Le Premier secrétaire du Bloc des centristes gaïndé (Bcg) rame à contre-courant de Macky Sall par rapport à l'analyse que ce dernier a faite de la marche réprimée des opposants.
« Je voudrais ne pas marquer mon adhésion aux propos de Macky Sall. Si désordre il y a eu, ce n'est pas venu des manifestants. Nous ne sommes pas de l'opposition, mais nous sommes des démocrates, et nous devons nous dire la vérité. Son ministre de l'Intérieur est l'auteur du désordre, ainsi que le petit préfet de Dakar dont on se demande où est-ce qu'il a étudié les textes. Lorsqu'une disposition constitutionnelle est mise en échec par un minable arrêté, à partir de ce moment- là, le désordre s'installe », a asséné, hier, Jean-Paul Dias, sur la Rfm repris par « le Pop ».
Dias-père ajoute : « Lorsque des manifestants sont regroupés quelque part, même s'ils ont essayé de traverser le cordon policier - c'est à prouver - on les a éloignés par des grenades lacrymogènes, on doit les laisser à distance. Mais, les poursuivre de la place de la Rts jusqu'à Bourguiba, jusqu'à tirer des lacrymogènes à l'intérieur de la mairie de Mermoz/Sacré-Coeur. Il a fallu que des jeunes se battent pour que la police recule, c'est ça le désordre ».
Le leader du Bcg persiste et signe : « Les auteurs du désordre, c'est le ministre de l'Intérieur, le préfet de Dakar et la police. Je pense que le mieux, c'est de regarder calmement la situation. On ne peut pas avoir lancé le dialogue national à un moment donné, après plus 8 h de dialogue, et se retrouver dans ce genre de situation ».
« Je voudrais ne pas marquer mon adhésion aux propos de Macky Sall. Si désordre il y a eu, ce n'est pas venu des manifestants. Nous ne sommes pas de l'opposition, mais nous sommes des démocrates, et nous devons nous dire la vérité. Son ministre de l'Intérieur est l'auteur du désordre, ainsi que le petit préfet de Dakar dont on se demande où est-ce qu'il a étudié les textes. Lorsqu'une disposition constitutionnelle est mise en échec par un minable arrêté, à partir de ce moment- là, le désordre s'installe », a asséné, hier, Jean-Paul Dias, sur la Rfm repris par « le Pop ».
Dias-père ajoute : « Lorsque des manifestants sont regroupés quelque part, même s'ils ont essayé de traverser le cordon policier - c'est à prouver - on les a éloignés par des grenades lacrymogènes, on doit les laisser à distance. Mais, les poursuivre de la place de la Rts jusqu'à Bourguiba, jusqu'à tirer des lacrymogènes à l'intérieur de la mairie de Mermoz/Sacré-Coeur. Il a fallu que des jeunes se battent pour que la police recule, c'est ça le désordre ».
Le leader du Bcg persiste et signe : « Les auteurs du désordre, c'est le ministre de l'Intérieur, le préfet de Dakar et la police. Je pense que le mieux, c'est de regarder calmement la situation. On ne peut pas avoir lancé le dialogue national à un moment donné, après plus 8 h de dialogue, et se retrouver dans ce genre de situation ».
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