Disparition de Collette Senghor : Dernière Révérence d’une Dame de classe.


La disparition,  de Collette  Senghor Aujourd’hui,  après celle de son Mari et entre les deux celle de Bruno,  referme  le protocole Senghorien,  un protocole  fait de finesse,  de discrétion, de rigueur  et de respect  dans la  posture et la gestuelle, un protocole non seulement imposant dans la sphère du Palais mais surtout rayonnant au-delà, pour s’imposer  à toute une nation, comme un exercice permanent à l’intégration des valeurs  telles  que l’unité nationale, le respect des symboles de l’Etat, l’organisation et  la méthode dans le Travail  et la discipline individuelle et collective, les bouées étaient visibles.  C’est cela l’héritage  très précieux que le couple Senghor nous aura laissé et qui est Aujourd’hui en péril.

A dieu Collette !

Femme  belle, élégante et raffinée, 

Femme discrète et pudique, on ne retient d’elle  que la coiffure toujours  soignée,  un visage toujours radieux

Femme fidèle en amour, vous avez  défié le temps et l’espace en choisissant de faire au prés de votre défunt mari, le dernier voyage de retour  à son Pays natal. Ce faisant vous corroborer ainsi une fidélité, un attachement  à un idéal  cher à votre défunt mari :  celle de la civilisation de l’universel, du métissage  culturel, de l’ouverture et de l’enracinement dont vous avez été un modèle.

Femme blanche par la peau,  par la  générosité du cœur, vous incarnez cette  « Femme noire », pour laquelle le poète a cassé sa muse.

Sans aucun doute toute la Nation perçoit  toute la symbolique de ton choix de retour  en terre Sénégalaise, qui n’est pas évident dans de pareilles  circonstances,  et te rendra ta reconnaissance  envers elle .  Que le Seigneur Fasse  que les prières du peuple Sénégalais pour le repos de ton âme, en   terre Sénégalaise, suscitent  pardon et miséricorde de sa part. Amen !

  Repose en paix au prés de ton époux et de ton fils. Que vivement votre rêve comme celui de ton mari d’être enterrés à Joal sur les berges de Mama Nguédj,  puisse se réaliser un jour et qu’ en fin un grand Musée d’art et de littérature « Mbine Diogoye »,  puisse voir le jour.  Etre enterré  dans son Terroir est  le dernier acte qu’un enfant prodige peut rendre  aux siens et au Terroir pour  sortir celui-ci de l’anonymat.  Joal y gagnerait  davantage et l’Economie de la plus-value.

Mes condoléances à tous les parents et Amis du couple Senghor, au Chef de l’Etat, au Président Moustapha Niasse, à mon ami et parent Boucounta Diallo et au jeune frère Amadou L. Sall 

 Walmaak Ndiaye,  disciple de Senghor
Dimanche 24 Novembre 2019




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