Prenant parole à l’occasion de la rentrée solennelle de l’école du Parti socialiste ce samedi, le politologue Yoro Dia a encore évoqué la pensée senghorienne dont il est d’ailleurs admiratif. Dans un contexte où des pays africains entendent s’engager dans une nouvelle ère de politique de souverainisme, Yoro Dia se désole de constater que « le Sénégal tend à perdre sa logique républicaine ».
« Je suis passionné de Senghor, mais son seul défaut, c’est qu’il est sérère. Un pays fait la diplomatie de sa géographie et de son histoire. En Afrique, nous avons été le phare démocratique et nous le restons. Il faut que M. Ousmane Sonko sache, avec ses hommes de l’AES, que le Sénégal n’a pas à rougir d’être une démocratie. Quand nous voyons le comportement de ces nouveaux dirigeants, c’est comme si le Sénégal ne rougissait pas que l’insurrection n’ait pas réussi. On est fier d’être une démocratie », a indiqué l’ancien coordonnateur de la communication de la présidence de la République, qui ajoute que « la vérité, c’est de dire à l’AES que les coups d’État sont anachroniques. Il faut qu’ils sachent que ce sont de vulgaires putschistes. »
À en croire Yoro Dia, devant les responsables socialistes, « l’idéologie du souverainisme et du panafricanisme de l’AES est un vernis pour masquer la forfaiture des coups d’État ». Il faut que le Sénégal tienne son rang et soit fier de son histoire, a-t-il fait savoir. En effet, « le Sénégal n’a pas à rougir devant Ibrahim Traoré ou encore devant Assimi Goïta. Ce sont eux qui doivent rougir », a-t-il ajouté.
De l’avis de Yoro Dia, « Pastef veut rabaisser le Sénégal qui est la porte du continent, à quelques heures de l’Europe, le pont entre l’Afrique noire et le Maghreb, lié à l’Orient par l’islam et la chrétienté, mais un pays lié à l’Europe par les valeurs de la République ». Senghor l’avait compris en théorisant « la civilisation de l’Universel », a rappelé le politologue.
« Je suis passionné de Senghor, mais son seul défaut, c’est qu’il est sérère. Un pays fait la diplomatie de sa géographie et de son histoire. En Afrique, nous avons été le phare démocratique et nous le restons. Il faut que M. Ousmane Sonko sache, avec ses hommes de l’AES, que le Sénégal n’a pas à rougir d’être une démocratie. Quand nous voyons le comportement de ces nouveaux dirigeants, c’est comme si le Sénégal ne rougissait pas que l’insurrection n’ait pas réussi. On est fier d’être une démocratie », a indiqué l’ancien coordonnateur de la communication de la présidence de la République, qui ajoute que « la vérité, c’est de dire à l’AES que les coups d’État sont anachroniques. Il faut qu’ils sachent que ce sont de vulgaires putschistes. »
À en croire Yoro Dia, devant les responsables socialistes, « l’idéologie du souverainisme et du panafricanisme de l’AES est un vernis pour masquer la forfaiture des coups d’État ». Il faut que le Sénégal tienne son rang et soit fier de son histoire, a-t-il fait savoir. En effet, « le Sénégal n’a pas à rougir devant Ibrahim Traoré ou encore devant Assimi Goïta. Ce sont eux qui doivent rougir », a-t-il ajouté.
De l’avis de Yoro Dia, « Pastef veut rabaisser le Sénégal qui est la porte du continent, à quelques heures de l’Europe, le pont entre l’Afrique noire et le Maghreb, lié à l’Orient par l’islam et la chrétienté, mais un pays lié à l’Europe par les valeurs de la République ». Senghor l’avait compris en théorisant « la civilisation de l’Universel », a rappelé le politologue.
Autres articles
-
Ziguinchor sous scellés : réseau de falsification, fonds publics volatilisés et enquête explosive de l’Ofnac
-
GMS et Ismaïla Diallo : Quand le « déballage parlementaire » s’invite sur les réseaux sociaux
-
Scène conjugale à Mbour : il tabasse sa femme pour avoir déchiré la photo de sa maîtresse accrochée dans leur chambre
-
Haute Cour de Justice – Ndèye Salimata Diop Dieng face aux juges : les dessous d’une audition sous tension
-
Marché d’armement à 45 milliards : l’explosif puzzle financier de “Petit Boubé” et ses milliards volatilisés… Le parquet financier actionne la DIC