Après le rejet des annonces du Président Macron du 10 Décembre 2018 en réponse à leurs revendications, les « Gilets jaunes », appuyés par 54% des Français, ont installé dans le pays, une « Situation Révolutionnaire », dans laquelle, le Pouvoir du ¨Président Macron ne « peut plus gouverner comme au paravent » avec sa même politique capitaliste libérale, et le peuple Français, en soutenant majoritairement « l’ Acte 5 » de leur mouvement qu’ils ont décrété, prouve « qu’il ne veut plus être gouverné comme avant ».
En effet, malgré toute la campagne menée pour les dissuader, et toute la mobilisation des forces de sécurité pour intimider les populations, « l’Acte 4 » de la manifestation des "Gilets jaunes" a réuni quelque 10.000 personnes à Paris, contre 8.000 lors de « l’Acte 3 » « du 1er décembre.
Leur décision de mener « l’Acte V » avec 53 000 manifestants à Paris, le 15 décembre prochain, montre à quel point, ils sont déterminés à mener leurs luttes jusqu’à satisfaction complète de leurs revendications.
Mais, comme pour toute « Situation révolutionnaire », il est impératif de bien cerner les intérêts enjeux et la nature sociale des forces impliquées, pour déterminer l’issu progressiste ou réactionnaire de son dénouement.
Du côté du « Pouvoir » perçu comme celui des « riches », pour le « Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi » (CICE) qui est perçu par les populations comme un cadeau de 40 milliards au Capital , dont 20 milliards prévus pour 2019, pour l’annulation de Près de 4 milliards d’ «Impôt Sur la Fortune » (ISF), remplacée en 2019 par « l’Impôt sur la Fortune Immobilière » (IFI), le Président Macron s’est présenté comme un défenseur des intérêts des ceux qui parmi eux sont liés au Capital Financier, contre ceux liés au Capital immobilier.
Ensuite, avec la politique de métropolisation des activités qui s’est traduite par un allongement permanent de la distance entre le domicile et le travail pour les salariés, qui n’ont souvent que la voiture pour se rendre au boulot, et aussi, la réforme de la SNCF qui va encore réduire la place du rail qui n’émet pourtant que 2% des émissions de CO2, au profit du transport routier des voyageurs et marchandises, qui en est responsable pour 11%, le Président Macron, est aussi perçu comme un défenseur du Capital industriel de l’ automobile, qui est parvenu à ainsi augmenter substenciellement son chiffre d’affaire dans le marché intérieur français .
De même, la politique visant à sortir les véhicules diesel de la circulation, via « la prime au retrait de 4000 à 5000 euros », présentée comme une politique de « Transition énergétique », s’est en fait avérée comme une mesure favorisant le remplacement du véhicule diesel par un véhicule à essence, qui consomme davantage de carburant et émet donc plus de CO2, et leur exportation vers des pays en développement comme l’Afrique, pour y transférer leur pollution, en contribuant ainsi à l’augmentation des émissions à effet de Serre dans le monde.
Au résultat, malgré ses prétentions de leader mondial de défense du respect des « Accords de Paris de la COP21 », les émissions de gaz à effet de Serre de la France sont reparties à la hausse depuis deux ans, en dépassant de 6,7% les objectifs , à cause de l’ augmentation de 10,6 % pour les transports, qui sont le secteur le plus émetteur, avec 28% des émissions totales de la France en CO2, dont 92 % par le trafic routier, et du dépassement de 22% des objectifs du Secteur du Bâtiment résidentiel, dont le chauffage qui y est responsable pour les 2/3.
Par contre, il a accentué la politique fiscale sur les carburants qui était déjà défavorable aux usagers qui supportent dans le prix à la pompe 40% de taxes auxquelles s’ajouter 20% de TVA, en décidant pour 2019, de procéder à de nouvelles taxes qui rapporteraient plus de 3 milliards au Trésor public, qui ont mis le feu aux poudres.
Ainsi, le Président Macron a perpétué la Politique économique et fiscale qu’il a héritée de François Hollande, qui est manifestement dans les intérêts dues Multinationales du Capital financier, du Capital industriel de l’Automobile (Renault, Peugeot) , et du Capital industriel des énergies fossiles, notamment de Total.
