Ancien pensionnaire de Rebeuss 6 mois durant en 1998, Mademba Sock estime que l'expérience carcérale lui a permis de savoir que le respect de la dignité humaine chez les prisonniers n'est guère de mise au Sénégal. C'est ainsi qu'il l'a fait savoir au Grand Jury de ce dimanche alors qu'il était invité à donner son commentaire par rapport aux drames récemment enregistrés en milieu carcéral.
Le syndicaliste et ancien candidat à la Présidentielle estime que « les opérateurs politiques ne recherchent que des effets d'annonce dans leurs décisions qui ne sont jamais suivies de réelles applications. » Mademba Stock de souhaiter que la prison ne soit pas une usine de plus où on forme d'autres délinquants. « Je pense qu'il faut permettre aux gens de se recycler après la prison », dira-t-il à ce propos. Il regrettera aussi les conditions de séjour des prisonniers qui sont dépouillés de tous leurs avoirs. « Ce n'est pas normal qu'on vous dépouille de vos ressources! »
À titre d'exemple, il se désolera du fait que le détenu soit parfois obligé de se payer un paquet de sucre à 1500 francs à l'intérieur de la prison alors qu'à l'extérieur, il est possible de l'avoir à 500 francs. À la question de savoir s'il regrette son passage à Rebeuss, sa réponse sera catégorique. « Du tout ! Du point de vue personnel, il vous manque toujours une dimension si vous ne faites pas la prison. Ousmane Ngom qui était mon avocat m'a dit : tu vas avoir des informations en prison que nous, nous n'avons pas. »
Pour mémoire, Mademba Sock a dirigé le Sutelec pendant 25 ans avant de se retirer...
Le syndicaliste et ancien candidat à la Présidentielle estime que « les opérateurs politiques ne recherchent que des effets d'annonce dans leurs décisions qui ne sont jamais suivies de réelles applications. » Mademba Stock de souhaiter que la prison ne soit pas une usine de plus où on forme d'autres délinquants. « Je pense qu'il faut permettre aux gens de se recycler après la prison », dira-t-il à ce propos. Il regrettera aussi les conditions de séjour des prisonniers qui sont dépouillés de tous leurs avoirs. « Ce n'est pas normal qu'on vous dépouille de vos ressources! »
À titre d'exemple, il se désolera du fait que le détenu soit parfois obligé de se payer un paquet de sucre à 1500 francs à l'intérieur de la prison alors qu'à l'extérieur, il est possible de l'avoir à 500 francs. À la question de savoir s'il regrette son passage à Rebeuss, sa réponse sera catégorique. « Du tout ! Du point de vue personnel, il vous manque toujours une dimension si vous ne faites pas la prison. Ousmane Ngom qui était mon avocat m'a dit : tu vas avoir des informations en prison que nous, nous n'avons pas. »
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