Louga-Enseignement : Eclosion d'écoles privées à Louga

La commune de Louga qui ne disposait dans un passé récent ,que de deux à trois écoles privées dont la plus ancienne est l’école Abdou Khadre Mbacké, s’est enrichie ces dix dernières années de nombreuses écoles privées, allant du prés-scolaire au secondaire en passant le moyen.
C’est ainsi que l’on assiste à une éclosion de ces écoles dans la ville de Louga, au grand bonheur de ses populations qui ont salué la création de ces écoles.
Ce qui est surtout remarquable, admirable, et encourageant, c’est que ces écoles dans leur grande majorité, sont créées par des professionnels du secteur notamment des enseignants  rompus à la tache, des acteurs chevronnés de l’éducation, qui ont fini de faire leurs preuves, après avoir totalisé au moins plus de trente années d’enseignement.
Ils sont des inspecteurs de l’enseignement élémentaire, des professeurs  d’enseignement de  lycées  et de collèges,  d’anciens proviseurs de lycées,  et des instituteurs principaux, admis à faire valoir leurs droits à la retraite, qui ont tenu à investir le secteur à tous les niveaux d’enseignement, et qui en sont, soit des déclarants responsables, soit des responsables pédagogiques.
Ils ont ainsi recruté leurs collègues enseignants jouissant de leurs droits à la retraite, et des enseignants  encore en activité, qui font le «  kharmatte » qui dispensent des cours dans tous ces établissements privés.
Ces structures scolaires privées sont ,pour la plupart, abrités dans des immeubles confortables situés dans des quartiers populeux, certaines d’entre elles, disposent même de bus de transport des élèves.
Au plan de la qualité des enseignements ,on peut dire que celle-ci est bonne, sinon acceptable, si l’on en juge les  excellents résultats obtenus aux différents examens CFEE, ENTREE EN SIXIEME, BFEM, BACCALAUREAT.
Pour les tarifs appliqués d’un établissement à un autre, ils sont d’une manière générale, jugés raisonnables, vu leurs charges, même si certains les trouvent quand même insupportables pour certains parents d’élèves.
En tout état de cause, il convient de saluer et d’encourager les promoteurs de ces écoles ,qui ont consenti d’énormes sacrifices, pour ouvrir ces écoles par leurs propres moyens, en permettant ainsi à certains enfants  de rattraper leur retard scolaire.
Cependant, il faut souhaiter qu’un contrôle administratif, pédagogique, et législatif soit exercé dans ces écoles, pour les amener  à respecter la législation en la matière, par les inspecteurs d’académie, les inspecteurs départementaux de l’éducation et de la formation, ainsi que par l’inspecteur du travail, ces écoles étant assujetties signalons-le à une autorisation préalable, par arrêté ministériel via l’inspection d’académie.
Apres leur autorisation  d’ouverture, ces établissements doivent également être reconnus Par l’état pour leur permettre de bénéficier chaque année d’une subvention de la part de l’état pour les soutenir dans leur mission.

Correspondance particulière de MBARGOU DIOP ANCIEN JOURNALISTE  A L’A.P.S.