« La sommation interpellative de Karim Wade est frustratoire, provocatrice et ostentatoire » (Sogué Diarisso).


« La sommation interpellative de Karim Wade est frustratoire, provocatrice et ostentatoire » (Sogué Diarisso).
DAKARACTU.COM - Le cadre du ministère des Finances, Sogué Diarisso, a réagi à la sommation interpellative à lui envoyée par le ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, des Transports Aériens, des Infrastructures et de l’Energie, Karim Wade. Dans un communiqué lapidaire, il a déclaré que sa position dans cette affaire a été exprimée dans un document relayé par plusieurs moyens de diffusion, tant à l’échelle nationale qu’internationale, et ce depuis le mardi 06 septembre 2011. Avant d’ajouter que "cette sommation interpellative est frustratoire, provocatrice et ostentatoire". Et de conclure qu’il n’a rien d’autre à déclarer. Cheikh Yérim Seck, directeur de publication de dakaractu, qui a reçu une sommation interpellative au même moment que Diarisso, est entrain d'étudier la riposte appropriée à apporter à ce qu'il prend pour pour "un acte de communication" et "un geste d'enfant gâté".   
Samedi 10 Septembre 2011




1.Posté par Aziz le 10/09/2011 17:28
"Cheikh Yérim Seck, directeur de publication de dakaractu, qui a reçu une sommation interpellative au même moment que Diarisso, est entrain d'étudier la riposte appropriée à apporter à ce qu'il prend pour pour "un acte de communication" et "un geste d'enfant gâté". Mdr! C'est trop drôle !

Merci Monsieur Diarisso. Réponse digne et ferme ! Pas question faire comme le poltron Habib Mbaye qui n'a pas seulement démenti, mais a eu si peur qu'il s'est transformé en thuriféraire, encensant Karim Wade sur plusieurs colonnes !

2.Posté par Dieng le 10/09/2011 17:52
tous les meme cet homme aussi a démenti et ne cesse de le faire savoir en envoyant un "communiqué lapidaire" pour appremment se faire entendre§ La moralité dans l'histoire est que boy karim est craint. il ne perd rien pour attendre le ptit 2012 est proche

3.Posté par Pape le 10/09/2011 18:17
Dieng,

C'est faux ! Tu es de la GC et veux faire croire que Diarisso a démenti, mais ta stratégie n'est pas aussi subtile que tu le voudrais. Il n'a rien démenti sinon il n'aurait pas recu de sommation interpellative. Karim Wade va être, une fois de plus, ridicule !

4.Posté par wade le 10/09/2011 18:26
il faut se demander pour qui se prend ce goss pour chaque fois pour un oui ou pour un non il essaie d'intimider les citoyens de ce pays. il faut qu'il arrête; nous ne sommes des béni-oui-oui. tous ces gens qu'il traine devant les tribunaux sont mille fois plus valeureux que lui. mais il le fait parce que les juges sont à la solde de son papa. dans six mois tout cela va finir et on verra. du courage m. Diarriso

5.Posté par Malik le 10/09/2011 18:41
Dieng, Saddam Hussein aussi était craint, comme Kadhafi, Moubarak, Ben Ali ! La crainte avait fini par changer de camp. Karim n'est craint que par ceux qui sont au PDS et surtout à la Génération du Concret. CYS, Latif Coulibaly, Jules Diop et moi-même, Sénégalais Lambda, nous nous foutons de lui ! Moi j'ose circuler sans garde, Karim ne l'ose pas et ne l'osera jamais ! Ces sommations sont des enfantillages. Je trouve moi aussi que tu essaies subtilement de te faire passer pour un opposant alors que tu es avec Karim.

