S’exprimant en marge de l’atelier de présentation du projet de reforme foncière organisé par la commission nationale de la réforme foncière présidée par le professeur Sourang, à l’hotel Terroubi, Mr Oumar Ba Maire de Ndiob et président du collectif des maires du pôle territoire du Sine-Saloum s’est exprimé sur un certain nombre de questions relatives à la gestion foncière. « Nous ne demandons pas que les terres du domaine national soient immatriculées au nom des collectivités locales. La terre est le patrimoine le plus précieux de la collectivité nationale. Sa gestion nécessite doublement de la vigilance et de la prudence. Le principe d’une cogestion me paraît plus approprié car les communes ne peuvent pas être exclues du dispositif de gestion du foncière.
Il me semble envisageable d’immatriculer ces terres au nom de l’État, et à charge pour lui de rétrocéder la gestion sous certaines conditions aux collectivités locales. »
Il a aussi attiré l’attention sur le risque d’octroie de droits réels aux exploitants ruraux autochtones. Si ces dispositions ne sont pas suffisamment encadrées, ces propriétaires autochtones, qui ne sont pas bien outillés et bien au fait des enjeux fonciers actuels pourraient, selon Monsieur Ba, céder leurs biens contre des broutilles à des spéculateurs ou investisseurs privés dont la volonté d’accaparement est manifeste. Il faut éviter à tout prix pour le maire, de fragiliser le socle de stabilité et de paix social sur lequel repose la société sénégalaise.
Se prononçant sur une question d’actualité, relative au haut conseil, il trouve que « le Haut conseil est une institution utile qui permettra d’approfondir la décentralisation, de parachever l’acte 3 de la décentralisation et de permettre une mise en œuvre opérationnelle de la territorialisation des politiques publiques. C’est moins une institution de représentation qu’une institution technique.
En plus il faut rappeler selon lui, que la création du HCCT est une recommandation des assises nationales et de la Commission nationale de réforme des institutions.
« Ceux qui dénoncent le haut conseil sont dans une logique de politique politicienne. C’est incohérent de critiquer pour des contingences politiques et d’intérêts personnels, ce qu’on a approuvé hier. Il n’y a pas dans l’architecture institutionnelle une institution plus utile que le HCCT. »
Il me semble envisageable d’immatriculer ces terres au nom de l’État, et à charge pour lui de rétrocéder la gestion sous certaines conditions aux collectivités locales. »
Il a aussi attiré l’attention sur le risque d’octroie de droits réels aux exploitants ruraux autochtones. Si ces dispositions ne sont pas suffisamment encadrées, ces propriétaires autochtones, qui ne sont pas bien outillés et bien au fait des enjeux fonciers actuels pourraient, selon Monsieur Ba, céder leurs biens contre des broutilles à des spéculateurs ou investisseurs privés dont la volonté d’accaparement est manifeste. Il faut éviter à tout prix pour le maire, de fragiliser le socle de stabilité et de paix social sur lequel repose la société sénégalaise.
Se prononçant sur une question d’actualité, relative au haut conseil, il trouve que « le Haut conseil est une institution utile qui permettra d’approfondir la décentralisation, de parachever l’acte 3 de la décentralisation et de permettre une mise en œuvre opérationnelle de la territorialisation des politiques publiques. C’est moins une institution de représentation qu’une institution technique.
En plus il faut rappeler selon lui, que la création du HCCT est une recommandation des assises nationales et de la Commission nationale de réforme des institutions.
« Ceux qui dénoncent le haut conseil sont dans une logique de politique politicienne. C’est incohérent de critiquer pour des contingences politiques et d’intérêts personnels, ce qu’on a approuvé hier. Il n’y a pas dans l’architecture institutionnelle une institution plus utile que le HCCT. »
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