C’est pour cela, que les Français ont le sentiment , ces trente dernières années, d’être les victimes de la « Révolution libérale », contre «l’ Etat providence », ou « Capitalisme d’Etat », qui est menée par une caste de bureaucrates qui a confisqué le suffrage du peuple, pour se mettre au service des Multinationales, à tel point que, d'après les réponses collectées par BVA en Octobre 2018, 75% des Français jugent que la politique économique menée actuellement par le gouvernement est "mauvaise", or Il y a encore un an, 49% des Français estimaient que la politique économique était favorable contre 48% qui la jugeaient défavorable !
Il y a eu donc, en un an, un véritable basculement de l’Opinion publique vers la défiance.
Ce sentiment de défiance est, selon toujours ce sondage BVA, particulièrement marqué chez les employés et ouvriers (85%), les classes moyennes modestes (79%) et chez les classes populaires (92%).
De même, selon le Sondage CEVIPOF, de plus en plus de Français n'estiment plus légitime les canaux habituels de la décision politique et du vote des lois. Ils dénient aux élus le droit de parler pour eux et de déterminer les règles de la société.
C’est ainsi que, 70 % des personnes sondées estimaient que la démocratie ne fonctionnait «pas très bien» ; 81 % éprouvaient des sentiments qui allaient de la méfiance à l'écœurement en passant par le dégoût vis-à-vis du personnel politique.
Et en janvier 2018, le même baromètre révélait que 71 % des Français doutaient de la probité du personnel politique et que 69 % n'avaient confiance ni dans la droite, ni dans la gauche pour gouverner le pays.
Le sentiment qui se dégage c’est qu’avec l’Union européenne, on a beau voter cela ne change rien, vidant ainsi le suffrage universel de toute sa substance.
C’est dans ce contexte que, de plus en plus de Français n'estiment plus légitime les canaux habituels de la décision politique et du vote des lois. Ils dénient aux élus le droit de parler pour eux et de déterminer les règles de la société.
C’est ainsi que le mouvement des « Gilets jaunes » fit irruption sur le devant de la scène, suite à la décision du Président Macron de lever pour 2019, une nouvelle Taxe sur les carburants de 4 milliards, pour renforcer la « Taxe carbone » déjà en vigueur.
Ce mouvement repose sur une « base sociale » très large qui le soutient.
En effet, selon le sondage de BVA, les "Gilets jaunes" sont soutenus par 76% des moins de 35 ans, 78% des employés et ouvriers, 77% des habitants de communes rurales.
Au niveau des Retraités, 75% des personnes interrogées appartenant aux classes moyennes modestes et 87% de ceux appartenant aux classes moyennes populaires adhèrent aux revendications.
Leur mots d’ordre de « défense du pouvoir d’achat », plus de « justice fiscale », et pour « le droit au référendum d'initiative populaire », a ressemblé le peuple Français majoritairement derrière eux, à tous les stades de leurs luttes, malgré les violences qui ont eu lieu à Paris et dans plusieurs grandes villes.
Cependant, contrairement aux mouvements sociaux qui ont souvent ébranlé la Capitale de 1789, pour la République, à 1848 pour la République Démocratique, et 1871, pour la République Démocratique citoyenne, jusqu’à Mai 1968, et le soulèvement de la banlieue des années 90, c’est le peuple de Paris, qui s’affrontait au pouvoir.
Mais, aujourd’hui, avec les « Gilets jaunes », c’est le peuple des Terroirs, qui a occupé Paris.
C’est cette nouveauté qui a fait dire à une « Note pour la Fondation Jean-Jaurès que le pays qui se mobilise, est celui des fins de mois difficiles, du monde rural et des petites villes.
C’est pourquoi, il n’y a aucun fondement crédible pour confondre ce mouvement des « Gilets jaunes », à du « Poujadisme », qui est un mouvement radical de défense des intérêts d'une classe moyenne plutôt supérieure, faite de commerçants et artisans notamment, face aux élites.
