Le nombre de personnes tuées suite à l'explosion, samedi 24 décembre, d'un camion-citerne accidenté près de Johannesburg est passé à 15, a annoncé dimanche matin le ministre de la Santé, contre 10 la veille au soir.
"Hier le bilan était de 10 personnes décédées, ce matin nous sommes à 15", a déclaré Joe Phaahla lors d'un point presse à l'hôpital situé juste à côté du site de l'explosion, où de nombreuses personnes ont aussi été blessées.
"Nous avons reçu un appel vers 7h50. Les pompiers sont partis pour éteindre un début d'incendie. Malheureusement, le camion a ensuite explosé", a précisé à l'AFP William Ntladi, porte-parole des services d'urgence de cette zone, confirmant que le bilan était passé dans la soirée à dix morts, contre neuf annoncés précédemment.
Des vidéos amateur circulant sur les réseaux sociaux montrent l'explosion d'une énorme boule de feu sous le pont. Le camion-citerne était vraisemblablement trop haut pour passer à cet endroit.
Il était rempli de 60.000 litres de gaz GPL, utilisé notamment pour les cuisinières, et arrivait du sud-est du pays, a ajouté le porte-parole, précisant que son conducteur blessé a été hospitalisé.
Sur la quarantaine de blessés, la moitié est dans un état grave, 15 autres sont sérieusement touchés mais dans un état stable tandis que six pompiers ont été légèrement blessés, a précisé le porte-parole.
Jean Marie Booysen a entendu une explosion au petit matin, peu après 6h30. "C'est une journée bien triste pour notre petite banlieue", à une quarantaine de kilomètres à l'est de Johannesburg, a déploré cette femme blonde, cheveux longs et courte frange, d'une soixantaine d'années, à quelques pas de la police scientifique qui ratissait la scène du désastre.
"Il y a eu une immense secousse. J'ai grandi ici donc immédiatement je me suis dit 'Ce n'est pas lié à l'activité minière'. C'est plutôt du 6,5 sur l'échelle de Richter", explique-t-elle à l'AFP.
"Je suis montée à l'étage et j'ai vu d'immenses flammes. J'ai pensé qu'une maison brûlait. J'ai appelé les pompiers, ils m'ont assuré être déjà en route", a-t-elle ajouté.
Ensuite, les mauvaises nouvelles se sont succédé dans la matinée. "De l'autre côté de la route, il y a deux enfants, une adolescente de 16 ans, un jeune homme de 25 ans qui venait tondre mon gazon" régulièrement. "Ils ne sont plus là, ils sont morts" tous les deux.
William, qui ne veut pas donner son nom de famille, était à quelques centaines de mètres de l'explosion. "Plusieurs d'entre nous ont des brûlures dans le dos, des pierres", notamment d'une gare à proximité de l'explosion, ont volé. "Vous pouvez les voir là par terre", dit cet homme noir d'une quarantaine d'années en montrant la chaussée recouverte de débris.
"Hier le bilan était de 10 personnes décédées, ce matin nous sommes à 15", a déclaré Joe Phaahla lors d'un point presse à l'hôpital situé juste à côté du site de l'explosion, où de nombreuses personnes ont aussi été blessées.
"Nous avons reçu un appel vers 7h50. Les pompiers sont partis pour éteindre un début d'incendie. Malheureusement, le camion a ensuite explosé", a précisé à l'AFP William Ntladi, porte-parole des services d'urgence de cette zone, confirmant que le bilan était passé dans la soirée à dix morts, contre neuf annoncés précédemment.
Des vidéos amateur circulant sur les réseaux sociaux montrent l'explosion d'une énorme boule de feu sous le pont. Le camion-citerne était vraisemblablement trop haut pour passer à cet endroit.
Il était rempli de 60.000 litres de gaz GPL, utilisé notamment pour les cuisinières, et arrivait du sud-est du pays, a ajouté le porte-parole, précisant que son conducteur blessé a été hospitalisé.
Sur la quarantaine de blessés, la moitié est dans un état grave, 15 autres sont sérieusement touchés mais dans un état stable tandis que six pompiers ont été légèrement blessés, a précisé le porte-parole.
Jean Marie Booysen a entendu une explosion au petit matin, peu après 6h30. "C'est une journée bien triste pour notre petite banlieue", à une quarantaine de kilomètres à l'est de Johannesburg, a déploré cette femme blonde, cheveux longs et courte frange, d'une soixantaine d'années, à quelques pas de la police scientifique qui ratissait la scène du désastre.
"Il y a eu une immense secousse. J'ai grandi ici donc immédiatement je me suis dit 'Ce n'est pas lié à l'activité minière'. C'est plutôt du 6,5 sur l'échelle de Richter", explique-t-elle à l'AFP.
"Je suis montée à l'étage et j'ai vu d'immenses flammes. J'ai pensé qu'une maison brûlait. J'ai appelé les pompiers, ils m'ont assuré être déjà en route", a-t-elle ajouté.
Ensuite, les mauvaises nouvelles se sont succédé dans la matinée. "De l'autre côté de la route, il y a deux enfants, une adolescente de 16 ans, un jeune homme de 25 ans qui venait tondre mon gazon" régulièrement. "Ils ne sont plus là, ils sont morts" tous les deux.
William, qui ne veut pas donner son nom de famille, était à quelques centaines de mètres de l'explosion. "Plusieurs d'entre nous ont des brûlures dans le dos, des pierres", notamment d'une gare à proximité de l'explosion, ont volé. "Vous pouvez les voir là par terre", dit cet homme noir d'une quarantaine d'années en montrant la chaussée recouverte de débris.
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