Pape Diop, le leader de Bokk Gis Gis, la formation politique mise en place au lendemain de sa rupture avec le régime libéral, n’entend faire aucune concession à son ancien frère de parti Macky Sall. Non content de boycotter la rencontre entre ce dernier et une frange de Mankoo Wattù Senegaal, il a mis du sable dans le couscous de l’amorce du dialogue.
De passage, ce weekend, à Kaolack, dans le cadre d’une tournée politique, il s’en est pris à la décision du leader de l’Alliance pour la République (APR) de laisser son ministre de l’Intérieur piloter le processus électoral. «Macky Sall s’arc boute aujourd’hui à imposer Abdoulaye Daouda Diallo, un membre éminent de la direction du parti au pouvoir, pour conduire les prochaines échéances électorales. Alors qu’en son temps, il avait récusé de manière virulente, Me Ousmane Ngom, laissant entendre qu’il ne pouvait être juge et partie. De la même façon, nous considérons que son ministre de l’Intérieur est disqualifié pour cette fonction. D’autant qu’il traîne le fait d’avoir proclamé des résultats en lieu et place de la Cour d’appel, ce qui renseigne sur sa capacité à conduire un tel processus», a-t-il sonné la charge depuis Latmingué où il présidait un meeting de ralliement d’un ancien responsable du parti Rewmi, Serigne Momar Sokhna.
Autre pomme de discorde avec le régime, le rejet du bulletin unique. L’ancien président de l’Assemblée nationale considère ce refus comme une régression démocratique au moment où ce procédé fait légion dans la sous région. Deux points au moins qui justifieraient son absence au Palais de la République le jeudi dernier.
Le leader de Bokk Gis Gis qui a réussi la prouesse de recruter le principal responsable de la formation de Idrissa Seck dans le département de Kaolack a aussi fait son marché dans les rangs de l’APR avec trois conseillers municipaux ralliés à sa cause.
Très en verve, Serigne Momar Sokhna a promis, si les moyens suivent, de mettre le départe- ment de Kaolack dans l’escarcelle de son nouveau mentor avec qui il a eu de vifs échanges sur sa stratégie.
De passage, ce weekend, à Kaolack, dans le cadre d’une tournée politique, il s’en est pris à la décision du leader de l’Alliance pour la République (APR) de laisser son ministre de l’Intérieur piloter le processus électoral. «Macky Sall s’arc boute aujourd’hui à imposer Abdoulaye Daouda Diallo, un membre éminent de la direction du parti au pouvoir, pour conduire les prochaines échéances électorales. Alors qu’en son temps, il avait récusé de manière virulente, Me Ousmane Ngom, laissant entendre qu’il ne pouvait être juge et partie. De la même façon, nous considérons que son ministre de l’Intérieur est disqualifié pour cette fonction. D’autant qu’il traîne le fait d’avoir proclamé des résultats en lieu et place de la Cour d’appel, ce qui renseigne sur sa capacité à conduire un tel processus», a-t-il sonné la charge depuis Latmingué où il présidait un meeting de ralliement d’un ancien responsable du parti Rewmi, Serigne Momar Sokhna.
Autre pomme de discorde avec le régime, le rejet du bulletin unique. L’ancien président de l’Assemblée nationale considère ce refus comme une régression démocratique au moment où ce procédé fait légion dans la sous région. Deux points au moins qui justifieraient son absence au Palais de la République le jeudi dernier.
Le leader de Bokk Gis Gis qui a réussi la prouesse de recruter le principal responsable de la formation de Idrissa Seck dans le département de Kaolack a aussi fait son marché dans les rangs de l’APR avec trois conseillers municipaux ralliés à sa cause.
Très en verve, Serigne Momar Sokhna a promis, si les moyens suivent, de mettre le départe- ment de Kaolack dans l’escarcelle de son nouveau mentor avec qui il a eu de vifs échanges sur sa stratégie.
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