C’est certainement cette vision erronée largement partagée parmi des éléments de la Gauche Marxiste, qui a fait perdre de vue le caractère national, démocratique, écologique, citoyen et de justice sociale, du mouvement des « Gilets jaunes », qui est fortement préjudiciable à une issue progressiste de la « Situation Révolutionnaire » dans laquelle la France est installée.
Fort heureusement, la décision de déposer une « Motion de Censure » contre le Gouvernement pour sa gestion de la crise des « Gilets jaunes », prise conjointement par les Députés Communistes, Socialistes, et de la France Insoumise, devrait pouvoir créer les conditions subjectives nécessaires, pour unir la Gauche et la réconcilier avec le mouvement des « Gilets jaunes », autour de leurs mots d’ordre, pour assurer une issue progressiste à la crise.
La démarcation par rapport à cette Motion de Censure, de la Droite » (LREM, LR,) des Centristes, et de l’Extrême Droite souverainiste de Mm LEPEN, montre à quel point la nature de l’issu politique de la crise est à l’ordre du jour.
De même leur appel, de concert avec le pouvoir, à la « responsabilité » pour dissuader les « Gilets jaunes » à mettre en œuvre leur décision d’organiser « l’Acte V » de leur mouvement, montre que ces forces politiques ont atteint leurs limites sociales de leurs engagements auprès des « Gilets jaunes ».
C’est cela qui fait que la réussite de « l’Acte 5 » dans Paris, par une mobilisation forte, massive et pacifique du peuple de Paris, des Syndicats, des mouvements écologistes, et celui des élèves et Etudiants auprès des « Gilets jaunes », en respectant leur place de leader du mouvement, devient le moyen le plus efficace, pour amener le pouvoir à donner les réponses économiques ,sociales et politiques les plus appropriées, aux revendications portées par cette « Situation Révolutionnaire ».
La seule issue pacifique et progressiste de cette « Situation révolutionnaire », c’est l’augmentation du pouvoir d’achat, plus de justice fiscale, pour une « Transition énergétique » aux frais des Multinationales, non des travailleurs et des couches moyennes, et pour la réforme des Institutions par une refondation de la République sur des bases démocratiques, laÏques, citoyennes et de justice sociale.
Ibrahima SENE PIT/SENEGAL
Dakar le 13 Décembre 2018
En effet, malgré toute la campagne menée pour les dissuader, et toute la mobilisation des forces de sécurité pour intimider les populations, « l’Acte 4 » de la manifestation des "Gilets jaunes" a réuni quelque 10.000 personnes à Paris, contre 8.000 lors de « l’Acte 3 » « du 1er décembre.
Leur décision de mener « l’Acte V » avec 53 000 manifestants à Paris, le 15 décembre prochain, montre à quel point, ils sont déterminés à mener leurs luttes jusqu’à satisfaction complète de leurs revendications.
Mais, comme pour toute « Situation révolutionnaire », il est impératif de bien cerner les intérêts enjeux et la nature sociale des forces impliquées, pour déterminer l’issu progressiste ou réactionnaire de son dénouement.
Du côté du « Pouvoir » perçu comme celui des « riches », pour le « Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi » (CICE) qui est perçu par les populations comme un cadeau de 40 milliards au Capital , dont 20 milliards prévus pour 2019, pour l’annulation de Près de 4 milliards d’ «Impôt Sur la Fortune » (ISF), remplacée en 2019 par « l’Impôt sur la Fortune Immobilière » (IFI), le Président Macron s’est présenté comme un défenseur des intérêts des ceux qui parmi eux sont liés au Capital Financier, contre ceux liés au Capital immobilier.
Ensuite, avec la politique de métropolisation des activités qui s’est traduite par un allongement permanent de la distance entre le domicile et le travail pour les salariés, qui n’ont souvent que la voiture pour se rendre au boulot, et aussi, la réforme de la SNCF qui va encore réduire la place du rail qui n’émet pourtant que 2% des émissions de CO2, au profit du transport routier des voyageurs et marchandises, qui en est responsable pour 11%, le Président Macron, est aussi perçu comme un défenseur du Capital industriel de l’ automobile, qui est parvenu à ainsi augmenter substenciellement son chiffre d’affaire dans le marché intérieur français .
