« Le ton a changé par rapport à Monrovia. Il n'y a plus la même verve » commente un ministre. « A Monrovia c'était un "oui, mais », raconte un participant au sommet de juin. « Oui sur le principe. Mais il fallait notamment faire évoluer le traité fondateur de la Cédéao. Cette adaptation aurait du avoir lieu avant Abuja mais ça n'a pas été fait » ajoute-t-il.
Selon les textes, en effet, la Cédéao concerne la région ouest-africaine. C'est à dire une région définie juridiquement par l'espace géographique couvert aujourd'hui par 16 pays, à savoir les 15 membres de l'organisation plus la Mauritanie.
Le Nigeria, 70% du PIB de la Cédéao, est souvent présenté comme le plus frileux à l'adhésion marocaine. « Mais il n'y a pas que le Nigeria, explique un ministre ouest-africain. C'est un peu le cas de tout le monde, et surtout les quatre premières économies de la région [Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, ndlr] qui pourraient pâtir de l'entrée du Maroc ».
Le Sénégalais Macky Sall a été publiquement interpellé sur cette question par le patronat sénégalais le mois dernier, qui ne cachait pas son inquiétude. « Les hésitations des Etats augmentent en même temps que les réactions des milieux d'affaires des différents pays. Et ces difficultés ralentissent le processus », remarque un haut diplomate.
A Abuja, les chefs d'Etat n'ont pas fixé d'échéance pour un éventuel sommet extraordinaire. Ils se donnent simplement du temps pour plancher sur l'imposante étude d'impact sur l'adhésion du Maroc.
Selon les textes, en effet, la Cédéao concerne la région ouest-africaine. C'est à dire une région définie juridiquement par l'espace géographique couvert aujourd'hui par 16 pays, à savoir les 15 membres de l'organisation plus la Mauritanie.
Le Nigeria, 70% du PIB de la Cédéao, est souvent présenté comme le plus frileux à l'adhésion marocaine. « Mais il n'y a pas que le Nigeria, explique un ministre ouest-africain. C'est un peu le cas de tout le monde, et surtout les quatre premières économies de la région [Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, ndlr] qui pourraient pâtir de l'entrée du Maroc ».
Le Sénégalais Macky Sall a été publiquement interpellé sur cette question par le patronat sénégalais le mois dernier, qui ne cachait pas son inquiétude. « Les hésitations des Etats augmentent en même temps que les réactions des milieux d'affaires des différents pays. Et ces difficultés ralentissent le processus », remarque un haut diplomate.
A Abuja, les chefs d'Etat n'ont pas fixé d'échéance pour un éventuel sommet extraordinaire. Ils se donnent simplement du temps pour plancher sur l'imposante étude d'impact sur l'adhésion du Maroc.
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