Tout comme à Paris samedi, un rassemblement interdit a tout de même eu lieu, ce dimanche, dans le Val-d'Oise. De violents heurts entre manifestants et policiers ont rapidement eu lieu. Au moins 13 personnes ont été arrêtées.
Il est 16 heures dimanche à Sarcelles, la manifestation de soutien à la Palestine touche à sa fin. Malgré l’interdiction de la préfecture de police de Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans le calme. Mais au moment de la dispersion du cortège. Quelques dizaines d’individus, des casseurs, prennent la direction de la synagogue de la ville. Leurs slogans sont sans équivoque, ils sont antisémites. Seulement devant la synagogue, d’imposants cordons de CRS sont disposés. Les casseurs rebroussent donc chemin et décident de s’en prendre à des commerces. Des commerces majoritairement juifs. Et le bilan est lourd : une pharmacie, littéralement pillée, une épicerie casher complètement brûlée ou encore des pompes funèbres et une agence de la BNP toutes deux vandalisées.
A 21h30, le calme semblait être de retour, après des heures d'affrontements. Mais plusieurs commerces ont été pillés, certains incendiés, tandis que les policiers ont été amenés à tirer des balles en caoutchouc sur les protestataires afin de les disperser.
13 personnes arrêtées
Plusieurs dizaines de militants armés de matraques, appartenant notamment à la Ligue de défense juive (LDJ), un collectif de jeunes activistes radicaux, montaient la garde devant la synagogue de la ville, protégée par un cordon de CRS.
Treize personnes ont été interpellées, a indiqué une source policière dimanche soir, consultée par l'Agence France-Presse (AFP). Un bilan encore très provisoire. De son côté, Le Parisien évoque deux policiers blessés.
"En 40 ans, je n'ai jamais vu ça" « J’ai eu très peur, confie Fabienne une habitante de Sarcelles sur RMC. Elle a vu les violences, à l'issue de la manifestation dimancjhe et n'en revient toujours pas de ce déchainement de violence. C’est la première fois que l’on voit cela à Sarcelles. Ça fait 40 ans que j’habite ici… Le magasin d’épicerie juive est tout brûlé. J’ai vu des poubelles sur les rames du tramway. Ma sœur était en pleurs et ses deux filles ont fait des crises de panique. On entendait des slogans antisémites et des "Israël assassin" ». La rédaction avec Jé. M. et Hugo PerrierBFMTV
Autres articles
-
Mamadou Guèye Pabi (coach As Douanes) : "Nous n'avons pas le droit de perdre le match contre l'US Monastir!"
-
Critiqué après son match raté, Jean Jacques Boissy réagit : « Cela ne changera pas ma façon de jouer… »
-
BAL24 / Le coach Pabi déçu après la défaite de l'AS Douanes : « Nous avons manqué de discipline ! »
-
BAL24 - Jean Jacques Boissy prend position : « C'est la dernière fois qu’on perd ! »
-
BAL 2024 : L’AS Douanes lance sa conférence Sahara par une frustrante défaite face aux Rivers Hoopers !