Les choses se corsent pour la «journaliste » Maty Sarr Niang


Arrêtée à Guinaw rails par la Sûreté urbaine (Su) mardi et placée en garde à vue pour appel à l’insurrection, injures publiques, offense au Chef de l’Etat et outrages à magistrat, Maty Sarr Niang risque gros. Hier, le délit d’exercice illégal de la fonction de journaliste a été rajouté à ces accusations comme l’a rapporté son avocat Me Moussa Sarr. Même si elle collaborait avec un site, Maty Sarr a reconnu qu’elle n’avait pas la carte de presse et qu’elle n’a jamais été dans une école de journalisme.

Plusieurs post publiés sur sa page Facebook, où elle affichait son appartenance à Pastef jusqu’à vendre des «bracelets patriotes ». Si les policiers ont retenu les outrages à magistrat, c’est parce que dans deux post au moins elle s’en est prise au procureur général, Ibrahima Bakhoum. Pire, dans un autre post elle insinuait que 500 millions de Fcfa auraient été proposés au juge qui «oserait » condamner Ousmane Sonko dans l’affaire Mame Mbaye Niang. Pour l’offense au Chef de l’Etat, elle ne s’est pas gênée de qualifier le Président de «rancunier ». Un post supprimé peu avant son arrestation que les enquêteurs avaient capturé. Le dossier pourrait connaître d’autres rebondissements parce que Maty Sarr Niang était membre de plusieurs groupes WathsApp animés par des membres de Pastef.
Mercredi 17 Mai 2023
Dakaractu




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