Alors que des entreprises nationales qualifiées pouvaient réaliser le marché, l’assistance à la maitrise d’ouvrage en vue de la mise en œuvre du projet de train express Dakar-Aibd a été filé sans le moindre appel d’offres au Français Systra dont une partie du capital est contrôlé par les groupes Bnp Paribas et Sncf.
Montant : 3.205.450 euros, soit 2.095.992.832 F Cfa. A vrai dire, tout indique que les autorités sénégalaises ont subi une pression discrète de la France pour agir ainsi et faire un forcing à laquelle s’est opposée la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) alors que l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), muselée par lettre-directive, n’a pu que constater le fait.
En effet, la Dcmp a refusé de cautionner le projet d’entente directe par lettre numéro 006591/Mefp / Dcmp/64 du 04 décembre 2014. Le contrôleur à postériori des marchés estimait que l’urgence impérieuse invoquée pour passer un gré à gré n’était pas justifiée. Une position partagée par l’Armp, saisie par arbitrage.
Cependant, Saer Niang, son Directeur, et les membres du conseil ont dû, tout en réitérant les arguments de la Dcmp, donné suite à la requête puisque liés par lettre-directive en date du 16 décembre 2014. Le seul argument brandi pour justifier le choix porté sur l’entreprise française, au- delà du débat sur «l’urgence impérieuse» invoquée, est qu’elle a réalisé l’étude de faisabilité du développement du transport ferroviaire de la banlieue Dakar- Bargny pour le compte du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud).
Mais, la vraie raison n’est-elle pas que l’Agence française de développement (Afd) qui finance le projet a écrit au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan pour avertir que les fonds ne seront plus disponible si les études n’ont pas commencé au plus tard le 31 décembre 2014 ?
Libération
Montant : 3.205.450 euros, soit 2.095.992.832 F Cfa. A vrai dire, tout indique que les autorités sénégalaises ont subi une pression discrète de la France pour agir ainsi et faire un forcing à laquelle s’est opposée la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) alors que l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), muselée par lettre-directive, n’a pu que constater le fait.
En effet, la Dcmp a refusé de cautionner le projet d’entente directe par lettre numéro 006591/Mefp / Dcmp/64 du 04 décembre 2014. Le contrôleur à postériori des marchés estimait que l’urgence impérieuse invoquée pour passer un gré à gré n’était pas justifiée. Une position partagée par l’Armp, saisie par arbitrage.
Cependant, Saer Niang, son Directeur, et les membres du conseil ont dû, tout en réitérant les arguments de la Dcmp, donné suite à la requête puisque liés par lettre-directive en date du 16 décembre 2014. Le seul argument brandi pour justifier le choix porté sur l’entreprise française, au- delà du débat sur «l’urgence impérieuse» invoquée, est qu’elle a réalisé l’étude de faisabilité du développement du transport ferroviaire de la banlieue Dakar- Bargny pour le compte du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud).
Mais, la vraie raison n’est-elle pas que l’Agence française de développement (Afd) qui finance le projet a écrit au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan pour avertir que les fonds ne seront plus disponible si les études n’ont pas commencé au plus tard le 31 décembre 2014 ?
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