Aïda Mbodj au procureur de la République," on ne peut pas inculper quelqu'un en direct à travers la presse "


Au lendemain de la sortie du Procureur lors de sa dernière conférence de presse sur les affaires judiciaires, Aïda Mbodj estime qu'elle ne comprend pas le Procureur qui est en train de menacer. "  J'avais interpellé le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba à l'Assemblée Nationale sur la sortie du Procureur. Je pense qu'il me répondra et me dira comment on peut autoriser le Procureur à dévoiler les minutes d'une audition. Nous étions dans les minutes de l'audition de Khalifa Sall, je pense que chacun a droit à la présomption d'innocence. Khalifa Sall y a droit et on ne peut pas inculper quelqu'un en direct à travers la presse."  
Concernant la participation de son mouvement l'AND (Alliance nationale pour la démocratie) aux législatives, Aïda Mbodj soutient que, "c'est vrai que nous sommes du PDS, notre participation aux prochaines élections législatives dépend du mouvement.
Le PDS nous a isolés. Nous avons utilisé nos mouvements effectivement pour bouger comme tout homme ou femme politique à l'approche des élections. Nous avons décidé de massifier le mouvement, c'est une offre politique très intéressante. Soit le mouvement prend cette offre, soit les autres coalitions qui en veulent".  
La "Lionne du Baol" Aïda Mbodj était en tournée ce week-end dans les terres neuves du département de Koumpentoum bouclée par un grand meeting au quartier Liberté de Tambacounda. Cette tournée politique a pour objectif de massifier son mouvement, l'Alliance nationale pour la démocratie, soutient Aïda Mbodj. "Nous travaillons à élargir nos bases en essayant de davantage sensibiliser nos militants, surtout les femmes et de partager avec elles, notre mission, notre direction de faire de la politique autrement.
Il s'agit d'une nouvelle offre politique, diversifiée qui tend vers l'intégration socio-économique des femmes, l'encadrement des jeunes mais aussi la couverture des personnes du troisième âge. Dans ces terres neuves, les populations sont laissées en rade. Il n'y a aucune infrastructure, ni éducative, ni sportive, ni sanitaire, aucun service social de base“, a-t-elle dit
 
 
 
Lundi 6 Mars 2017




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