Quarante jours après la mort de cinq enfants étouffés par la fumée d’un incendie aux Parcelles Assainies, un autre couple vient de perdre d’un seul coup ses cinq bébés. Mais cette fois ci, les faits ont eu lieu à Sangalkam, dans le département de Rufisque.
Enceinte de six mois, la dame M. G a été admise dans la nuit du jeudi à vendredi au poste de santé de Sangalkam où elle a accouché prématurément de cinq bébés dont deux garçons et trois filles. Mais il s’est trouvé qu’après leur naissance, ils devaient bénéficier d’une prise en charge supplémentaire pour tenir d’autant plus qu’ils sont venus au monde avant terme. Ce que le poste de Sangalkam n’a pu leur offrir. Pis encore, selon leurs parents qui ont mis Dakaractu dans le secret, aucune disposition n’a été prise pour les évacuer à temps au centre de santé de Diamniadio.
D’après leur père D. F, de 02 heures du matin à 05 heures, ils n’ont pas été mis dans des couveuses, encore moins évacués vers une structure qualifiée pour assurer leur survie. Même pour les besoins de leur évacuation, le poste de santé de Sangalkam aurait refusé d’affréter son ambulance sous prétexte que celle ci serait en panne. Résultat des courses, cinq nouveaux nés périssent sans même avoir le temps de savoir ce qu’est la vie. Si les quatre sont morts en cours d’évacuation, le cinquième “est reparti” vendredi 23 juin dans l’après midi.
Appelé aux fins de vérification par nos soins, l’Infirmier chef de poste (ICP) nous a raccroché au nez. Quelques minutes auparavant, il nous a demandé de nous déplacer pour avoir les réponses à nos questions. Une attitude suspecte indigne d’un “professionnel de la santé” comme il a aimé à nous le rappeler si fièrement. La moindre des choses dans ce genre de situation, aurait été de s’expliquer en lieu et place de la victimisation à laquelle nous avons eu droit.
Enceinte de six mois, la dame M. G a été admise dans la nuit du jeudi à vendredi au poste de santé de Sangalkam où elle a accouché prématurément de cinq bébés dont deux garçons et trois filles. Mais il s’est trouvé qu’après leur naissance, ils devaient bénéficier d’une prise en charge supplémentaire pour tenir d’autant plus qu’ils sont venus au monde avant terme. Ce que le poste de Sangalkam n’a pu leur offrir. Pis encore, selon leurs parents qui ont mis Dakaractu dans le secret, aucune disposition n’a été prise pour les évacuer à temps au centre de santé de Diamniadio.
D’après leur père D. F, de 02 heures du matin à 05 heures, ils n’ont pas été mis dans des couveuses, encore moins évacués vers une structure qualifiée pour assurer leur survie. Même pour les besoins de leur évacuation, le poste de santé de Sangalkam aurait refusé d’affréter son ambulance sous prétexte que celle ci serait en panne. Résultat des courses, cinq nouveaux nés périssent sans même avoir le temps de savoir ce qu’est la vie. Si les quatre sont morts en cours d’évacuation, le cinquième “est reparti” vendredi 23 juin dans l’après midi.
Appelé aux fins de vérification par nos soins, l’Infirmier chef de poste (ICP) nous a raccroché au nez. Quelques minutes auparavant, il nous a demandé de nous déplacer pour avoir les réponses à nos questions. Une attitude suspecte indigne d’un “professionnel de la santé” comme il a aimé à nous le rappeler si fièrement. La moindre des choses dans ce genre de situation, aurait été de s’expliquer en lieu et place de la victimisation à laquelle nous avons eu droit.
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