Le réseau national des prestataires du transfert d'argent (Renapta) s'en prend à l’opérateur de transfert d’argent Wari. Dans une lettre circulaire reçue à Dakar, les membres du réseau après avoir constaté beaucoup d’irrégularités dans le fonctionnement de la plateforme de transfert d’argent, comptent ester en justice contre la société. « Toutes nos tentatives pour entrer en contact avec les responsables sont restées vaines. Le Renapta par le biais de son avocat a servi une mise en demeure à Wari le 02 octobre 2020, mais aucune réaction n’a été enregistrée. Notre association a décidé de porter cette affaire devant la justice ».
« Le réseau a initié un boycott contre l’opérateur Wari depuis le 09 septembre 2020 pour protester contre la énième forfaiture qui concerne le scandale des transactions en suspens » et pour cause, « Il s’agit de toutes les transactions non abouties dans le système qui sont soit des doublons, des envois non retirés, des virements IBAN oubliés dans la plateforme pour toute la période de 2008-2020 qui sont des fonctionnalités soustraites de la plateforme. De 2008 à 2015, les transactions ont été placées aux archives avec impossibilité pour les prestataires d’y accéder. Nous exigeons de l’opérateur qu’il nous édifie sur les sommes colossales accumulées ; de 2016 à 2019, les transactions sont visibles mais dissimulées dans le système… »
Ainsi en attendant l’aboutissement du contentieux, le réseau continue la lutte. « Nous demandons aux prestataires l’arrêt de toutes transactions via la plateforme Wari jusqu’à ce qu’il accepte de se conformer à la réglementation ».
« Le réseau a initié un boycott contre l’opérateur Wari depuis le 09 septembre 2020 pour protester contre la énième forfaiture qui concerne le scandale des transactions en suspens » et pour cause, « Il s’agit de toutes les transactions non abouties dans le système qui sont soit des doublons, des envois non retirés, des virements IBAN oubliés dans la plateforme pour toute la période de 2008-2020 qui sont des fonctionnalités soustraites de la plateforme. De 2008 à 2015, les transactions ont été placées aux archives avec impossibilité pour les prestataires d’y accéder. Nous exigeons de l’opérateur qu’il nous édifie sur les sommes colossales accumulées ; de 2016 à 2019, les transactions sont visibles mais dissimulées dans le système… »
Ainsi en attendant l’aboutissement du contentieux, le réseau continue la lutte. « Nous demandons aux prestataires l’arrêt de toutes transactions via la plateforme Wari jusqu’à ce qu’il accepte de se conformer à la réglementation ».
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