Le parquet du tribunal d'Abidjan a requis mercredi vingt ans de prison contre Damana Pickass, un cadre du parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, aujourd'hui dans l'opposition, pour son rôle supposé dans l'attaque d'une caserne en 2021.
Outre la peine de prison, dix millions de francs CFA d'amende (15.200 euros) et dix ans de privation de droits civiques ont été requis contre M. Pickass et quatre autres accusés.
Damana Pickass, cadre du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) et quatre personnes, dont un autre membre du parti, Ikpo Lagui, sont poursuivis pour avoir eu un rôle, selon le procureur, dans une tentative de "renverser le régime en place", lors de l'attaque d'une caserne en 2021.
"Dans la nuit du 20 au 21 avril 2021, aux environs de une heure du matin, le 2ème bataillon projetable d'Abobo (un quartier d'Abidjan, ndlr) a été attaqué par des individus", certains "armés de kalachnikovs", a détaillé le procureur, rappelant que trois assaillants avaient été tués.
Les cinq accusés sont poursuivis pour "atteinte à la sûreté de l'Etat, attentat contre l'autorité de l'Etat, participation à une activité mercenaire, association de malfaiteurs, et détention illégale d'armes et de munitions de guerre de la première catégorie", a-t-il dit.
La Côte d'Ivoire reste marquée par une crise post-électorale ayant fait quelque 3.000 morts en 2010-2011, suite à la victoire de l'actuel président Alassane Ouattara face au sortant Laurent Gbagbo.
Les accusés sont "des personnes qui n'ont jamais accepté la défaite électorale de 2010", a affirmé le procureur.
L'un des avocats de la défense, Me Sylvain Tapi, a estimé que les accusés étaient jugés en raison de leur appartenance politique: "ce sont des pro-Gbagbo qui sont poursuivis", a-t-il dénoncé.
A neuf mois de la prochaine élection présidentielle, "c'est un procès politique", s'est indigné un autre responsable du PPA-CI venu assister au procès, Justin Katinan Koné, auprès de l'AFP.
Début 2023, Damana Pickass avait été convoqué pour cette affaire par un juge d'instruction.
Une vingtaine de militants venus le soutenir avaient été condamnés à deux ans de prison ferme pour "trouble à l'ordre public", avant que leur peine ne soit transformée en sursis en appel.
Outre la peine de prison, dix millions de francs CFA d'amende (15.200 euros) et dix ans de privation de droits civiques ont été requis contre M. Pickass et quatre autres accusés.
Damana Pickass, cadre du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) et quatre personnes, dont un autre membre du parti, Ikpo Lagui, sont poursuivis pour avoir eu un rôle, selon le procureur, dans une tentative de "renverser le régime en place", lors de l'attaque d'une caserne en 2021.
"Dans la nuit du 20 au 21 avril 2021, aux environs de une heure du matin, le 2ème bataillon projetable d'Abobo (un quartier d'Abidjan, ndlr) a été attaqué par des individus", certains "armés de kalachnikovs", a détaillé le procureur, rappelant que trois assaillants avaient été tués.
Les cinq accusés sont poursuivis pour "atteinte à la sûreté de l'Etat, attentat contre l'autorité de l'Etat, participation à une activité mercenaire, association de malfaiteurs, et détention illégale d'armes et de munitions de guerre de la première catégorie", a-t-il dit.
La Côte d'Ivoire reste marquée par une crise post-électorale ayant fait quelque 3.000 morts en 2010-2011, suite à la victoire de l'actuel président Alassane Ouattara face au sortant Laurent Gbagbo.
Les accusés sont "des personnes qui n'ont jamais accepté la défaite électorale de 2010", a affirmé le procureur.
L'un des avocats de la défense, Me Sylvain Tapi, a estimé que les accusés étaient jugés en raison de leur appartenance politique: "ce sont des pro-Gbagbo qui sont poursuivis", a-t-il dénoncé.
A neuf mois de la prochaine élection présidentielle, "c'est un procès politique", s'est indigné un autre responsable du PPA-CI venu assister au procès, Justin Katinan Koné, auprès de l'AFP.
Début 2023, Damana Pickass avait été convoqué pour cette affaire par un juge d'instruction.
Une vingtaine de militants venus le soutenir avaient été condamnés à deux ans de prison ferme pour "trouble à l'ordre public", avant que leur peine ne soit transformée en sursis en appel.
Autres articles
-
Guinée: report du procès en appel d'un opposant pour offense au chef de la junte
-
Commentaires sur la loi d’amnistie 2024 / Piques de Seydi Gassama contre les colonels et commissaires à la retraite : Les colonels Adama Diop et Soukoun Faty répliquent
-
Niger: le chef du régime militaire proclamé président de la république
-
Football : la Côte d’Ivoire renonce à organiser la CAN U20 à quelques semaines du coup d’envoi
-
Secteur minier – Fonds d'appui et de péréquation et fonds d'appui au développement local : "Les élus locaux doivent se mobiliser pour récupérer cette manne financière" (Demba Seydi, CAJUST)