Actusen.com : Quelle appréciation faites-vous des Locales de 2014?
S.B : On commence par rendre grâce a Dieu, les élections se sont déroulées dans de bonnes conditions, malgré quelques couacs mineurs. Il n’y a qu’un seul vainqueur, c’est la démocratie sénégalaise. La deuxième lecture que je fais de ces joutes, c’est l’émergence d’un nouveau type de leadership, à travers des personnes qui ont été plébiscitées dans leurs localités par leur engagement politique et les actions qu’ils font pour les populations.
Ce qui m’a donné raison car j’ai toujours dit que la démarche solitaire de nos alliés risque de nous faire perdre certaines Collectivités. Heureusement que le Président a fait une bonne lecture de la situation et il est en train de rectifier le tir avant la Présidentielle de 2017. A mon avis, il a deux leviers importants sur lesquels il doit s’appuyer pour tuer le doute chez les Sénégalais.
C’est le Plan Sénégal émergent et l’Acte3 de la décentralisation qui sont en train de donner quelques résultats encore timides, ainsi que la restauration de l’Etat de droit. En définitive, ces élections ont permis au Président d’affiner sa vision, il a compris que seule la satisfaction des préoccupations des Sénégalais peut lui faire gagner les prochaines joutes.
Actusen.com : L’actualité, c’est le Livre, “Pour l’honneur de la Gendarmerie nationale sénégalaise” du colonel
Abdou Aziz Ndao. Qu’est-ce que cela vous inspire-t-il comme commentaire ?
S.B : Je suis resté un peu sur ma faim après avoir terminé le premier Tome et entamé une bonne partie du second. Ce monsieur est trop imbu de sa personne. Que vaut sa dignité par rapport à la stabilité d’une Nation ? Je trouve d’autre part qu’il y a beaucoup de subjectivité et de haine dans ses écrits et moins de preuves tangibles. Il est obnubilé par le grade et l’argent dans la mesure où il n’a pas voulu limiter ses moyens avec son train de vie.
Cependant, les accusations qu’il porte sont gravissimes et méritent qu’une enquête judiciaire soit ouverte pour faire la lumière sur ces affaires. Lesquelles accusations peuvent être de nature à engendrer un précédent dangereux pour le pays et ouvrir la porte à la pagaille dans les rangs de l’Armée. C’est dommage !
Actusen.com : Le ministre de la Communication et de la Culture a récemment déclaré que, sans Marième Faye, la Première Dame, lui et son collègue Matar Bâ ne seraient pas ministres dans le Gouvernement. Quelle lecture faites-vous de la sortie de Mbagnick Ndiaye ?
S.B : C’est une malheureuse sortie qui porte atteinte à la République. Monsieur Mbagnick Ndiaye a prouvé qu’il n’est pas un homme d’Etat. Mais en bon sérère, et avec la rigueur du Ramadan, on pourrait lui pardonner ses propos ô combien inquiétants. Cette sortie ne peut pas saper la réputation de la première dame.
En effet, Mme Marieme Faye Sall a montré aux Sénégalais son engagement auprès de son mari ; ce qui est salutaire. Elle ne fait pas comme faisaient certains en profitant de sa position pour s’enrichir sur le dos des ministres. La suppression de son cabinet le prouve. Et pourtant, c’était une occasion de caser une clientèle politique et des amis.
S.B : On commence par rendre grâce a Dieu, les élections se sont déroulées dans de bonnes conditions, malgré quelques couacs mineurs. Il n’y a qu’un seul vainqueur, c’est la démocratie sénégalaise. La deuxième lecture que je fais de ces joutes, c’est l’émergence d’un nouveau type de leadership, à travers des personnes qui ont été plébiscitées dans leurs localités par leur engagement politique et les actions qu’ils font pour les populations.
Ce qui m’a donné raison car j’ai toujours dit que la démarche solitaire de nos alliés risque de nous faire perdre certaines Collectivités. Heureusement que le Président a fait une bonne lecture de la situation et il est en train de rectifier le tir avant la Présidentielle de 2017. A mon avis, il a deux leviers importants sur lesquels il doit s’appuyer pour tuer le doute chez les Sénégalais.
C’est le Plan Sénégal émergent et l’Acte3 de la décentralisation qui sont en train de donner quelques résultats encore timides, ainsi que la restauration de l’Etat de droit. En définitive, ces élections ont permis au Président d’affiner sa vision, il a compris que seule la satisfaction des préoccupations des Sénégalais peut lui faire gagner les prochaines joutes.
Actusen.com : L’actualité, c’est le Livre, “Pour l’honneur de la Gendarmerie nationale sénégalaise” du colonel
Abdou Aziz Ndao. Qu’est-ce que cela vous inspire-t-il comme commentaire ?
S.B : Je suis resté un peu sur ma faim après avoir terminé le premier Tome et entamé une bonne partie du second. Ce monsieur est trop imbu de sa personne. Que vaut sa dignité par rapport à la stabilité d’une Nation ? Je trouve d’autre part qu’il y a beaucoup de subjectivité et de haine dans ses écrits et moins de preuves tangibles. Il est obnubilé par le grade et l’argent dans la mesure où il n’a pas voulu limiter ses moyens avec son train de vie.
Cependant, les accusations qu’il porte sont gravissimes et méritent qu’une enquête judiciaire soit ouverte pour faire la lumière sur ces affaires. Lesquelles accusations peuvent être de nature à engendrer un précédent dangereux pour le pays et ouvrir la porte à la pagaille dans les rangs de l’Armée. C’est dommage !
Actusen.com : Le ministre de la Communication et de la Culture a récemment déclaré que, sans Marième Faye, la Première Dame, lui et son collègue Matar Bâ ne seraient pas ministres dans le Gouvernement. Quelle lecture faites-vous de la sortie de Mbagnick Ndiaye ?
S.B : C’est une malheureuse sortie qui porte atteinte à la République. Monsieur Mbagnick Ndiaye a prouvé qu’il n’est pas un homme d’Etat. Mais en bon sérère, et avec la rigueur du Ramadan, on pourrait lui pardonner ses propos ô combien inquiétants. Cette sortie ne peut pas saper la réputation de la première dame.
En effet, Mme Marieme Faye Sall a montré aux Sénégalais son engagement auprès de son mari ; ce qui est salutaire. Elle ne fait pas comme faisaient certains en profitant de sa position pour s’enrichir sur le dos des ministres. La suppression de son cabinet le prouve. Et pourtant, c’était une occasion de caser une clientèle politique et des amis.
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