L’opération menée par Interpol dans cinq pays du Sahel commence à révéler ses secrets. Au Sénégal, le Bureau central d’Interpol, logé à la Rue Carde au siège de la Direction de la police judiciaire, a travaillé d’arrache-pied avec la Division des investigations criminelles (DIC).
Selon les informations de Libération, les enquêteurs ont démantelé une mafia qui s’activait dans le business des talibés.
Des sources révèlent ainsi que cinq maîtres coraniques qui faisaient subir un traitement inhumain à ces pauvres enfants pour se remplir les poches ont été interpellés et déférés au parquet. Ce en même temps que deux Maliennes qui menaient leur sale business grâce à des enfants forcés de rester dans la rue jusqu’à des heures tardives.
D’ailleurs, une cinquantaine d’enfants qui était victime de ces deux réseaux a été récupérée par la DIC et confiée au Centre Guindi en attendant de les remettre à leurs familles.
Pour rappel, plus de 500 victimes de traite d’êtres humains, dont près de la moitié sont des mineurs, ont été secourus et 40 trafiquants présumés arrêtés lors d’une vaste opération de police dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
L’opération ‘’Epervier’’, menée simultanément au Tchad, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal entre le 6 et le 10 novembre, a permis l’arrestation de 40 trafiquants présumés qui seront poursuivis pour « traite d’êtres humains », « travail forcé » et « exploitation d’enfants ».
« Ils sont accusés d’avoir forcé les victimes à s’adonner à des activités allant de la mendicité à la prostitution », explique Interpol sans préciser si la majorité était destinée à rester sur le sol africain ou à partir en Europe. Ainsi, une Nigériane de 16 ans qui s’était vue promettre un travail au Mali pour pouvoir envoyer de l’argent à sa famille, a été forcée à se prostituer par son « parrain » pour rembourser ses frais de voyage.
Autre exemple cité par Interpol : un jeune de 15 ans destiné au travail forcé était sur le point d’être vendu par des trafiquants, mais « a pu être intercepté avant la fin de la transaction ».
L’opération a été conduite dans le cadre du projet Sahel, une initiative financée par le ministère allemand des Affaires étrangères contre les réseaux de crime organisé impliqués dans la traite des êtres humains. Elle a été coordonnée au niveau régional par des officiers d’Interpol à travers toute l’Afrique de l’Ouest, du Cameroun et du siège de l’organisation à Lyon (France).
Selon les informations de Libération, les enquêteurs ont démantelé une mafia qui s’activait dans le business des talibés.
Des sources révèlent ainsi que cinq maîtres coraniques qui faisaient subir un traitement inhumain à ces pauvres enfants pour se remplir les poches ont été interpellés et déférés au parquet. Ce en même temps que deux Maliennes qui menaient leur sale business grâce à des enfants forcés de rester dans la rue jusqu’à des heures tardives.
D’ailleurs, une cinquantaine d’enfants qui était victime de ces deux réseaux a été récupérée par la DIC et confiée au Centre Guindi en attendant de les remettre à leurs familles.
Pour rappel, plus de 500 victimes de traite d’êtres humains, dont près de la moitié sont des mineurs, ont été secourus et 40 trafiquants présumés arrêtés lors d’une vaste opération de police dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
L’opération ‘’Epervier’’, menée simultanément au Tchad, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal entre le 6 et le 10 novembre, a permis l’arrestation de 40 trafiquants présumés qui seront poursuivis pour « traite d’êtres humains », « travail forcé » et « exploitation d’enfants ».
« Ils sont accusés d’avoir forcé les victimes à s’adonner à des activités allant de la mendicité à la prostitution », explique Interpol sans préciser si la majorité était destinée à rester sur le sol africain ou à partir en Europe. Ainsi, une Nigériane de 16 ans qui s’était vue promettre un travail au Mali pour pouvoir envoyer de l’argent à sa famille, a été forcée à se prostituer par son « parrain » pour rembourser ses frais de voyage.
Autre exemple cité par Interpol : un jeune de 15 ans destiné au travail forcé était sur le point d’être vendu par des trafiquants, mais « a pu être intercepté avant la fin de la transaction ».
L’opération a été conduite dans le cadre du projet Sahel, une initiative financée par le ministère allemand des Affaires étrangères contre les réseaux de crime organisé impliqués dans la traite des êtres humains. Elle a été coordonnée au niveau régional par des officiers d’Interpol à travers toute l’Afrique de l’Ouest, du Cameroun et du siège de l’organisation à Lyon (France).
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