L’investiture de Adama Barrow, nouvellement élu, ce 19 janvier fait craindre le pire en Gambie. Les armées de la Cedeao sont prêtes à donner l’assaut pour en finir définitivement avec Yahya Jammeh. Le président déchu qui s’accroche encore au pouvoir, ne semble pourtant pas impressionné. Mieux il continue de prendre des décisions. Ce mardi 17 janvier, il a pris un décret pour instaurer l’état d’urgence pour 90 jours.
Submergés par un sentiment d'insécurité, les occupants (nationaux et étrangers) des villes gambiennes cherchent refuge au Sénégal voisin. Un exode massif qui ne concerne essentiellement que les femmes et les enfants.
Pour leur part, les chefs de famille préfèrent rester en Gambie, pour veiller sur leurs biens. Aussi dangereuse soit-elle, cette posture n’est pas dépourvue d’explications. Ils redoutent des scènes de pillage qui les déposséderaient de tout ce qu’ils ont acquis comme biens des années durant. Dakaractu a appris de sources généralement bien informées sur la Gambie que des pilleurs sont embusqués et n’attendent que l’amorce des hostilités pour se mettre à l’œuvre.
S’il est conscient de cette éventualité, ce chef de famille rencontré à Karang en train de rapatrier une partie de sa famille sur Dakar, semble en revanche être tenté de prendre des risques pour préserver ses biens. « J’ai beaucoup de biens en Gambie où j’ai vécu pendant 33 ans. J’envoie mes enfants à Dakar et je retourne à Banjul où m’attend ma femme (une Gambienne). Ensemble, nous veillerons sur nos biens, malgré la crise », explique-t-il.
Submergés par un sentiment d'insécurité, les occupants (nationaux et étrangers) des villes gambiennes cherchent refuge au Sénégal voisin. Un exode massif qui ne concerne essentiellement que les femmes et les enfants.
Pour leur part, les chefs de famille préfèrent rester en Gambie, pour veiller sur leurs biens. Aussi dangereuse soit-elle, cette posture n’est pas dépourvue d’explications. Ils redoutent des scènes de pillage qui les déposséderaient de tout ce qu’ils ont acquis comme biens des années durant. Dakaractu a appris de sources généralement bien informées sur la Gambie que des pilleurs sont embusqués et n’attendent que l’amorce des hostilités pour se mettre à l’œuvre.
S’il est conscient de cette éventualité, ce chef de famille rencontré à Karang en train de rapatrier une partie de sa famille sur Dakar, semble en revanche être tenté de prendre des risques pour préserver ses biens. « J’ai beaucoup de biens en Gambie où j’ai vécu pendant 33 ans. J’envoie mes enfants à Dakar et je retourne à Banjul où m’attend ma femme (une Gambienne). Ensemble, nous veillerons sur nos biens, malgré la crise », explique-t-il.
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