Affaire Karim Wade : Les tirs groupés de Boun Abdallah Dionne et de Aminata Touré


Les rebondissements notés dans le dossier Karim Wade n’ont pas laissé indifférents, Aminata (Mimi) Touré et Mahammed Boun Abdallah Dionne. Pour preuve, les deux responsables politiques de l’Alliance pour la République (Apr) ont brisé le silence sur cette question pour dire à qui veut l’entendre que cette histoire est rangée à jamais dans les tiroirs. Et qu'aucun procès du fils du président Wade ne sera rouvert.
 
Boun Abdalla l’a affirmé sans détour : ‘’Nous avons vu un groupe de travail qui se rend partout pour faire comprendre qu’il est nécessaire de rouvrir des procès. Aucun procès ne sera rouvert.  Parce que leur argument de base même est faux. Il ne tient pas la route, pourquoi ? Partout ils disent que la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite) ne donne pas droit à l’appel. Ce sont eux mêmes qui réclamaient leur traduction devant la Haute cour de justice. Mais dans cette juridiction, il n’y a pas d’appel ! Dès lors, se doter de plusieurs milliards de francs, s’attacher les services des avocats et de cabinets de lobbying est chose aisée. Mais, cela n’est que la partie la plus facile de l’histoire. La République est debout. Et le droit sera dit en toute circonstance dans notre pays parce que telle est la volonté du président Macky Sall. L’État de droit! Que les cadres de Bby, moi y compris, prenions cela en compte. Notre patron n’aime pas la roublardise’’, a dit l’actuel chef de gouvernement.
 
Ce dernier de préciser que dans ce pays tous ceux qui détournent des deniers publics, vont être contraints de rembourser. Et même si l’auteur de cette infraction bénéficie d’une grâce présidentielle, il va payer ce qu’il a soustrait frauduleusement.  C’est ça la justice, et ce sera toujours comme ça !’’, indique-t-il.
 
Sur ce même chapitre, Mimi Touré de relever l’erreur commise par le comité des droits humains sur le dossier d’enrichissement illicite qui a valu à Karim Meïssa Wade un procès à l’issue duquel celui-ci a été condamné à une peine d’emprisonnement et une amende.
‘’Certains s’accrochent à des soi-disant, conclusions du comité des droits humains des Nations Unies que nous connaissons tous très bien. Il est composé de 18 experts qui statuent de manière indépendante, mais aujourd’hui nous avons entendu un éminent avocat français dire que ce comité s’est trompé. Et il ne peut que se tromper parce que dans cette affaire, il y a l’autorité de la chose jugée’’.
 
Jeudi 22 Novembre 2018




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