Au Sénégal, l’envie de plaire et de se faire belle a fini de faire plus mal que de bien. L’évolution de la mode s’impose et les styles vestimentaires se succèdent, créant à chaque fois un véritable buzz. Après une folle époque des mini-jupes, nous voilà sous le règne des tailles basses et des prêts du corps, ces fameuses modes laissent (exprès ou pas) entrevoir les parties les plus intimes surtout des jeunes filles. Cette mode qui vise à tout montrer, on ne sait pour quelle raison, choque de plus en plus bon nombre de sénégalais. Dans les marchés et des magasins, il est devenu quasi impossible de trouver désormais « tailles hautes ». Les pantalons tailles basses et les prêts du corps règnent en maitre.
L’indignation de certains parents
De passage au marché Sandaga, vers les coups de 10 heures passé, une jeune fille venue faire ses achats s’offre en spectacle. Son pantalon laisse voir tout l’arsenal de perles et une partie très importante des fesses. Elle ne portait visiblement pas de dessous. Tout le mode a des yeux rivés sur elle. Chacun ne veut pas être raconté. Des chuchotements et des injures vont bon train, du fait que ce spectacle frôle à une atteinte à la pudeur. « Comment une personne bien portante peut s’habiller de la sorte ? », s’interroge un vieux âgé d’une soixantaine d’années qui était à nos cotés, avant de poursuivre que « On ne peut pas être esclave de la mode à ce point. Le corps de la femme est sacré ». El Hadji Ndiaye, un jeune vendeur installé en face du rond point Sandaga, s’indigne. « C’est scandaleux » nous a-t-il dit, avant d’ajouter que « Vous les voyez dans les bureaux, à la mosquée, à l’Eglise, avec des vêtements qui n’honorent pas notre génération ». Son camarade Aly Niang, quand à lui explique que « la police des mœurs se saisissent de ce problème », car dit-il « nous sommes fatigués de voir tous les jours ces jeunes filles qui ne se respectent pas ». Pour certains parents, porter un pantalon taille basse est considéré comme une incitation directe à la prostitution. C’est le cas de Ousmane Séne, professeur de français au Lycée Lamine Gueye, venu faire des achats explique que « Pour échapper à la vigilance de leurs parents, certaines jeunes filles sortent de chez elles dans des vêtements décents, puis elles enfilent leur taille basse lors d’une pause à l’école. Celles qui portent les pantalons tailles basses ou les prêts du corps sont toujours renvoyées», a-t-il dit, avant de conclure que « Les parents sont responsables, car l’enfant doit avoir une bonne éducation pour être utile à la société ».
Les médias interpelés à revoir leurs programmes
Dans les bus, les jeunes filles s’exhibent pratiquement nues. En montant ou en descendant d’un bus, d’un taxi ou d’une moto, elles permettent à chacun de voir cette projection érotique gratuite. A Petersen, par exemple, une autre scène s’est produite. Cette fois-ci c’est dans un bus. Une jeune fille fait son entrée avec un pantalon qui moule ses fesses et dévoile ses plus intimes attributs. Malheureusement pour elle, Il n’y a plus de place. Elle est tenue de se tenir debout sous nos regards. Le moindre mouvement pour elle devient une mission délicate pour nous projeter ses parties intimes et s’expose ainsi à des situations très gênantes devant les passagers. Ainsi, des murmures et des critiques se multiplient. Une vieille dame assise derrière cette fille en tenue indécente ne pouvait plus se taire. Elle se rugit « Certaines filles n’ont plus de vergogne de nos jours. Elles déshonorent la femme ». Un vieux habillé en grand boubou blanc et assis lui aussi à coté de cette vieille dame ajoute « Une belle n’a pas besoin de se mettre nue pour être aimée. Lorsqu’une femme à moitié nue passe devant un homme, elle suscite en lui que de l’envie et rein d’autres. Et ça c’est une prostitution déguisée », a-t-il, avant de conclure que « La preuve, maintenant que les femmes sont de plus en plus sexy, le nombre de femme célibataires et de divorces s’augmentent de plus en plus », rétorque la vielle « contrairement à notre époque où une femme avait toujours honte de séduire des hommes en public, car les gens la traité de prostituée ». Sachant qu’on parle d’elle, la jeune fille s’énerve en disant « C’est mon corps, je suis libre de faire ce que je veux ». Une occasion donnée aux passagers de s’en prendre à la fille. « Do rousse, sa yaram yéw yakomone, mais momo busbi. Diarga Respecter nitte yi » c’est-à-dire en Wolof « tu n’a pas honte de le dire. Si ton corps t’appartient, le bus ne t’appartient pas. Donc tu dois respecter les gens ».
