Le Sénégal enverra dans les tout prochains jours 2100 soldats (Jambars)en Arabie Saoudite pour soutenir l’opération «Tempête décisive».Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, a confirmé l’information hier, à l’Assemblée nationale, lors d’une plénière sans débat durant laquelle il a livré aux députés un message du chef de l’État, Macky Sall.
Ce contingent sénégalais qui sera composé, entre autres, des bataillons des Paras, des Commandos et des Blindés de Thiès aura pour mission de prêter main forte à la coalition internationale mise en place par l’Arabie Saoudite, sans la bénédiction du Conseil de sécurité des Nations unies (Onu), dans le cadre du conflit qui l’oppose aux rebelles Houthis du Yémen. Toutefois, cette décision est loin de faire l’unanimité.
Pour cause, c’est lors de pareilles opérations (menées sans l’aval du conseil de sécurité de l’Onu) que l’armée sénégalaise a perdu le grand nombre de «Jambars sur le champ de bataille. C’est le cas des opérations Fodé Kaba en Gambie pour sauver le régime de Daouda Diawara, menacé à l’époque par Koukoy Samba Sagna, de Gabou en Guinée Bissau pour sauver le président Nino Vieira. Quid de l’opération «Tempête du désert» menée en 1991, dans le Golfe. Dirigée par les États Unis contre l’invasion du Koweït par Irak, cette opération s’était soldée par la disparition de près de quatre-vingt-treize (97) militaires sénégalais.
A cela, s’ajoute également le risque que cette intervention présente sur la sécurité intérieure du Sénégal dans le sens où ce conflit oppose indirectement l’Arabie Saoudite (souteneur du régime en déclin de Sana) à l’Iran (principal appui des rebelles Houthis du Yémen). L’Iran, rappelons-le, vient juste de rétablir ses relations diplomatiques avec notre pays, après la rupture intervenue suite à l’interception par les autorités sénégalaises d’une cargaison d’armées iraniennes destinées aux indépendantistes de la Casamance, via la Gambie.
Ce contingent sénégalais qui sera composé, entre autres, des bataillons des Paras, des Commandos et des Blindés de Thiès aura pour mission de prêter main forte à la coalition internationale mise en place par l’Arabie Saoudite, sans la bénédiction du Conseil de sécurité des Nations unies (Onu), dans le cadre du conflit qui l’oppose aux rebelles Houthis du Yémen. Toutefois, cette décision est loin de faire l’unanimité.
Pour cause, c’est lors de pareilles opérations (menées sans l’aval du conseil de sécurité de l’Onu) que l’armée sénégalaise a perdu le grand nombre de «Jambars sur le champ de bataille. C’est le cas des opérations Fodé Kaba en Gambie pour sauver le régime de Daouda Diawara, menacé à l’époque par Koukoy Samba Sagna, de Gabou en Guinée Bissau pour sauver le président Nino Vieira. Quid de l’opération «Tempête du désert» menée en 1991, dans le Golfe. Dirigée par les États Unis contre l’invasion du Koweït par Irak, cette opération s’était soldée par la disparition de près de quatre-vingt-treize (97) militaires sénégalais.
A cela, s’ajoute également le risque que cette intervention présente sur la sécurité intérieure du Sénégal dans le sens où ce conflit oppose indirectement l’Arabie Saoudite (souteneur du régime en déclin de Sana) à l’Iran (principal appui des rebelles Houthis du Yémen). L’Iran, rappelons-le, vient juste de rétablir ses relations diplomatiques avec notre pays, après la rupture intervenue suite à l’interception par les autorités sénégalaises d’une cargaison d’armées iraniennes destinées aux indépendantistes de la Casamance, via la Gambie.
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