des résultats ».
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