Serge Aurier est sorti du silence. Dans un long entretien accordé à Clique.tv, le joueur est notamment revenu sur son dérapage sur Périscope, en février dernier, où il avait notamment traité Laurent Blanc de «fiotte». «Ce mot, c’était dans la rigolade. Une fiotte, c’est quelqu’un qui a peur on va dire. C’est un mot qui est peut-être mal placé mais qui n’a pas de grande importance. Ce n’est pas du tout de l’homophobie, chacun fait sa vie. Mais ce n’est pas méchant. On en a fait une affaire. C’était trop. On a dit que je méritais la prison, que je méritais d’être viré du Psg... Quand j’ai pris du recul, je me suis dit que c’était quelque chose de grave.»
«Avec Laurent Blanc, ça s’est arrangé. J’ai eu une discussion avec lui»
Aurier a expliqué le contexte de ses excuses : «Le moment voulait que je m’excuse. Je l’ai fait pour mon président. Je sais très bien qu’il me considère comme son fils, et si j’ai envie de rester au Psg, c’est pour lui. Si ça ne dépendait que de moi, je serais déjà parti.»
L’Ivoirien a également évoqué ses relations avec Laurent Blanc après la polémique. «Avec Laurent Blanc, ça s’est arrangé. J’ai eu une discussion avec lui, sur cette histoire il a été vraiment tranquille, il n’a pas suivi ce que tout le monde disait. Il a pris du recul. Il m’a dit ce qu’il pensait, je lui ai dit ce que je pensais. Juste après l’histoire je lui envoie un message, je l’ai appelé plusieurs fois, il n’a pas répondu, c’était normal, il prenait du recul, je l’ai compris. Un peu plus tard, on a discuté, et voilà... Je me suis excusé, il a une famille, ses enfants ont peut-être mon âge et sont sur les réseaux sociaux. Y aller et entendre qu’on parle de ton père comme ça, c’est difficile.»
Le défenseur latéral a en outre donné sa version de la nuit qu’il a passée en garde à vue, en mai dernier. «Ils nous ont dit : «Mettez-vous sur le côté, c’est un contrôle.» Les choses se sont envenimées, on connaît tous la Bac, on sait comment ça se passe (…) C’était violent. Ils sont sortis de la voiture, m’ont insulté, contrôlé, m’ont brutalisé, je ne sais pas si j’ai encore la trace (il montre son arcade). J’avais aussi la lèvre pétée. Le pire c’est que derrière le flic dit que je lui ai mis un coup au thorax... un coup de coude. Si j’avais voulu le toucher, je lui aurais mis une bonne droite mais un coup de coude... Lui m’a mis des droites sur le visage. Il m’a pété la lèvre et le front. J’ai été en garde à vue parce que je n’ai pas voulu rentrer chez moi. Ils m’ont demandé de rentrer. J’ai voulu aller porter plainte. Des gens ont témoigné dans la nuit. Je n’ai rien à me reprocher dans cette affaire. Il y a au moins cinq ou six témoignages qui disent ce que j’ai dit moi.»
«Avec Laurent Blanc, ça s’est arrangé. J’ai eu une discussion avec lui»
Aurier a expliqué le contexte de ses excuses : «Le moment voulait que je m’excuse. Je l’ai fait pour mon président. Je sais très bien qu’il me considère comme son fils, et si j’ai envie de rester au Psg, c’est pour lui. Si ça ne dépendait que de moi, je serais déjà parti.»
L’Ivoirien a également évoqué ses relations avec Laurent Blanc après la polémique. «Avec Laurent Blanc, ça s’est arrangé. J’ai eu une discussion avec lui, sur cette histoire il a été vraiment tranquille, il n’a pas suivi ce que tout le monde disait. Il a pris du recul. Il m’a dit ce qu’il pensait, je lui ai dit ce que je pensais. Juste après l’histoire je lui envoie un message, je l’ai appelé plusieurs fois, il n’a pas répondu, c’était normal, il prenait du recul, je l’ai compris. Un peu plus tard, on a discuté, et voilà... Je me suis excusé, il a une famille, ses enfants ont peut-être mon âge et sont sur les réseaux sociaux. Y aller et entendre qu’on parle de ton père comme ça, c’est difficile.»
Le défenseur latéral a en outre donné sa version de la nuit qu’il a passée en garde à vue, en mai dernier. «Ils nous ont dit : «Mettez-vous sur le côté, c’est un contrôle.» Les choses se sont envenimées, on connaît tous la Bac, on sait comment ça se passe (…) C’était violent. Ils sont sortis de la voiture, m’ont insulté, contrôlé, m’ont brutalisé, je ne sais pas si j’ai encore la trace (il montre son arcade). J’avais aussi la lèvre pétée. Le pire c’est que derrière le flic dit que je lui ai mis un coup au thorax... un coup de coude. Si j’avais voulu le toucher, je lui aurais mis une bonne droite mais un coup de coude... Lui m’a mis des droites sur le visage. Il m’a pété la lèvre et le front. J’ai été en garde à vue parce que je n’ai pas voulu rentrer chez moi. Ils m’ont demandé de rentrer. J’ai voulu aller porter plainte. Des gens ont témoigné dans la nuit. Je n’ai rien à me reprocher dans cette affaire. Il y a au moins cinq ou six témoignages qui disent ce que j’ai dit moi.»
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