Monsieur le président de la République,
Le meurtre de deux talibés de Cheikh Béthio Thioune, dans lequel il semble que sa responsabilité soit établie, est indigne d’un grand pays comme le nôtre. Monsieur le président, il convient de sévir, sans faiblesse, contre ces individus qui se font passer pour des guides religieux et qui détériorent la santé mentale de notre jeunesse, la prennent en otage, la manipulent jusqu’à la pousser à tuer au nom d’on ne sait quel idéal. Le cas de Cheikh Béthio Thioune est symptomatique des graves dérives auxquelles nous mènent ces sectes toutes semblables à la sienne, dirigées par des gourous qui pervertissent la jeunesse et font chanter l’Etat.
Monsieur le président de la République, vous avez la responsabilité historique de prendre une décision heureuse en interdisant toutes ces sectes. Ce qui s’est passé à Mbour dans la résidence de Cheikh Béthio doit être traité avec une extrême fermeté. Il y va de votre crédibilité. Soyez certain que tout le peuple attend de vous que vous soyez intraitable et insoumis à tout type de pressions. Ce qui s’est passé à Mbour relève du temporel dont vous êtes le gardien et la référence. La force de votre pouvoir tout nouveau est à la merci de faiblesses qui pourraient suivre un tel carnage. En votre qualité de président de la République, vous êtes le garant du respect de la Constitution et de l’application de nos lois. J’ai la faiblesse de croire que vous mettrez un point d’honneur à ce que la loi en l’espèce soit appliquée, et dans toute sa rigueur. Le traitement judiciaire de ce scandale est un test grandeur nature de votre capacité à diriger ce pays et à exercer votre autorité. Vous avez, Monsieur le président de la République, la responsabilité de remettre l’Etat du Sénégal et ce qu’il doit représenter sur son piédestal, au cœur de notre système démocratique. Vous avez la responsabilité de mettre fin au règne de ces maîtres-chanteurs qui brandissent leurs foules comme des gourdins pour braquer les pouvoirs publics et tout se permettre jusqu’à l’inacceptable.
Monsieur le président de la République, vous avez la responsabilité de démanteler ces sectes, de remettre ces jeunes dans les écoles, de leur apprendre un métier, pour les extraire définitivement de l’emprise démoniaque de ces satanés gourous. Vous avez l’obligation de faire retrouver à l’Etat le monopole de la violen ce légitime. Vous devez dissoudre ces armées parallèles, milices et autres groupes dirigés par des généraux autoproclamés. Il y va de l’égalité de tous les citoyens devant la loi, principe sacro-saint de la République.
Monsieur le président de la République, vous avez une occasion unique de remettre les choses en ordre, de donner un signal fort, attendu de la grande majorité des Sénégalais, que ce pays doit à présent fonctionner, ne serait-ce que normalement. Saisissez-la. Vous en sortirez plus libre encore et grandi, et plus enclin à exiger de nous encore plus de sacrifices si la justice doit accompagner nos nécessaires efforts.
Recevez, monsieur le président de la République, mes salutations respectueuses.
Cheikh Yérim Seck, citoyen sénégalais
Le meurtre de deux talibés de Cheikh Béthio Thioune, dans lequel il semble que sa responsabilité soit établie, est indigne d’un grand pays comme le nôtre. Monsieur le président, il convient de sévir, sans faiblesse, contre ces individus qui se font passer pour des guides religieux et qui détériorent la santé mentale de notre jeunesse, la prennent en otage, la manipulent jusqu’à la pousser à tuer au nom d’on ne sait quel idéal. Le cas de Cheikh Béthio Thioune est symptomatique des graves dérives auxquelles nous mènent ces sectes toutes semblables à la sienne, dirigées par des gourous qui pervertissent la jeunesse et font chanter l’Etat.
Monsieur le président de la République, vous avez la responsabilité historique de prendre une décision heureuse en interdisant toutes ces sectes. Ce qui s’est passé à Mbour dans la résidence de Cheikh Béthio doit être traité avec une extrême fermeté. Il y va de votre crédibilité. Soyez certain que tout le peuple attend de vous que vous soyez intraitable et insoumis à tout type de pressions. Ce qui s’est passé à Mbour relève du temporel dont vous êtes le gardien et la référence. La force de votre pouvoir tout nouveau est à la merci de faiblesses qui pourraient suivre un tel carnage. En votre qualité de président de la République, vous êtes le garant du respect de la Constitution et de l’application de nos lois. J’ai la faiblesse de croire que vous mettrez un point d’honneur à ce que la loi en l’espèce soit appliquée, et dans toute sa rigueur. Le traitement judiciaire de ce scandale est un test grandeur nature de votre capacité à diriger ce pays et à exercer votre autorité. Vous avez, Monsieur le président de la République, la responsabilité de remettre l’Etat du Sénégal et ce qu’il doit représenter sur son piédestal, au cœur de notre système démocratique. Vous avez la responsabilité de mettre fin au règne de ces maîtres-chanteurs qui brandissent leurs foules comme des gourdins pour braquer les pouvoirs publics et tout se permettre jusqu’à l’inacceptable.
Monsieur le président de la République, vous avez la responsabilité de démanteler ces sectes, de remettre ces jeunes dans les écoles, de leur apprendre un métier, pour les extraire définitivement de l’emprise démoniaque de ces satanés gourous. Vous avez l’obligation de faire retrouver à l’Etat le monopole de la violen ce légitime. Vous devez dissoudre ces armées parallèles, milices et autres groupes dirigés par des généraux autoproclamés. Il y va de l’égalité de tous les citoyens devant la loi, principe sacro-saint de la République.
Monsieur le président de la République, vous avez une occasion unique de remettre les choses en ordre, de donner un signal fort, attendu de la grande majorité des Sénégalais, que ce pays doit à présent fonctionner, ne serait-ce que normalement. Saisissez-la. Vous en sortirez plus libre encore et grandi, et plus enclin à exiger de nous encore plus de sacrifices si la justice doit accompagner nos nécessaires efforts.
Recevez, monsieur le président de la République, mes salutations respectueuses.
Cheikh Yérim Seck, citoyen sénégalais
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