Ancien Président de l'association des Jeunes Avocats du Sénégal (AJAS) AT , avocat associé au cabinet de Me Adama Guèye, Me Moussa Sarr est d'avis, encore une fois, que le procès contre l'Imam Ndao a été un échec cuisant de la justice. L'invité du Grand Jury estime que certains sont très vite allés en besogne alors que le travail d'enquête préalable n'a fait point suffisamment été fait.
'' Ça a été un fiasco judiciaire. Lorsque 29 personnes sont accusées de terrorisme, 15 acquittées... C'est le premier procès de présumés terroristes dans l'espace Uemoa... Ce qui s'est passé, c'est qu'il y'a eu de l'empressement. Certains qui ont été déférés ne devraient pas l'être. On a fait procéder à un coup de balai. Quand vous soupçonnez quelqu'un, les services de renseignements doivent le suivre. Imam Ndao n'a rien à voir avec le terrorisme. Parmi les 29 personnes, seules quatre connaissaient Imam Ndao. ''
En conséquence de ce qui précède, l'avocat invite les uns et les autres à tirer les leçons de ce camouflet. ''Tous les acteurs doivent en tirer des enseignements pour que pareille mésaventure ne se reproduise plus. Ils se sont trompés. Lorsqu'une personne est arrêtée sans fait articulé contre lui, il y a eu précipitation. ''
Au delà des débats d'audience, Me Moussa Sarr estime que le procès avait une toute autre envergure. '' Ce dossier est une affaire d'État. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, il y a des accords signés avec l'Union Européenne. J'ai toujours soutenu que l'Imam a été un otage. Ce n'est pas parce qu'on doit lutter contre le terrorisme qu'on doit arrêter des innocents. Cette lutte ne saurait justifier nullement que les droits de l'homme soient violés. Ce n'est pas acceptable ! ''
'' Ça a été un fiasco judiciaire. Lorsque 29 personnes sont accusées de terrorisme, 15 acquittées... C'est le premier procès de présumés terroristes dans l'espace Uemoa... Ce qui s'est passé, c'est qu'il y'a eu de l'empressement. Certains qui ont été déférés ne devraient pas l'être. On a fait procéder à un coup de balai. Quand vous soupçonnez quelqu'un, les services de renseignements doivent le suivre. Imam Ndao n'a rien à voir avec le terrorisme. Parmi les 29 personnes, seules quatre connaissaient Imam Ndao. ''
En conséquence de ce qui précède, l'avocat invite les uns et les autres à tirer les leçons de ce camouflet. ''Tous les acteurs doivent en tirer des enseignements pour que pareille mésaventure ne se reproduise plus. Ils se sont trompés. Lorsqu'une personne est arrêtée sans fait articulé contre lui, il y a eu précipitation. ''
Au delà des débats d'audience, Me Moussa Sarr estime que le procès avait une toute autre envergure. '' Ce dossier est une affaire d'État. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, il y a des accords signés avec l'Union Européenne. J'ai toujours soutenu que l'Imam a été un otage. Ce n'est pas parce qu'on doit lutter contre le terrorisme qu'on doit arrêter des innocents. Cette lutte ne saurait justifier nullement que les droits de l'homme soient violés. Ce n'est pas acceptable ! ''
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