Monsieur le Président Macky SALL,
A l’image de beaucoup de mes collègues qui souffrent dans la douleur des conditions difficiles de travail et des assauts répétés des politiques et d’une hiérarchie injuste, je voudrai, à l’entame de mon propos, vous féliciter suite à votre victoire historique du 25 mars 2012. Par la même occasion, je vous souhaite une santé d’inox et beaucoup de réussite dans le défi de restaurer les bases d’une administration juste, équitable et travailleuse.
Monsieur le Président de la République, les sénégalais, unis comme un seul homme, vous ont porté au pinacle pour la correction des innombrables injustices qu’ils ont vécues pendant les douze années du régime abject de votre prédécesseur.
Je voudrai, par souci de concision, évoquer quelques uns des multiples problèmes qu’il y a dans l’administration territoriale, communément appelée commandement territorial, où il y a du tout par les temps qui courent.
En effet, Monsieur le Président de la République, si pour les postes de Gouverneur, Adjoint au Gouverneur et Préfet les titulaires sont tous des Administrateurs civils, il y a du tout–venant au niveau des Adjoints au Préfet, des sous-préfets et des Adjoints au Sous-préfet. On y dénombre plus de vingt (20) corps (Instituteurs, instituteurs adjoint, moniteurs, ATA, ATE, Ingénieurs, Educateurs préscolaires, professeurs, infirmiers, greffiers, agents sanitaires, aide-infirmiers, médiateurs, agents d’administration, agents de service, …manœuvres, plantons etc.).
Au même moment, des Secrétaires d’administration sortis de l’Ecole nationale d’Administration (ENA ex ENAM) sont confinés à des postes d’Adjoint à des Sous-préfets dont ils sont, pour la plupart, plus gradés.
Monsieur le Président de la République, je ne citerai que le cas d’un Secrétaire d’administration nommé Adjoint d’un Instituteur qui a échoué au même concours d’entrée à l’ENA et à la même session. Comble de malheur, ses administrés lui ressassent, toujours, qu’il valait mieux « régler » un poste de titulaire, comme son patron, au lieu de « perdre » deux ans à l’ENA et se retrouver adjoint de son ancien collègue ….instituteur.
Monsieur le Président de la République, les pouvoirs d’une Autorité administrative sont trop importants pour être déposés dans des mains inexpertes.
Comment pouvez-vous comprendre qu’un sous-préfet, instituteur inamovible dans l’Arrondissement le plus prospère du Sénégal, puisse décider du sort de ses collègues sur consultation du Ministre de l’Intérieur sortant.
Ce Sous-préfet disait à qui voulait l’entendre qu’il n’a d’interlocuteur que le Ministre sortant qui répondait à tous ses desiderata.
La responsabilisation dans le commandement territorial est fonction des relations avec les plus hautes autorités et de la capacité des uns et des autres à avaler les couleuvres des politiques. Cette situation ne saurait perdurer sans porter un sacré coup au fonctionnement de l’administration.
Monsieur le Président, la normalisation de la situation des Autorités administratives, qui sont les délégués du chef de l’Etat et représentant de l’ensemble du Gouvernement aux termes des dispositions du Décret 72-636 du 29 mai 1972, est d’une urgence qui n’a d’égal que la volonté de changement exprimée par le peuple sénégalais. Sous ce rapport, Monsieur le Président, il est absolument inadmissible que ces autorités se déplacent au niveau des domiciles privés des ministres quand elles doivent les accompagner dans des cérémonies officielles.
Monsieur le Président de la République, l’Etat doit être fort et pour cela il faut une primauté de l’administratif sur le politique qui, souvent, se croit tout permis.
Pour terminer, Monsieur le Président de la République, je voudrai appeler votre Haute Attention sur le fait que les Adjoints au Préfets et aux Sous-préfets du Sénégal ne sont pas dotés de véhicule au moment où les Chefs de village sont affectataires de moyens de déplacement.
Monsieur le Président de la République, une Administration forte doit être incarnée par des Hommes et des Femmes de valeur, exempts de tout reproche, qui ne sont préoccupés que par les intérêts de la nation.
