LYCÉE DE MBACKÉ - Les élèves redoutent la surcharge intellectuelle des enseignants après les grèves et le bâclage des enseignements.

Les lycéens de Mbacké, accompagnés de leurs camarades des autres établissements, ont estimé urgent de battre le fer pendant qu’il est chaud. En effet, face à la presse, ils ont  clairement déclaré redouter, dès après les grèves, que les professeurs procèdent à une surcharge des contenus pour rattraper les heures perdues ou un bâclage des enseignements - apprentissages.

Pour eux, ce serait manquer de leur donner d’importance que de chercher à boucler le programme en le condensant et en le livrant de manière expéditive. « Nous risquons le surmenage et la surcharge. Nous avons perdu trop de temps et ce temps ne peut être rattrapé dans la précipitation. Déjà des enseignants ont fini de se montrer réfractaire à un prolongement de l’année scolaire. Nous-mêmes, nous ne préférons pas ce prolongement de l’année ».

Interrogés sur la panacée la meilleure vers laquelle l’État devrait aller, les lycéens proposeront le réductionnisme du programme d’abord et plus tard la réduction du cursus scolaire qui, selon eux, est trop long et trop verbale. «  Nous souhaitons des études formatives et non des études qui ne convoquent que des choses abstraites. » Les lycéens boucleront leur réquisitoire en demandant aux adultes de penser davantage à leur avenir...