Depuis la mise en application de l'interdiction des voyages interurbains, ils sont 53 chauffeurs de transport qui sont bloqués à Ziguinchor, laissés à eux-mêmes sans aucune mesure d'accompagnement. Las de vivre cette situation, ils ont décidé d'entamer une grève de la faim pour se faire entendre.
"Nous avons décidé de faire la grève de la faim à partir de ce mardi. Il n'y a aucune mesure d'accompagnement. Nous n'avons plus rien à manger. Nous avons fini nos économies. À l'heure du couvre-feu, les forces de l'ordre nous obligent à entrer dans nos voitures pour nous enfermer alors que nous sommes dans la gare qui est fermée", informe Cheikh Seck porte-parole du jour.
"Nous n'habitons pas ici (Ziguinchor, Ndlr) et nous n'avons pas où dormir si ce n’est la gare routière où nous passons la journée. Nous n'avons plus de quoi manger. Nous avons laissé nos familles respectives au Nord. Nos femmes et enfants sont inquiets de notre sort. Nous ne souhaitons que retrouver nos familles et jeûner à leurs côtés. Aucune autorité n'est venue s'enquérir de notre situation. Personne ne nous écoute", s'est-il indigné.
Pourtant informe-t-il, il y aurait des voitures de particuliers qui se substitueraient aux véhicules de transport.
"Ce qui est écœurant, c’est que des voitures de particuliers prennent des clients pour Dakar qu'ils sont venus chercher à la gare. Ils encaissent 30.000f par personne et embarquent au maximum 03 clients", regrette Cheikh Seck qui estime qu'eux aussi pouvaient bénéficier du document administratif pour rentrer chez eux.
"Nous avons décidé de faire la grève de la faim à partir de ce mardi. Il n'y a aucune mesure d'accompagnement. Nous n'avons plus rien à manger. Nous avons fini nos économies. À l'heure du couvre-feu, les forces de l'ordre nous obligent à entrer dans nos voitures pour nous enfermer alors que nous sommes dans la gare qui est fermée", informe Cheikh Seck porte-parole du jour.
"Nous n'habitons pas ici (Ziguinchor, Ndlr) et nous n'avons pas où dormir si ce n’est la gare routière où nous passons la journée. Nous n'avons plus de quoi manger. Nous avons laissé nos familles respectives au Nord. Nos femmes et enfants sont inquiets de notre sort. Nous ne souhaitons que retrouver nos familles et jeûner à leurs côtés. Aucune autorité n'est venue s'enquérir de notre situation. Personne ne nous écoute", s'est-il indigné.
Pourtant informe-t-il, il y aurait des voitures de particuliers qui se substitueraient aux véhicules de transport.
"Ce qui est écœurant, c’est que des voitures de particuliers prennent des clients pour Dakar qu'ils sont venus chercher à la gare. Ils encaissent 30.000f par personne et embarquent au maximum 03 clients", regrette Cheikh Seck qui estime qu'eux aussi pouvaient bénéficier du document administratif pour rentrer chez eux.
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