
L’affaire a éclaté au grand jour ce 19 mai 2025, lorsque le tribunal des référés de Dakar a sommé Pmc de procéder au paiement des dividendes arrêtés par l’assemblée générale ordinaire du 27 mai 2024, au plus tard le 30 juin 2025, pour l’exercice clôturé au 31 décembre 2023. Cette décision survient après une assignation de Bambuk Minerals Limited (Bml), société domiciliée à l’Île Maurice et détentrice de 90% du capital social de Pmc, soit 900 actions sur 1 000.
Pourtant, comme le rapporte Libération, tout semblait planifié : une distribution de dividendes entre juin et octobre 2024, après paiement de l’impôt sur les revenus de valeurs mobilières (IRVM), avait été décidée lors de l’assemblée. Mais l’équation s’est corsée lorsque des contrôles douaniers et fiscaux ont rattrapé la société minière. Résultat : un redressement de 16 milliards FCFA, qui a lourdement grevé sa trésorerie.
Dans une tentative d’apaisement, Pmc avait obtenu, le 18 septembre 2024, une ordonnance judiciaire (n°1052/2024) autorisant un report du paiement des dividendes jusqu’au 31 décembre 2024, à condition de reverser respectivement 39% à Bml et 50% à l’État du Sénégal. Un calendrier qui semblait réaliste… jusqu’à ce que la société invoque des “tensions de trésorerie” pour justifier son incapacité à honorer ses engagements.
Pour Bml, cette excuse ne tient plus : l’actionnaire majoritaire a donc décidé de passer à l’offensive judiciaire. Et le verdict du tribunal des référés relance la pression sur Petowal, qui devra trouver rapidement une sortie de crise.
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