Lutte contre le trafic de drogue : La gendarmerie met l'accent sur les mesures visant à décourager le trafic illicite.


Le plan d’action de la Gendarmerie nationale pour la répression du trafic illicite de drogues s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les stupéfiants dont l’objectif principal est de diminuer l'offre et la demande de drogues illicites, en mettant l'accent sur les mesures visant à décourager la consommation de drogues et par conséquent toutes activités de trafic illicite.
Toutes les unités de Gendarmerie participent à cette mission. Porté par le Commandement de la Gendarmerie territoriale, ce plan d’action vise aujourd’hui à consolider la posture proactive de la Gendarmerie par le renforcement des capacités opérationnelles, aussi bien dans l’anticipation que dans l’intervention. Parallèlement les capacités et les moyens d’action des unités judiciaires ont été largement renforcés dans la conduite des enquêtes et la dissuasion des contrevenants.
Selon le chef d’escadron Issa DIACK, chef de la Section de Recherches de la Gendarmerie nationale « la lutte contre le trafic illicite de drogue fait partie des priorités absolues du Haut Commandement de la Gendarmerie nationale. Ces dernières années, cette lutte a connu un tournant décisif grâce à la mise en place d’une approche intégrée qui combine des moyens efficaces d’acquisition derenseignement de grande valeur, la montée en puissance des moyens d’observation et de surveillance mais également l’acquisition d’équipements de contrôle de dernière génération. L’idée n’est plus seulement de saisir les plus grandes quantités possibles de drogue, mais l’état final recherché est plutôt decouper court à tous les types de trafics par une saturationtactique du terrain et la dissuasion des dealers ».
La création d’un Groupe Spécial de Lutte Antidrogueau début de l’année 2016, augmente considérablement les capacités d’acquisition et d’analyse du renseignement, mais aussi de dilution et d’infiltration des gendarmes dans les milieux à risque, à travers des capteurs d’un type nouveau, formés avec l’appui des partenaires des Etats-Unis d’Amérique.
Déjà en 2014, la Gendarmerie nationale avait fini d’intégrer la troisième dimension en se dotant d’une flotte d’avions d’observation et de surveillance de type Ultra Léger Motorisé. Ces appareils, très souples d’utilisation, sont capables de décoller sur un cours préavis et de prendre en filature n’importe quelle cible signalée puis de maintenir le contact avec elle jusqu’à sa prise en contact par une équipe terrestre.
Ce dispositif est complété par trois brigades de scanners mobiles de haute performance, acquises par la volonté des plus hautes autorités de l’Etat. L’outil majeur de ces moyens de contrôle modernes est le camion scanner M.E. CARGO VISION HCVM 35, conçu pour inspecter les tous types de véhicules, camions et containers. Il fournit une image radioscopique haute définition des véhicules inspectés, aidant à détecter tous produits ou matériaux suspects. L’image déportée est analysée sur les écrans des opérateurs installés dans un vanne pouvant se situer jusqu’à 100 mètre de rayon. Ces unités adossées à des bases de vies autonomes, pouvant abriter jusqu’à 100 personnels avec toutes les commodités nécessaires à l’exécution de leurs missions, sont susceptibles d’être déployées partout sur le territoire national.
Ces nouveaux équipements viennent enrichir les moyens classiques de lutte, constitués de chiens de détection spécialisés, des techniciens en Identification criminelle et des agents de renseignement.
L’effet conjugué de ces mesures a permis de réaliser des statistiques record pour le compte de l’exercice en cours. Ainsi les unités de la Gendarmerie ont saisi aux cours des six derniers mois plus de 5 tonnes 216 kilogrammes de résine de cannabis, 1.5 kilogrammes de cocaïne, 1kilogramme d’héroïne, 6 kilogrammes d’amphétamines et diverses autres drogues comme le Khat et la Roche.
Selon le commandant DIACK, de l’analyse de ces données, il ressort que « l’instabilité générée par le trafic de drogue et la criminalité organisée doit appeler une réponse mieux ciblée et plus cohérente. Les chiffres avancés montrent quand même une augmentation inquiétante du trafic et des maux qui l’accompagnent à savoir le blanchiment d’argent, la corruption, la violence et la délinquance…. C’est pourquoi, sous le contrôle des magistrats, le commandement a fixé comme orientation aux unités de police judiciaire de la Gendarmerie, de mettre davantage l’accent sur les investigations patrimoniales, après l’arrestation des trafiquants de drogue. Dans ce volet, il s’agira pour les enquêteurs d’identifier et de confisquer les avoirs dits « criminels » de ces délinquants. Que ce soit des numéraires, des comptes bancaires bloqués, des biens meubles ou immeubles, des véhicules…etc. Cela va s’en dire alors que le succès de la mission de lutte contre le trafic illicite de drogue passera par le soutien et l’implication de toute les couches de la société »
La Gendarmerie nationale lance ainsi un vibrant appel aux populations pour les encourager à dénoncer aux forces de sécurité toutes activités liées au commerce illicite de stupéfiants et au blanchiment des capitaux issus de ce trafic.
L’ambition affichée des « hommes en bleu » à travers son plan d’action demeurant ainsi la participation à la restauration de la qualité de vie des habitants et le bien-être des populations, éléments indissociables des politiques de santé publique, économique et sociale conduites par l’Etat du Sénégal.
                                             Division communication Gendarmerie

Mardi 28 Juin 2016




1.Posté par Amadou diallo le 28/06/2016 18:52
Le CE ne sait pas de quoi il parle.la lutte contre le trafic de drogue dépasse largement les seuls moyens de la gendarmerie.arrêtons d'amuser la galerie



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