D’ailleurs, certains n’ont pas manqué d’indexer les médias qui véhiculent les modèles sexuels incitant les jeunes à se vêtir comme les vedettes, du fait que les petits gestes du quotidiens nous portent préjudice. « En tant qu’éducateur, nous interpelons les chefs des programmes des télévisions, des radios et les magazines de modes doivent revoir leur grammes, car le Sénégal n’est pas obligé de se mettre à la mode occidentale, surtout si elle choque les gens », explique Ousmane Séne, professeur de français.
setal
L’indignation de certains parents
De passage au marché Sandaga, vers les coups de 10 heures passé, une jeune fille venue faire ses achats s’offre en spectacle. Son pantalon laisse voir tout l’arsenal de perles et une partie très importante des fesses. Elle ne portait visiblement pas de dessous. Tout le mode a des yeux rivés sur elle. Chacun ne veut pas être raconté. Des chuchotements et des injures vont bon train, du fait que ce spectacle frôle à une atteinte à la pudeur. « Comment une personne bien portante peut s’habiller de la sorte ? », s’interroge un vieux âgé d’une soixantaine d’années qui était à nos cotés, avant de poursuivre que « On ne peut pas être esclave de la mode à ce point. Le corps de la femme est sacré ». El Hadji Ndiaye, un jeune vendeur installé en face du rond point Sandaga, s’indigne. « C’est scandaleux » nous a-t-il dit, avant d’ajouter que « Vous les voyez dans les bureaux, à la mosquée, à l’Eglise, avec des vêtements qui n’honorent pas notre génération ». Son camarade Aly Niang, quand à lui explique que « la police des mœurs se saisissent de ce problème », car dit-il « nous sommes fatigués de voir tous les jours ces jeunes filles qui ne se respectent pas ». Pour certains parents, porter un pantalon taille basse est considéré comme une incitation directe à la prostitution. C’est le cas de Ousmane Séne, professeur de français au Lycée Lamine Gueye, venu faire des achats explique que « Pour échapper à la vigilance de leurs parents, certaines jeunes filles sortent de chez elles dans des vêtements décents, puis elles enfilent leur taille basse lors d’une pause à l’école. Celles qui portent les pantalons tailles basses ou les prêts du corps sont toujours renvoyées», a-t-il dit, avant de conclure que « Les parents sont responsables, car l’enfant doit avoir une bonne éducation pour être utile à la société ».
Les médias interpelés à revoir leurs programmes
Dans les bus, les jeunes filles s’exhibent pratiquement nues. En montant ou en descendant d’un bus, d’un taxi ou d’une moto, elles permettent à chacun de voir cette projection érotique gratuite. A Petersen, par exemple, une autre scène s’est produite. Cette fois-ci c’est dans un bus. Une jeune fille fait son entrée avec un pantalon qui moule ses fesses et dévoile ses plus intimes attributs. Malheureusement pour elle, Il n’y a plus de place. Elle est tenue de se tenir debout sous nos regards. Le moindre mouvement pour elle devient une mission délicate pour nous projeter ses parties intimes et s’expose ainsi à des situations très gênantes devant les passagers. Ainsi, des murmures et des critiques se multiplient. Une vieille dame assise derrière cette fille en tenue indécente ne pouvait plus se taire. Elle se rugit « Certaines filles n’ont plus de vergogne de nos jours. Elles déshonorent la femme ». Un vieux habillé en grand boubou blanc et assis lui aussi à coté de cette vieille dame ajoute « Une belle n’a pas besoin de se mettre nue pour être aimée. Lorsqu’une femme à moitié nue passe devant un homme, elle suscite en lui que de l’envie et rein d’autres. Et ça c’est une prostitution déguisée », a-t-il, avant de conclure que « La preuve, maintenant que les femmes sont de plus en plus sexy, le nombre de femme célibataires et de divorces s’augmentent de plus en plus », rétorque la vielle « contrairement à notre époque où une femme avait toujours honte de séduire des hommes en public, car les gens la traité de prostituée ». Sachant qu’on parle d’elle, la jeune fille s’énerve en disant « C’est mon corps, je suis libre de faire ce que je veux ». Une occasion donnée aux passagers de s’en prendre à la fille. « Do rousse, sa yaram yéw yakomone, mais momo busbi. Diarga Respecter nitte yi » c’est-à-dire en Wolof « tu n’a pas honte de le dire. Si ton corps t’appartient, le bus ne t’appartient pas. Donc tu dois respecter les gens ».
D’ailleurs, certains n’ont pas manqué d’indexer les médias qui véhiculent les modèles sexuels incitant les jeunes à se vêtir comme les vedettes, du fait que les petits gestes du quotidiens nous portent préjudice. « En tant qu’éducateur, nous interpelons les chefs des programmes des télévisions, des radios et les magazines de modes doivent revoir leur grammes, car le Sénégal n’est pas obligé de se mettre à la mode occidentale, surtout si elle choque les gens », explique Ousmane Séne, professeur de français.
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