Je vous en souhaite bonne réception.
A l’image de beaucoup de mes collègues qui souffrent dans la douleur des conditions difficiles de travail et des assauts répétés des politiques et d’une hiérarchie injuste, je voudrai, à l’entame de mon propos, vous féliciter suite à votre victoire historique du 25 mars 2012. Par la même occasion, je vous souhaite une santé d’inox et beaucoup de réussite dans le défi de restaurer les bases d’une administration juste, équitable et travailleuse.
Monsieur le Président de la République, les sénégalais, unis comme un seul homme, vous ont porté au pinacle pour la correction des innombrables injustices qu’ils ont vécues pendant les douze années du régime abject de votre prédécesseur.
Je voudrai, par souci de concision, évoquer quelques uns des multiples problèmes qu’il y a dans l’administration territoriale, communément appelée commandement territorial, où il y a du tout par les temps qui courent.
En effet, Monsieur le Président de la République, si pour les postes de Gouverneur, Adjoint au Gouverneur et Préfet les titulaires sont tous des Administrateurs civils, il y a du tout–venant au niveau des Adjoints au Préfet, des sous-préfets et des Adjoints au Sous-préfet. On y dénombre plus de vingt (20) corps (Instituteurs, instituteurs adjoint, moniteurs, ATA, ATE, Ingénieurs, Educateurs préscolaires, professeurs, infirmiers, greffiers, agents sanitaires, aide-infirmiers, médiateurs, agents d’administration, agents de service, …manœuvres, plantons etc.).
Au même moment, des Secrétaires d’administration sortis de l’Ecole nationale d’Administration (ENA ex ENAM) sont confinés à des postes d’Adjoint à des Sous-préfets dont ils sont, pour la plupart, plus gradés.
Monsieur le Président de la République, je ne citerai que le cas d’un Secrétaire d’administration nommé Adjoint d’un Instituteur qui a échoué au même concours d’entrée à l’ENA et à la même session. Comble de malheur, ses administrés lui ressassent, toujours, qu’il valait mieux « régler » un poste de titulaire, comme son patron, au lieu de « perdre » deux ans à l’ENA et se retrouver adjoint de son ancien collègue ….instituteur.
Monsieur le Président de la République, les pouvoirs d’une Autorité administrative sont trop importants pour être déposés dans des mains inexpertes.
Comment pouvez-vous comprendre qu’un sous-préfet, instituteur inamovible dans l’Arrondissement le plus prospère du Sénégal, puisse décider du sort de ses collègues sur consultation du Ministre de l’Intérieur sortant.
Ce Sous-préfet disait à qui voulait l’entendre qu’il n’a d’interlocuteur que le Ministre sortant qui répondait à tous ses desiderata.
La responsabilisation dans le commandement territorial est fonction des relations avec les plus hautes autorités et de la capacité des uns et des autres à avaler les couleuvres des politiques. Cette situation ne saurait perdurer sans porter un sacré coup au fonctionnement de l’administration.
Monsieur le Président, la normalisation de la situation des Autorités administratives, qui sont les délégués du chef de l’Etat et représentant de l’ensemble du Gouvernement aux termes des dispositions du Décret 72-636 du 29 mai 1972, est d’une urgence qui n’a d’égal que la volonté de changement exprimée par le peuple sénégalais. Sous ce rapport, Monsieur le Président, il est absolument inadmissible que ces autorités se déplacent au niveau des domiciles privés des ministres quand elles doivent les accompagner dans des cérémonies officielles.
Monsieur le Président de la République, l’Etat doit être fort et pour cela il faut une primauté de l’administratif sur le politique qui, souvent, se croit tout permis.
Pour terminer, Monsieur le Président de la République, je voudrai appeler votre Haute Attention sur le fait que les Adjoints au Préfets et aux Sous-préfets du Sénégal ne sont pas dotés de véhicule au moment où les Chefs de village sont affectataires de moyens de déplacement.
Monsieur le Président de la République, une Administration forte doit être incarnée par des Hommes et des Femmes de valeur, exempts de tout reproche, qui ne sont préoccupés que par les intérêts de la nation.
Je vous en souhaite bonne réception.
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