Le phénomène de la désinformation prend de plus en plus d’ampleur, notamment dans le Sahel guettée par une insécurité permanente. Les enjeux de cette désinformation sont tout autant nombreux et divers et c’est une des principales raisons qui ont amené « Timbuktu Institute », avec le soutien de Méta, à poser le débat pour réfléchir sur les défis de la cohésion sociale et de la démocratie au Sahel. Une tribune à laquelle ont pris part des experts, chercheurs et journalistes pour donner leurs avis et propositions sur les solutions à prôner pour lutter contre le fléau. Abdourahmane Dicko, qui développait le sujet sur les réseaux sociaux et la prévention des conflits intercommunautaires au Sahel, a constaté que la désinformation dans les médias et réseaux sociaux relève d’une faillite de nos États, mais aussi du caractère obsessionnel des jeunes à accéder à une vie meilleure. Mr Dicko poursuivant son intervention, estime que cette désinformation est d’ailleurs, « une des causes de ces coups d’État au Sahel », dira-t-il en donnant l’exemple du Niger. « Les coups d’État sont généralement alimentés par les rumeurs », rappelle le chercheur associé au « Timbuktu Institute ». Ignace Sossou, journaliste d’investigation en fast-checking, fait un rappel sur le rôle des journalistes. En effet, il indique que le journaliste qui fait l’erreur de tirer ses informations sur les réseaux sociaux s’expose à une désinformation permanente. Il faudra pour le professionnel des médias, une certaine responsabilité dans l’utilisation des réseaux sociaux et savoir observer les règles d’éthique et de déontologie. L’autre aspect, pour lutter contre ce phénomène, c’est l’implication des autorités pour un contrôle efficient de l’espace public médiatique. Mais il faut s’outiller pour mieux faire face à cette désinformation.
Le directeur régional de Timbuktu Institute rappelle qu’elle se caractérise par sa complexité liée à la multiplicité des émetteurs, notamment les influenceurs, les médias, mais aussi, le rôle des États. « C’est un danger permanent et nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre ce fléau. L’espace sahélien est devenu un lieu de compétition internationale et de lutte géostratégique. Il y a une rude bataille de contrôle de l’opinion dans l’espace du Sahel », nous confie Bakary Samb à la fin de la tribune d’échanges avec les participants qui, pour la plupart, ont proposé « une démocratisation des outils de fact-checking dans les réseaux sociaux et d’enseigner aux jeunes le minimum d’outils pour détecter les signes de désinformation.
Le directeur régional de Timbuktu Institute rappelle qu’elle se caractérise par sa complexité liée à la multiplicité des émetteurs, notamment les influenceurs, les médias, mais aussi, le rôle des États. « C’est un danger permanent et nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre ce fléau. L’espace sahélien est devenu un lieu de compétition internationale et de lutte géostratégique. Il y a une rude bataille de contrôle de l’opinion dans l’espace du Sahel », nous confie Bakary Samb à la fin de la tribune d’échanges avec les participants qui, pour la plupart, ont proposé « une démocratisation des outils de fact-checking dans les réseaux sociaux et d’enseigner aux jeunes le minimum d’outils pour détecter les signes de désinformation.
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