6.Posté par Mouhamed le 11/09/2011 13:25
Le contexte, la situation me commande de servir à notre GORGUI NATIONAL TRES BIEN AIME ET ADULE ce conte que nous a conté Nkrumah, mais pas le Vrai !...
"Ceci est un conte, rien qu'un conte qui n'a rien de réel. Les personnages de cette histoire sont imaginaires. Toute ressemblance avec la réalité, n’est qu’une malencontreuse coïncidence… »
….Le Festin des Hyènes.
Il était une fois, longtemps dans le passé, très longtemps dans le passé, si longtemps que l'arrière arrière arrière arrière grand père LADEMBA n'était pas encore né, du temps où les Etats Unis d'Afrique n'existaient pas encore. Du temps où l’Afrique était composée de 52 royaumes dirigés pour la plupart, par de tyranniques et sanguinaires rois sans scrupules.
Quelque part en Afrique occidentale régnait le plus vicieux, retors et sanguinaire roi d'Afrique dans une contrée nommée GAALSEN – JAH KORO, le tyrannique roi cannibale – Il régnait dans le royaume de GAALSEN avec une tyrannie machiavélique et une férocité jamais vue dans le royaume de GAALSEN.
Le roi JAH KORO était parvenu au pouvoir et avait accède au trône si convoité de GAALSEN après que son prédécesseur fut chassé du pouvoir par le peuple qui espérait avec JAH KORO, retrouver les fastes et le développement d'antan du royaume GAALSENIEN.
JAH KORO le roi cannibale à l'esprit diabolique avait un plan retors et machiavélique connu de lui seul, Il avait promis monts et merveilles au peuple GAALSENIEN pour détrôner son prédécesseur, il avait promis de faire de Daarkaar le phare de l’Afrique, de GAALSEN le plus beau royaume d’Afrique. Mais dans la tête du roi cannibale JAH KORO mijotait un plan, un plan terrible que le peuple GAALSENIEN découvrit au fil des ans.
Ayant accédé au pouvoir JAH KORO se débarrassa de tous ses fidèles partisans et frères d'armes qui l'aidèrent dans sa conquête du pouvoir. Le Roi JAH KORO était assoiffé de pouvoir comme l'est une sangsue de sang frais, JAH KORO écarta tous ses amis d'antan qui lui rappelèrent sa modeste condition dans le passé.
Le roi cannibale devint un tyran qui ne voulait pas partager les délices du pouvoir et emprisonna quiconque osa s'opposer à son dessein machiavélique de s'attribuer toutes les terres et les richesses du royaume. Les braves fils du pays qui aidèrent à édifier la puissante nation de GAALSEN furent tous jetés en prison avec des procès inéquitables ou le juge n'était d'autre que le vieux JAH KORO entouré d'une nouvelle cour royale composée de mercenaires venus de contrées limitrophes assoiffés de pouvoir sans scrupules, sans foi ni lois prêts à vendre leur âme au diable pour avoir une part du butin colossal amassé par le vieux monarque cannibale JAH KORO.
Pendant dix ans le roi et sa cour pillèrent les biens du peuple et accaparèrent les richesses de GAALSEN. La famine et la misère s'installèrent dans le royaume de GAALSEN, le peuple était fatigué et désespéré à la recherche d'un hypothétique salut. La pauvreté et la misère s’installèrent dans le royaume de GAALSEN, les greniers du royaume étaient vides, les récoltes maigres et la famine sévissait partout dans le royaume gaalsénien.
De braves jeunes s'embarquèrent dans des pirogues de fortune à la recherche de quoi nourrir leur famille restée au pays dans les royaumes limitrophes de GAALSEN, plusieurs embarcations se perdirent dans l'immensité bleue et des centaines de jeunes périrent en inconnus loin des siens.
Le roi cannibale érigea partout dans le pays des monuments en son honneur, voyagea dans les pays limitrophes accompagné de troubadours pour rehausser son image terni à GAALSEN, partout où il allait les griots troubadours chantaient ses louanges et lui souhaitaient longue vie.
JAH KORO s'entoura d'hommes médicine qui l'abreuvèrent de potions magiques susceptibles de le rendre invulnérable et invincible, tous les jours, au lever du jour, les courtisans défilèrent dans la cour du vieux JAH KORO pour attester de leur indéfectible soutien au monarque, faire allégeance et recevoir une partie du colossal butin acquis par le roi sanguinaire qui leur faisait concession des terres du royaume et de comptes en banque, après leur avoir demandé de caresser la tête de ses totems et de lui baiser la main et les sandales incrustées de pierres précieuses.
Le peuple était fatigué, le peuple était mécontent et une révolte populaire se dessinait à l'horizon pour se débarrasser du vieux monarque sénile.
