Me El Hadji Diouf a exprimé son désaccord envers le projet de loi d'amnistie, ce lundi, lors de l'ouverture du dialogue national, en présence du Président Macky Sall. En effet, le chef de l’Etat a annoncé qu'il saisirait l'Assemblée nationale, lors du prochain conseil des ministres pour proposer une loi d'amnistie générale pour les faits liés aux manifestations entre 2021 et 2024. Par ailleurs, Me Diouf, candidat recalé à la présidentielle de 2024, a plaidé en faveur d'un nouveau processus électoral et de la réintégration des candidats recalés dont celui du parti politique PDS, Karim Wade.
Avant d’en venir à cela, il a lancé une pique aux candidats qui ont boycotté ce dialogue. « Monsieur le Président, vous avez toujours été un homme de dialogue, un homme de paix. J'estime que ceux qui ont refusé de venir à ce dialogue ne sont pas intéressés par la paix et l'avenir du Sénégal. Pour ceux qui veulent vous dénigrer au niveau international et vous traiter de dictateur, c'est peine perdue. Car ceux qui ont été emprisonnés pour des délits sont responsables de ce qui leur arrive.
« Par contre, monsieur le Président, je ne suis pas d'accord sur la loi d'amnistie. Car vous avez en face de vous certaines personnes qui ne sont pas intéressées par la paix et la stabilité sociale. Si cela ne tenait qu'à moi, cette loi d'amnistie resterait dans les tiroirs. »
Me El Hadji Diouf a ensuite mentionné l'article 36 alinéa 2 de la Constitution, qui stipule « que le président de la République reste en fonction jusqu'à la passation de service avec son successeur. » Il a donc remis en question la nécessité pour le Président de quitter le pouvoir, affirmant qu'il ne pouvait pas abandonner le Sénégal de cette manière.
En outre, l’avocat et acteur politique a également critiqué le Conseil constitutionnel pour ses présumées erreurs lors de la validation des parrainages glanées par les candidat et a plaidé en faveur de la participation de Karim Wade à l'élection présidentielle de 2024.
« Le Conseil constitutionnel a fait trop d’erreurs. Notre frère, le ministre d’État, Karim wade, doit faire partie de l’élection présidentielle. Il ne peut pas perdre la nationalité française et voir sa candidature rejetée par l’État du Sénégal. »
Avant d’en venir à cela, il a lancé une pique aux candidats qui ont boycotté ce dialogue. « Monsieur le Président, vous avez toujours été un homme de dialogue, un homme de paix. J'estime que ceux qui ont refusé de venir à ce dialogue ne sont pas intéressés par la paix et l'avenir du Sénégal. Pour ceux qui veulent vous dénigrer au niveau international et vous traiter de dictateur, c'est peine perdue. Car ceux qui ont été emprisonnés pour des délits sont responsables de ce qui leur arrive.
« Par contre, monsieur le Président, je ne suis pas d'accord sur la loi d'amnistie. Car vous avez en face de vous certaines personnes qui ne sont pas intéressées par la paix et la stabilité sociale. Si cela ne tenait qu'à moi, cette loi d'amnistie resterait dans les tiroirs. »
Me El Hadji Diouf a ensuite mentionné l'article 36 alinéa 2 de la Constitution, qui stipule « que le président de la République reste en fonction jusqu'à la passation de service avec son successeur. » Il a donc remis en question la nécessité pour le Président de quitter le pouvoir, affirmant qu'il ne pouvait pas abandonner le Sénégal de cette manière.
En outre, l’avocat et acteur politique a également critiqué le Conseil constitutionnel pour ses présumées erreurs lors de la validation des parrainages glanées par les candidat et a plaidé en faveur de la participation de Karim Wade à l'élection présidentielle de 2024.
« Le Conseil constitutionnel a fait trop d’erreurs. Notre frère, le ministre d’État, Karim wade, doit faire partie de l’élection présidentielle. Il ne peut pas perdre la nationalité française et voir sa candidature rejetée par l’État du Sénégal. »
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