De même, la politique visant à sortir les véhicules diesel de la circulation, via « la prime au retrait de 4000 à 5000 euros », présentée comme une politique de « Transition énergétique », s’est en fait avérée comme une mesure favorisant le remplacement du véhicule diesel par un véhicule à essence, qui consomme davantage de carburant et émet donc plus de CO2, et leur exportation vers des pays en développement comme l’Afrique, pour y transférer leur pollution, en contribuant ainsi à l’augmentation des émissions à effet de Serre dans le monde.
Au résultat, malgré ses prétentions de leader mondial de défense du respect des « Accords de Paris de la COP21 », les émissions de gaz à effet de Serre de la France sont reparties à la hausse depuis deux ans, en dépassant de 6,7% les objectifs , à cause de l’ augmentation de 10,6 % pour les transports, qui sont le secteur le plus émetteur, avec 28% des émissions totales de la France en CO2, dont 92 % par le trafic routier, et du dépassement de 22% des objectifs du Secteur du Bâtiment résidentiel, dont le chauffage qui y est responsable pour les 2/3.
Par contre, il a accentué la politique fiscale sur les carburants qui était déjà défavorable aux usagers qui supportent dans le prix à la pompe 40% de taxes auxquelles s’ajouter 20% de TVA, en décidant pour 2019, de procéder à de nouvelles taxes qui rapporteraient plus de 3 milliards au Trésor public, qui ont mis le feu aux poudres.
Ainsi, le Président Macron a perpétué la Politique économique et fiscale qu’il a héritée de François Hollande, qui est manifestement dans les intérêts dues Multinationales du Capital financier, du Capital industriel de l’Automobile (Renault, Peugeot) , et du Capital industriel des énergies fossiles, notamment de Total.
C’est pour cela, que les Français ont le sentiment , ces trente dernières années, d’être les victimes de la « Révolution libérale », contre «l’ Etat providence », ou « Capitalisme d’Etat », qui est menée par une caste de bureaucrates qui a confisqué le suffrage du peuple, pour se mettre au service des Multinationales, à tel point que, d'après les réponses collectées par BVA en Octobre 2018, 75% des Français jugent que la politique économique menée actuellement par le gouvernement est "mauvaise", or Il y a encore un an, 49% des Français estimaient que la politique économique était favorable contre 48% qui la jugeaient défavorable !
Il y a eu donc, en un an, un véritable basculement de l’Opinion publique vers la défiance.
Ce sentiment de défiance est, selon toujours ce sondage BVA, particulièrement marqué chez les employés et ouvriers (85%), les classes moyennes modestes (79%) et chez les classes populaires (92%).
De même, selon le Sondage CEVIPOF, de plus en plus de Français n'estiment plus légitime les canaux habituels de la décision politique et du vote des lois. Ils dénient aux élus le droit de parler pour eux et de déterminer les règles de la société.
C’est ainsi que, 70 % des personnes sondées estimaient que la démocratie ne fonctionnait «pas très bien» ; 81 % éprouvaient des sentiments qui allaient de la méfiance à l'écœurement en passant par le dégoût vis-à-vis du personnel politique.
Et en janvier 2018, le même baromètre révélait que 71 % des Français doutaient de la probité du personnel politique et que 69 % n'avaient confiance ni dans la droite, ni dans la gauche pour gouverner le pays.
Le sentiment qui se dégage c’est qu’avec l’Union européenne, on a beau voter cela ne change rien, vidant ainsi le suffrage universel de toute sa substance.
C’est dans ce contexte que, de plus en plus de Français n'estiment plus légitime les canaux habituels de la décision politique et du vote des lois. Ils dénient aux élus le droit de parler pour eux et de déterminer les règles de la société.
C’est ainsi que le mouvement des « Gilets jaunes » fit irruption sur le devant de la scène, suite à la décision du Président Macron de lever pour 2019, une nouvelle Taxe sur les carburants de 4 milliards, pour renforcer la « Taxe carbone » déjà en vigueur.