C'est à ce moment que l'un des plus grands généraux déchus du roi qui avait amassé une grande partie du butin, choisit pour se rebeller contre le roi cannibale. Le roi cannibale qui avait instruit le général déchu depuis sa tendre enfance essaya de le convaincre de revenir dans la cour royale, mais le général avait le même désir et était aussi assoiffe de pouvoir, son bref passage dans la cour royale le saoula, il était ivre des délices et farnientes perdus du pouvoir et rêvait à une reconquête de sa station de Grand Chambellan.
Le Général refusa de revenir dans la cour royale et lança ses troupes à la conquête du pouvoir tant convoité. Le royaume de GAALSEN connut pour la première fois une guerre fratricide pour la conquête du pouvoir, des villages furent détruits, la rébellion approfondit la misère et la famine, les greniers étaient vides et le royaume de GAALSEN sombrait dans le chaos.
Le roi JAH KORO entouré de son fils NA KORO et de ses mercenaires tenta tant bien que mal d'étouffer la rébellion. Il fit venir les Têtes enturbanées et leur demanda d'invoquer leurs DIEUX, mais la volonté du peuple pour le changement était tellement forte et la rébellion populaire très puissante, la rébellion avançait bastion après bastion à la conquête du pouvoir.
Le roi JAH KORO se barricada dans son palais érigé en forteresse impénétrable, la rébellion était aux portes de Daarkaar. Coupés du monde, le roi et ses partisans commencèrent à manquer de vivres, la faim s'installa dans leur camp.
A la faveur de la nuit, les soldats de JAH KORO descendaient dans les rues de Daarkaar à la recherche de proies pour la subsistance de leur maître et de sa famille. A la table du roi la chair humaine était au menu, le roi JAH KORO et sa famille sans vivres, devinrent cannibales, de véritables mutants ! La nouvelle se propagea très vite dans le royaume de GAALSEN et la peur s’installa, la nuit les rues de Daarkaar auparavant très peuplées se désemplissaient à l'orée du crépuscule.
La faim et la soif s’installèrent dans le palais assiégé, la rébellion était aux portes du palais. Acculés, le roi et sa famille se réfugièrent dans les caves lugubres du palais creusées des années auparavant pour entasser le colossal butin du roi cannibale. Le butin si colossal du roi remplissait les caves, les lingots d’or, les bijoux précieux étaient entasses partout.
Toutes ces richesses merveilleuses étaient inutiles au roi et sa famille qui mouraient de faim dans cet îlot inestimable de richesses. La reine FA KORO tenaillée par la faim parla au roi et lui suggéra de capituler, le roi refusa…
Au crépuscule d'un soir la reine mijota un plan pour échapper du palais et rejoindre sa famille et son royaume natal dans les contrées du Nord.
Trop affaiblie, elle ne parvint pas à s'échapper et se fracassa le cou en tentant de monter une échelle pour sortir de la cave, elle mourut sur le coup. Le roi et son fils contemplèrent la ronde joyeuse des mouches bleues dansant la sarabande au dessus du corps sans vie de FA KORO se décomposant au fil des jours. Ce spectacle d’horreur aux relents pestilentiels leur collait à la figure.
Au troisième Jour, tenaillés par la faim le roi et son fils se jetèrent de furtifs regards, leur regard ne cessèrent de se poser sur le corps sans vie de la reine et tout d'un coup, comme mus par un instinct bestial, ils se jetèrent sur le cadavre de la Reine mère et commencèrent à mordre dans la chair. Si les repères bougent et les normes se métamorphosent, les regards et les égards changent !...
Le Festin dura deux semaines, au bout du compte, des os jalonnaient la cave et toute trace de chair humaine s'était évaporée.
Les réserves s’épuisèrent et la faim commença par tenailler encore. Dans la froideur de la cave, le concert des ventres affamés se faisait entendre. Aux jours horriblement pesants, succédaient des nuits mouvementées et cauchemardesques. La faim poursuivait son oeuvre destructrice, l'instinct bestial de survie refit surface, les esprits se troublèrent et les regards se voilèrent…
Le roi et son fils se regardaient en chiens de faïence… il venait de faire jour. Ils bondirent en même temps, la rage de survivre avait décuplé les forces des mains et des mâchoires qui serraient et mordaient. Le face à face, le combat ultime pour se préserver…Il est annoncé dans le coran que «… le jour où la mère fuira son rejeton et où le père reniera son fils… ce jour là…! ».
De loin on pouvait entendre les clameurs de la foule alors que la forteresse succombait sous les coups de boutoir d'une foule révoltée.


Le Glas avait sonné,
La clameur s’amplifia,
Se diffusait aux quatre coins de la Capitale.
Le temps des privilèges retrouvés,
Narguant les interdits,
La foule devant le Palais,
Tenant bien en main son droit conquis...

par Nkrumah le 19/12/2006 08:38
Texte revu, corrigé et amélioré par Mouhamed 27/12/10. 15 : 00



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