La dernière mission de revue du Fonds monétaire international (FMI) a séjourné à Dakar du 6 au 19 juin 2024, avec des conclusions à la perspective du passage du dossier du Sénégal devant le Conseil d'administration de l'institution internationale, courant juillet 2024. L’enveloppe attendue était de 230 milliards. « La mission a finalement avortée », avait annoncé Le Quotidien du 27 juillet dernier qui rappelait que le ministre des Finances et du budget Cheikh Diba, « avait préféré faire un faux bond, au lieu de se retrouver dans l'incapacité de justifier l'intérêt d'aller lever des fonds importants sur les marchés financiers, alors que les institutions financières le créditaient d'importants montants dans ses caisses ». Et cette situation a eu pour conséquence le gel des facilités de crédit qui étaient destinées au pays en ce moment.
Le même confrère annonce qu’une mission du Fmi est attendue le 5 septembre prochain à Dakar. Tout le monde espère que la visite se déroulera mieux que la toute dernière, dont on se rappelle qu'elle n'avait pas produit les résultats escomptés. Liés par un accord se basant sur le Mécanisme élargi de facilité pour la résilience et la durabilité, qui lie le Fmi et le Sénégal dans le cadre du programme Ipce, le partenariat entre le Fmi et le Sénégal a toujours été considéré comme des plus exemplaires. Et dans le cadre des accords qui lient le pays avec l'institution financière, la visite du 5 septembre devrait se ponctuer par un important décaissement de l'institution comme cela se fait habituellement après une revue de la mission. Le ministre Cheikh Diba ne devrait-il pas, cette fois-ci se munir de solides arguments pour justifier la situation dans laquelle sont les finances de l’État? Il faut noter que l'Assemblée n'a même pas été convoquée pour débattre de la Loi des finances rectificative (Lfr) concernant les dernières levées de fonds de l'État. Et il faudra cette fois-ci, trouver des arguments pour satisfaire les partenaires. Cela l'avait empêché d'encaisser une enveloppe de près de 60 milliards de Cfa la dernière fois.
Mais par où les interlocuteurs vont-ils commencer parce qu'on sait que Cheikh Diba n'a d’ailleurs, « toujours pas fourni des explications à ses partenaires sur les justifications et l'utilisation des plus de 750 millions de dollars levés sur le marché financier international ».
Pire, note Le Quotidien, « cet argent n'a même pas encore fait l'objet d'une Lfr, et n'aurait donc pas été encore officiellement utilisé ». À quoi et pour quoi servirait-il ? Par ailleurs, du fait du calendrier politique, la mission de revue devrait se dérouler quasiment en même temps que le Débat d'orientation budgétaire, s'il n'est pas annulé. Cela serait incroyable, car ce débat est préparatif au vote de la loi sur le budget et il serait inimaginable qu'il soit reporté. Si en effet, la mission de septembre venait à ne pas être concluante, les deux parties devraient programmer une rencontre pour décembre ou au mieux, en juillet prochain. Et on pourrait se poser alors la question de la viabilité de ce programme entre les deux partenaires, s’interroge le Quotidien.
Le même confrère annonce qu’une mission du Fmi est attendue le 5 septembre prochain à Dakar. Tout le monde espère que la visite se déroulera mieux que la toute dernière, dont on se rappelle qu'elle n'avait pas produit les résultats escomptés. Liés par un accord se basant sur le Mécanisme élargi de facilité pour la résilience et la durabilité, qui lie le Fmi et le Sénégal dans le cadre du programme Ipce, le partenariat entre le Fmi et le Sénégal a toujours été considéré comme des plus exemplaires. Et dans le cadre des accords qui lient le pays avec l'institution financière, la visite du 5 septembre devrait se ponctuer par un important décaissement de l'institution comme cela se fait habituellement après une revue de la mission. Le ministre Cheikh Diba ne devrait-il pas, cette fois-ci se munir de solides arguments pour justifier la situation dans laquelle sont les finances de l’État? Il faut noter que l'Assemblée n'a même pas été convoquée pour débattre de la Loi des finances rectificative (Lfr) concernant les dernières levées de fonds de l'État. Et il faudra cette fois-ci, trouver des arguments pour satisfaire les partenaires. Cela l'avait empêché d'encaisser une enveloppe de près de 60 milliards de Cfa la dernière fois.
Mais par où les interlocuteurs vont-ils commencer parce qu'on sait que Cheikh Diba n'a d’ailleurs, « toujours pas fourni des explications à ses partenaires sur les justifications et l'utilisation des plus de 750 millions de dollars levés sur le marché financier international ».
Pire, note Le Quotidien, « cet argent n'a même pas encore fait l'objet d'une Lfr, et n'aurait donc pas été encore officiellement utilisé ». À quoi et pour quoi servirait-il ? Par ailleurs, du fait du calendrier politique, la mission de revue devrait se dérouler quasiment en même temps que le Débat d'orientation budgétaire, s'il n'est pas annulé. Cela serait incroyable, car ce débat est préparatif au vote de la loi sur le budget et il serait inimaginable qu'il soit reporté. Si en effet, la mission de septembre venait à ne pas être concluante, les deux parties devraient programmer une rencontre pour décembre ou au mieux, en juillet prochain. Et on pourrait se poser alors la question de la viabilité de ce programme entre les deux partenaires, s’interroge le Quotidien.
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