Ce mouvement repose sur une « base sociale » très large qui le soutient.
En effet, selon le sondage de BVA, les "Gilets jaunes" sont soutenus par 76% des moins de 35 ans, 78% des employés et ouvriers, 77% des habitants de communes rurales.
Au niveau des Retraités, 75% des personnes interrogées appartenant aux classes moyennes modestes et 87% de ceux appartenant aux classes moyennes populaires adhèrent aux revendications.
Leur mots d’ordre de « défense du pouvoir d’achat », plus de « justice fiscale », et pour « le droit au référendum d'initiative populaire », a ressemblé le peuple Français majoritairement derrière eux, à tous les stades de leurs luttes, malgré les violences qui ont eu lieu à Paris et dans plusieurs grandes villes.
Cependant, contrairement aux mouvements sociaux qui ont souvent ébranlé la Capitale de 1789, pour la République, à 1848 pour la République Démocratique, et 1871, pour la République Démocratique citoyenne, jusqu’à Mai 1968, et le soulèvement de la banlieue des années 90, c’est le peuple de Paris, qui s’affrontait au pouvoir.
Mais, aujourd’hui, avec les « Gilets jaunes », c’est le peuple des Terroirs, qui a occupé Paris.
C’est cette nouveauté qui a fait dire à une « Note pour la Fondation Jean-Jaurès que le pays qui se mobilise, est celui des fins de mois difficiles, du monde rural et des petites villes.
C’est pourquoi, il n’y a aucun fondement crédible pour confondre ce mouvement des « Gilets jaunes », à du « Poujadisme », qui est un mouvement radical de défense des intérêts d'une classe moyenne plutôt supérieure, faite de commerçants et artisans notamment, face aux élites.
C’est certainement cette vision erronée largement partagée parmi des éléments de la Gauche Marxiste, qui a fait perdre de vue le caractère national, démocratique, écologique, citoyen et de justice sociale, du mouvement des « Gilets jaunes », qui est fortement préjudiciable à une issue progressiste de la « Situation Révolutionnaire » dans laquelle la France est installée.
Fort heureusement, la décision de déposer une « Motion de Censure » contre le Gouvernement pour sa gestion de la crise des « Gilets jaunes », prise conjointement par les Députés Communistes, Socialistes, et de la France Insoumise, devrait pouvoir créer les conditions subjectives nécessaires, pour unir la Gauche et la réconcilier avec le mouvement des « Gilets jaunes », autour de leurs mots d’ordre, pour assurer une issue progressiste à la crise.
La démarcation par rapport à cette Motion de Censure, de la Droite » (LREM, LR,) des Centristes, et de l’Extrême Droite souverainiste de Mm LEPEN, montre à quel point la nature de l’issu politique de la crise est à l’ordre du jour.
De même leur appel, de concert avec le pouvoir, à la « responsabilité » pour dissuader les « Gilets jaunes » à mettre en œuvre leur décision d’organiser « l’Acte V » de leur mouvement, montre que ces forces politiques ont atteint leurs limites sociales de leurs engagements auprès des « Gilets jaunes ».
C’est cela qui fait que la réussite de « l’Acte 5 » dans Paris, par une mobilisation forte, massive et pacifique du peuple de Paris, des Syndicats, des mouvements écologistes, et celui des élèves et Etudiants auprès des « Gilets jaunes », en respectant leur place de leader du mouvement, devient le moyen le plus efficace, pour amener le pouvoir à donner les réponses économiques ,sociales et politiques les plus appropriées, aux revendications portées par cette « Situation Révolutionnaire ».
La seule issue pacifique et progressiste de cette « Situation révolutionnaire », c’est l’augmentation du pouvoir d’achat, plus de justice fiscale, pour une « Transition énergétique » aux frais des Multinationales, non des travailleurs et des couches moyennes, et pour la réforme des Institutions par une refondation de la République sur des bases démocratiques, laÏques, citoyennes et de justice sociale.
Ibrahima SENE PIT/SENEGAL
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