« Quand tu n'as rien à dire, apprends à te taire », cette phrase de l'avocat de la partie civile, résume à elle seule, les hostilités des avocats lors de l'acte 8 du procès de Karim Wade qui se poursuit.
Pire selon Me Moussa Félix Sow, on tourne en rond. Les mêmes choses sont plaidées trente-six mille fois. Le temps, c'est de l'argent, et la défense, nous en fait perdre ». Ainsi, d'autres se demandent « à quand les choses sérieuses ? »
Après les plaidoiries de nullité de la défense la semaine dernière, c'est autour des avocats de la partie civile de monter créneau pour balayer les arguments de la défense de Karim Meïssa Wade. Me Simon N'diaye, « toutes les questions sont déjà développées. Les avocats de Karim sont entrain de faire un dangereux mélange. De présomption d'innocence, on passe à l'établissement d'un fait ou on induit un fait pas trouvé. La loi précise qu'à partir d'une plainte, une dénonciation, on fait des enquêtes avant la mise en demeure ».
Selon la robe noire, les droits de Karim Wade, n'ont pas été violés. « Il y a bel et bien enquête et c'est parce que la réponse à la mise en demeure n'est pas jugée satisfaisante, qu'il y a eu transmission du dossier à la commission d'instruction de la Cour de répression de l'enrichissement illicite.
Comme si cela ne suffisait pas dans le cadre du dit processus, on a vu le chiffre initial (694 milliards) largement revu à la baisse (117 milliards). Mais, il est difficile de dire qu'il n'y a pas eu de droit de recours, car la Cour spéciale a été moult fois saisie ».
Pour Me Moussa Félix Sow, « on tourne en rond, les mêmes choses sont plaidées 36 mille fois alors que le temps, c'est de l'argent! La défense n'avait pas besoin de 2 jours pour soulever la nullité. Ce d'autant plus, indique la robe noire que « toute tentative d'annulation de la procédure sera vaine. La défense joue, il vous revient de l'arrêter », plaide la partie civile, devant le président de la Cour Henri Grégoire.
Ainsi, il revient à Me Aly Fall de lancer « quand tu n'as rien à dire, apprends à te taire ». En ce qui concerne la seconde mise en demeure, elle ne souffre d'aucune nullité, car selon Me Aly Fall, à chaque fois qu'un élément nouveau intervient, et qui n'est pas contenu dans la première mise en demeure, il est loisible au parquet spécial de délivrer une troisième voire une quatrième mise en demeure. Donc la nullité soulevée est sans fondement et doit en effet être écartée ».
L'Agent Judiciaire de l'Etat n'est pas en reste. À la barre, Mafall Fall a dit avoir été cité, et donc il devait réagir. Il parle de saupoudrage judiciaire fait à dessein par la défense. Intervenant quant à la constitution de partie civile de l'Etat, il assure que cette constitution peut bel et bien se faire, car le parquet ne le peut pas, quelle que soit l'infraction. Ce d'autant plus que dans le cadre de la médiation pénale entreprise dans le dossier de Tahibou N'diaye, ancien directeur du cadastre, les avocats de la défense, notamment Demba Ciré Bathily étaient présents. Ils n'avaient pipé mot pour contester la légalité de la constitution en partie civile de l'Etat du Sénégal ».
« Ils ne peuvent pas accepter une chose hier et refuser ça aujourd'hui! » dit l'Aje qui poursuit « j'ai bel et bien subi un préjudice et je réclame réparation ».
Réponse de Me Demba Ciré Bathily : « Nous avons jamais assisté à une quelconque médiation pénale ». Ceci après l'intervention de Me El Hadji Diouf qui se demande lui, à quand les choses sérieuses. « Ce n'est que du dilatoire, de la ruse, de la manipulation, allons dans le fonds des choses, à l'essentiel », lance Me Diouf avant la pause.
Pressafrik
Pire selon Me Moussa Félix Sow, on tourne en rond. Les mêmes choses sont plaidées trente-six mille fois. Le temps, c'est de l'argent, et la défense, nous en fait perdre ». Ainsi, d'autres se demandent « à quand les choses sérieuses ? »
Après les plaidoiries de nullité de la défense la semaine dernière, c'est autour des avocats de la partie civile de monter créneau pour balayer les arguments de la défense de Karim Meïssa Wade. Me Simon N'diaye, « toutes les questions sont déjà développées. Les avocats de Karim sont entrain de faire un dangereux mélange. De présomption d'innocence, on passe à l'établissement d'un fait ou on induit un fait pas trouvé. La loi précise qu'à partir d'une plainte, une dénonciation, on fait des enquêtes avant la mise en demeure ».
Selon la robe noire, les droits de Karim Wade, n'ont pas été violés. « Il y a bel et bien enquête et c'est parce que la réponse à la mise en demeure n'est pas jugée satisfaisante, qu'il y a eu transmission du dossier à la commission d'instruction de la Cour de répression de l'enrichissement illicite.
Comme si cela ne suffisait pas dans le cadre du dit processus, on a vu le chiffre initial (694 milliards) largement revu à la baisse (117 milliards). Mais, il est difficile de dire qu'il n'y a pas eu de droit de recours, car la Cour spéciale a été moult fois saisie ».
Pour Me Moussa Félix Sow, « on tourne en rond, les mêmes choses sont plaidées 36 mille fois alors que le temps, c'est de l'argent! La défense n'avait pas besoin de 2 jours pour soulever la nullité. Ce d'autant plus, indique la robe noire que « toute tentative d'annulation de la procédure sera vaine. La défense joue, il vous revient de l'arrêter », plaide la partie civile, devant le président de la Cour Henri Grégoire.
Ainsi, il revient à Me Aly Fall de lancer « quand tu n'as rien à dire, apprends à te taire ». En ce qui concerne la seconde mise en demeure, elle ne souffre d'aucune nullité, car selon Me Aly Fall, à chaque fois qu'un élément nouveau intervient, et qui n'est pas contenu dans la première mise en demeure, il est loisible au parquet spécial de délivrer une troisième voire une quatrième mise en demeure. Donc la nullité soulevée est sans fondement et doit en effet être écartée ».
L'Agent Judiciaire de l'Etat n'est pas en reste. À la barre, Mafall Fall a dit avoir été cité, et donc il devait réagir. Il parle de saupoudrage judiciaire fait à dessein par la défense. Intervenant quant à la constitution de partie civile de l'Etat, il assure que cette constitution peut bel et bien se faire, car le parquet ne le peut pas, quelle que soit l'infraction. Ce d'autant plus que dans le cadre de la médiation pénale entreprise dans le dossier de Tahibou N'diaye, ancien directeur du cadastre, les avocats de la défense, notamment Demba Ciré Bathily étaient présents. Ils n'avaient pipé mot pour contester la légalité de la constitution en partie civile de l'Etat du Sénégal ».
« Ils ne peuvent pas accepter une chose hier et refuser ça aujourd'hui! » dit l'Aje qui poursuit « j'ai bel et bien subi un préjudice et je réclame réparation ».
Réponse de Me Demba Ciré Bathily : « Nous avons jamais assisté à une quelconque médiation pénale ». Ceci après l'intervention de Me El Hadji Diouf qui se demande lui, à quand les choses sérieuses. « Ce n'est que du dilatoire, de la ruse, de la manipulation, allons dans le fonds des choses, à l'essentiel », lance Me Diouf avant la pause.
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