DAKARACTU.COM Flash-back sur ce qu'il est convenu d'appeler "le cas Karim Wade" ! Singulièrement, pour faire remarquer que s'il devait y avoir chasse à l'homme dans le cadre de la traque des biens mal acquis sous Wade, la charge de lancer un mandat d'arrêt international reviendrait au juge d'instruction et non au Procureur Spécial, Alioune Ndao. Ce dernier représente dans cette Cour le ministère Public. C'est en substance la précision glanée auprès de sources généralement bien informées. Ces mêmes sources nous renseignent qu'outre cette prérogative qui revient au juge en charge du dossier, les mandats d'arrêt internationaux sont en fait des "notices rouges" délivrées par l'Organisation internationale de police criminelle : Interpol. A titre illustratif, sous le nom de "notice rouge", Interpol s'entend la demande d'un pays pour obtenir le retour d'un suspect ou d'un criminel en vue de son jugement ou de la purge de sa peine. Il existe, cependant, sept types de notices ayant chacun un but différent. La notice rouge est utilisée pour demander l'arrestation (provisoire) en vue d'extradition d'individus recherchés, fondée sur un mandat d'arrêt ou une décision judiciaire. La notice bleue est utilisée pour recueillir des informations complémentaire sur des individus concernant leurs identités, leur lieu de séjour ou leurs activités illicites dans le cadre d'une affaire pénale. Pour rappel, depuis 48 heures, une information a fini de se propager, comme une trainée de poudre, aussi bien au Sénégal que sur l'échiquier politico-financier international. Laquelle information, pour ceux qui n'ont pas suivi l'actualité fait état d'un mandat d'arrêt international à l'encontre de l'ancien ministre des Transports aériens, en l'occurrence Karim Wade. De sources généralement bien informées, il nous revient qu'aucun mandat d'arrêt n'a été, jusque-là, été lancé contre Wade fils. Qui plus est, nos interlocuteurs, au fait de ce dossier de la traque des biens mal acquis, font savoir que la Cour de répression de l'enrichissement illicite, ressuscité par le régime de Macky Sall, a certes déjà acquis son siège au Point E, mais, " pour l'heure n'est pas encore officiellement installé". Pour dire que cette instance de répression n'est pas encore opérationnelle. Aussi, Dakar Actu est en mesure de révéler que pour lancer un mandat d'arrêt international, il faut, préalablement, un refus de déférer à une convocation. Or, nos sources jurent que tel n'est pas encore le cas pour l'ex "ministre du ciel et de la terre", comme d'aucuns ont surnommé le non moins frangin de Sindiély Wade. Toujours est-il que des infos glanées au Prétoire de Dakar abondent dans le même sens, à savoir qu’aucun mandat international n’est lancé contre la personne, fût-il Karim Wade. L'entourage de ce dernier, interpelé par Dakar Actu, dit "ne pas en revenir, car Karim n'a pas fui !" A fortiori, "il n'a pas encore reçu de convocation dans le cadre de la traque des biens mal acquis sous Wade ". Question: qui a, véritablement, intérêt à véhiculer une telle information ? Intox ? En tous les cas, Dakaractu suit cette affaire de près et vous promet d'y revenir.
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