Renseignement maritime : Des agents de cinq pays de la sous-région outillés pour renforcer la synergie qui existe entre ces différentes unités


Des douaniers, des agents de la police, marines ont fait l’objet d’une formation de 5 jours à Dakar pour mieux s’outiller sur les renseignements maritimes. Une initiative de l’Union européenne qui a permis à 15 agents, sous-officiers et officiers des unités de renseignement maritime de 4 pays d’Afrique de l’Ouest, dont 5 participants du Sénégal et 4 de Côte d'Ivoire, 3 du Togo et 3 du Bénin, de bénéficier de ce renforcement de capacité. 

« C'est un projet qui fait son bonhomme de chemin parce qu'il en est à sa phase 5. La voie maritime est l'une des plus usitées dans les activités du commerce international et les activités criminelles vont de pair. Dans ce contexte, on ne peut saluer une formation qui porte sur le renseignement maritime qui permet de mieux outiller les acteurs, de  mieux les préparer et de renforcer la synergie qui existe entre ces différentes unités », souligne le commissaire divisionnaire Ndiaré Sène, directeur de l’office centrale de répression du trafic illicite des stupéfiants (ORCTRIS).

La clôture de la formation qui a lieu du 17 au 21 octobre 2022 du projet SEACOP a été sanctionnée par la remise de parchemin des agents comprenant des représentants de la police,  de la gendarmerie, des douanes, des  marines nationales, des autorités portuaires, les garde-côtes qui traitent les informations relatives au trafic maritime illicite. La formation a été  dispensée par trois  experts issus du MAOC-N, de l'Institut Régional de Sécurité Maritime d'Abidjan, et de la douane française.
Vendredi 21 Octobre 2022




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