DAKARACTU.COM De nombreux observateurs croient dur comme fer que ce sont des narco-trafiquants, on ne peut redoutables, qui auraient mené un intense lobby aux fins de faire "sauter le verrou" que représentait, pour paraphraser nos sources, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, Abdoulaye Niang. En effet, si certains trouvent que sa nomination en tant qu'adjoint de Codé Mbengue (patron de la police), n'en demeure pas moins une promotion pour le commissaire Niang, comme le surnomment ses proches ; d'autres croient plutôt à une "mise au frigo" dans les bureaux du ministère de l'Intérieur. En tous les cas, bourreau des narco-trafiquants ou pas, Abdoulaye Niang a fini de faire ses preuves au gouvernail de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis). Décrit comme un fin limier, le commissaire Niang "aurait le don de ne jamais s'embrouiller dans cet exercice périlleux qu'est la traque des trafiquants de drogue". C'est du moins l'intime conviction de nos sources. Il quitte ainsi l'Ocrtis où il a eu à réaliser des saisies, les unes plus spectaculaires que les autres pour ne pas dire inimaginables. Ce, en dépit du manque criard de moyens matériels et moraux pour mener à bout cette lutte. C'est révéler un secret de polichinelle que de dire que nos Etats éprouvent des difficultés pour doter, comme il se doit, les services de répression en personnels adéquats, tant en nombre qu’en termes de formation, afin que ces derniers puissent faire face à leurs missisons. En outre, les trafiquants utilisent aujourd’hui des moyens de plus en plus sophistiqués. Ils en sont actuellement au téléphone satellitaire et aux engins submersibles, alors que nous sommes toujours en retard d’une longueur. A telle enseigne qu’il est devenu très difficile de traquer ce genre d’organisations criminelles internationales. N'empêche, cela n'a nullement refroidi les ardeurs du commissaire Niang. Aidé en cela par ses éléments, l'Ocrtis avait à l'oeil toutes les bandes de trafiquants présumés sévissant sous nos cieux et même hors du Sénégal. 24h/24, l'Ocrtis mène filatures, surveillances, bref un travail minutieux d'investigations au coeur de ces secteurs sensibles, qui devaient rapidement s'avérer concluants et permettre d'établir la preuve d'un vrai trafic local. Il nous revient, cependant que la force du commissaire Niang reposait également un excellent réseau d'indicateurs lequel, le mettait au parfum, notamment lorsque les suspects changeaient régulièrement de mode opératoire comme d'habillements afin de ne pas se faire repérer. C'était sans compter avec la souricière du commissaire Niang et de ses éléments qui finissaient, toujours par se refermer sur eux.
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