Les acteurs ont fait d’abord l’évaluation et le bilan de la mise en œuvre des programmes et projets de protection sociale de la décennie écoulée 2005-2015. C’était à l’occasion d’un atelier de validation d’actualisation de la stratégie nationale de protection sociale. Avec comme objectif le partage les résultats du diagnostic et des orientations identifiés à cette étape du processus, en vue de les valider et de formuler des recommandations pour la suite du processus. Selon la Dgpsn, Docteur Anta Sarr Diacko, la protection sociale perçue et reconnue aujourd’hui par la communauté internationale comme un investissement sur le capital humain, est un véritable levier pour éradiquer la pauvreté et réduire de manière significative la vulnérabilité des populations. Citant le rapport sur la protection sociale dans le monde 2014-2015, elle estime que celle-ci joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre du droit à la sécurité sociale pour tous, à la réduction de la pauvreté et des inégalités, et à la promotion d’une croissance inclusive. «La protection sociale renforce le capital humain, stimule la productivité, favorise la demande intérieure et facilite les changements structurels de l’économie nationale, avec des stratégies désormais fondées sur le cycle de vie l’enfance au 3ème âge, sans oublier les femmes et les personnes vivant avec un handicap», dira-t-elle.
Le coordinateur de la Direction générale de la planification et des politiques économiques au Ministère de l’économie des Finances et du Plan, Mayacine Camara, a pour sa part indiqué que le Sénégal pêche dans la mise en œuvre de ses politiques et programmes économiques. «Nous savons que ça a toujours été notre cheval de bataille, mais nous avons toujours pêché dans la mise en œuvre», avoue-t-il. Il est d’avis que la protection sociale est le moyen le plus rapide d’aller à la compétitivité de l’économie, et pour cause. «On ne peut pas tirer profit de ces investissements, si cette protection sociale n’est pas à la hauteur, pour maintenir les capacités humaines à des niveaux compétitifs et accompagner les transformations structurelles de notre économie», recommande-t-il.
Le coordinateur de la Direction générale de la planification et des politiques économiques au Ministère de l’économie des Finances et du Plan, Mayacine Camara, a pour sa part indiqué que le Sénégal pêche dans la mise en œuvre de ses politiques et programmes économiques. «Nous savons que ça a toujours été notre cheval de bataille, mais nous avons toujours pêché dans la mise en œuvre», avoue-t-il. Il est d’avis que la protection sociale est le moyen le plus rapide d’aller à la compétitivité de l’économie, et pour cause. «On ne peut pas tirer profit de ces investissements, si cette protection sociale n’est pas à la hauteur, pour maintenir les capacités humaines à des niveaux compétitifs et accompagner les transformations structurelles de notre économie», recommande-t-il.
Autres articles
-
Litiges fonciers dans le département de Mbour: plusieurs communes dans le collimateur de l'Inspection générale d'État( IGE).
-
Visite en Guinée Bissau : Sécurité, Commerce, Culture et Pêche seront au cœur des discussions entre BDF et Umaro Embalo
-
Émission d’avis, de conseils et de contribution : Abdoul Mbaye dévoile sa nouvelle posture pour le régime de Diomaye
-
Gallo Bâ ( ex- ministre de la fonction publique): « Que tous les corps de contrôle fouillent ma gestion et ce , partout où je suis passé … ! »
-
Menaces de mort: un apprenti chauffeur de 16 ans traduit devant le tribunal correctionnel