"On veut détruite l’image de Karim et de son père". C’est en tout cas la forte conviction de Tata Vivi qui le soutient dans une interview accordée à RFI. «Je ne suis pas quelqu’un qui s’apitoie, je suis quelqu’un qui veut comprendre. Tout d’abord, quand il y a eu cette interdiction de sortie, je me suis dit : ‘’c’est une tracasserie, une petite vengeance’’. Puis, quand on a parlé de milliards, de milliards, de milliards, je me suis quand même inquiétée. En me disant : ‘’On parle de milliards parce que ça fait rêver les gens’’. Là, j’ai su que ça devenait très, très sérieux. Et je ne comprenais pas. Les premiers six mois j’ai attendu de voir de quoi on l’accusait. C’était quand même plus sage, et j’ai été stupéfaite. Quand on a renvoyé encore six mois, pour une affaire d’un compte à Singapour, je me suis dit : ‘’On n’a rien trouvé et on invente encore des choses.’’ J’ai eu très peur», dit elle.
Avant d’ajouter : «non, je n’ai pas peur, je suis très inquiète. La peur vous rend faible, l’inquiétude vous rend attentive et combattante». Selon Tata Vivi, «Karim est lucide. Il est déterminé à prouver qu’il est innocent. Il ne m’a jamais dit qu’il souffrait, qu’il était mal. Il s’est installé dans sa prison, dans sa cellule pour vivre le mieux possible et en travaillant pour se défendre. Il est tout à fait normal que je sois tous les jours auprès de mon fils. Quant au Président (Wade), je ne le vois vraiment pas assister à ce procès, qui n’est pas un procès, qui est une parodie de procès. Qu’est-ce que cela ajouterait de plus pour Karim ?
Reconnaître la Crei [Cour de répression de l'enrichissement illicite] ? Reconnaître cette parodie de justice ? Les avocats (de la défense) ont démontré que la procédure était entachée de fautes graves, de violations graves et d’autres moins graves, mais une quantité... Il n’y a pas de calendrier, tous les co-inculpés n’ont pas été entendus, il n’y a rien».
Démentant toute brouille entre Abdoulaye Wade et son fils, Tata Vivi assène : «maintenant, on a la preuve que c’est un montage». Car, dit-elle : «Nous sommes dans un procès politique, il a pris une attitude politique. C’est vrai que Karim a eu cinq ministères et qu’on l’appelait ironiquement ‘’le ministre de la Terre et du Ciel’’. Mais a-t-il commis des fautes ? Est-il poursuivi pour un détournement quelconque ? Non. On lui attribue des banques, on lui attribue des immeubles, on lui attribue des sociétés qui appartiennent à d’autres. On en conclut donc que c’est un procès politique. On veut probablement détruire son image et celle du père à travers lui.»
Y avait-il un plan familial pour que Karim succède à son père?
«Ah ! Je n’ai jamais entendu qu’il était là pour succéder à son père», répond la dame. «Il n’en a jamais été question. Après les élections (de 2012), que le Président (Wade) a d’ailleurs reconnues dans les trois heures où il a compris qu’il avait perdu, il a félicité le futur Président Macky Sall. Karim repartait dans sa banque, rejoindre sa famille», affirme Tata Vivi qui ajoute : «on ne peut pas passer sa vie à avoir des regrets, autrement on passe sa vie à surmonter.
Cette longue vie avec Abdoulaye Wade, plus de 50 ans de vie commune, m’a appris que l’on réussit sa vie que lorsqu’on a surmonté les difficultés. Et je pense que nous allons les surmonter.»
Avant d’ajouter : «non, je n’ai pas peur, je suis très inquiète. La peur vous rend faible, l’inquiétude vous rend attentive et combattante». Selon Tata Vivi, «Karim est lucide. Il est déterminé à prouver qu’il est innocent. Il ne m’a jamais dit qu’il souffrait, qu’il était mal. Il s’est installé dans sa prison, dans sa cellule pour vivre le mieux possible et en travaillant pour se défendre. Il est tout à fait normal que je sois tous les jours auprès de mon fils. Quant au Président (Wade), je ne le vois vraiment pas assister à ce procès, qui n’est pas un procès, qui est une parodie de procès. Qu’est-ce que cela ajouterait de plus pour Karim ?
Reconnaître la Crei [Cour de répression de l'enrichissement illicite] ? Reconnaître cette parodie de justice ? Les avocats (de la défense) ont démontré que la procédure était entachée de fautes graves, de violations graves et d’autres moins graves, mais une quantité... Il n’y a pas de calendrier, tous les co-inculpés n’ont pas été entendus, il n’y a rien».
Démentant toute brouille entre Abdoulaye Wade et son fils, Tata Vivi assène : «maintenant, on a la preuve que c’est un montage». Car, dit-elle : «Nous sommes dans un procès politique, il a pris une attitude politique. C’est vrai que Karim a eu cinq ministères et qu’on l’appelait ironiquement ‘’le ministre de la Terre et du Ciel’’. Mais a-t-il commis des fautes ? Est-il poursuivi pour un détournement quelconque ? Non. On lui attribue des banques, on lui attribue des immeubles, on lui attribue des sociétés qui appartiennent à d’autres. On en conclut donc que c’est un procès politique. On veut probablement détruire son image et celle du père à travers lui.»
Y avait-il un plan familial pour que Karim succède à son père?
«Ah ! Je n’ai jamais entendu qu’il était là pour succéder à son père», répond la dame. «Il n’en a jamais été question. Après les élections (de 2012), que le Président (Wade) a d’ailleurs reconnues dans les trois heures où il a compris qu’il avait perdu, il a félicité le futur Président Macky Sall. Karim repartait dans sa banque, rejoindre sa famille», affirme Tata Vivi qui ajoute : «on ne peut pas passer sa vie à avoir des regrets, autrement on passe sa vie à surmonter.
Cette longue vie avec Abdoulaye Wade, plus de 50 ans de vie commune, m’a appris que l’on réussit sa vie que lorsqu’on a surmonté les difficultés. Et je pense que nous allons les surmonter.»
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