Le Sénégal qui avait été cité en modèle pour sa gestion de la première vague de contamination de la maladie du coronavirus est aujourd’hui dans les rangs des pays où la pandémie gagne du terrain. Mais, le pays de « la Téranga » n’est pas le seul, à ce sujet. Le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) pour l’Afrique a dressé, ce jeudi 18 février 2021 la situation.
« Aujourd'hui, nous nous penchons donc sur le double défi d'Ebola et de Covid-19 auquel la région africaine est confrontée. Nous avons plus de 3 700 000 autres cas qui ont été signalés, y compris l'ajout de 77 000 nouveaux cas, la semaine dernière et 99 000 personnes ont tragiquement perdu la vie depuis le début de cette pandémie au cours des deux derniers mois. Nous avons constaté une tendance à la baisse dans certains des pays les plus touchés, dont l'Afrique du Sud, le Nigeria, l'Égypte et la Tunisie. Toutefois, dans plusieurs pays, dont la Zambie, le Togo, le Sud-Soudan, le Sénégal et le Ghana, la courbe épidémique est toujours à la hausse », a déclaré Dr Moeti.
Cette dernière a mis à profit sa participation à une conférence virtuelle organisée par l’Oms/Afrique pour inviter les États à accélérer leur processus de préparation. Il est question, selon elle, « d'un pas important vers le déploiement de 19 millions de doses de ce vaccin qui ont été allouées aux pays africains par l'intermédiaire de l’Initiative Covax ainsi que des doses achetées par d'autres sources. Hier, nous avons tenu une réunion d'information avec les ministres de la Santé de la région africaine pour discuter des prochaines étapes, afin que les fabricants de vaccins puissent fixer les dates d'expédition aux pays. Nos équipes sont sur le terrain et travaillent avec les gouvernements pour accélérer ces processus afin que les vaccins puissent être déployés le plus rapidement possible. Jusqu'à présent, les pays doivent élaborer leur planification opérationnelle en détail pour renforcer leur préparation à tous les niveaux de livraison afin d'anticiper les goulots d'étranglement et de mobiliser toutes les capacités nécessaires au rôle de vaccin ».
La directrice régionale de l’Oms/Afrique a aussi évoqué l’existence de « nouveaux variants de virus (qui) apparaissent au fil du temps et le fait de savoir lesquels circulent aide à informer la réponse de santé publique, y compris les stratégies de vaccination dans les pays. Nous renforçons donc également la capacité de séquençage pour détecter les différentes variantes depuis décembre 2020 », a-t-elle prévenu.
« Aujourd'hui, nous nous penchons donc sur le double défi d'Ebola et de Covid-19 auquel la région africaine est confrontée. Nous avons plus de 3 700 000 autres cas qui ont été signalés, y compris l'ajout de 77 000 nouveaux cas, la semaine dernière et 99 000 personnes ont tragiquement perdu la vie depuis le début de cette pandémie au cours des deux derniers mois. Nous avons constaté une tendance à la baisse dans certains des pays les plus touchés, dont l'Afrique du Sud, le Nigeria, l'Égypte et la Tunisie. Toutefois, dans plusieurs pays, dont la Zambie, le Togo, le Sud-Soudan, le Sénégal et le Ghana, la courbe épidémique est toujours à la hausse », a déclaré Dr Moeti.
Cette dernière a mis à profit sa participation à une conférence virtuelle organisée par l’Oms/Afrique pour inviter les États à accélérer leur processus de préparation. Il est question, selon elle, « d'un pas important vers le déploiement de 19 millions de doses de ce vaccin qui ont été allouées aux pays africains par l'intermédiaire de l’Initiative Covax ainsi que des doses achetées par d'autres sources. Hier, nous avons tenu une réunion d'information avec les ministres de la Santé de la région africaine pour discuter des prochaines étapes, afin que les fabricants de vaccins puissent fixer les dates d'expédition aux pays. Nos équipes sont sur le terrain et travaillent avec les gouvernements pour accélérer ces processus afin que les vaccins puissent être déployés le plus rapidement possible. Jusqu'à présent, les pays doivent élaborer leur planification opérationnelle en détail pour renforcer leur préparation à tous les niveaux de livraison afin d'anticiper les goulots d'étranglement et de mobiliser toutes les capacités nécessaires au rôle de vaccin ».
La directrice régionale de l’Oms/Afrique a aussi évoqué l’existence de « nouveaux variants de virus (qui) apparaissent au fil du temps et le fait de savoir lesquels circulent aide à informer la réponse de santé publique, y compris les stratégies de vaccination dans les pays. Nous renforçons donc également la capacité de séquençage pour détecter les différentes variantes depuis décembre 2020 », a-t-elle prévenu.
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