Une enquête a été ouverte pour "violences volontaires en réunion" après que l'ancien ministre de la Culture et président de l'Institut du monde arabe Jack Lang a été poussé à terre en marge d'un rassemblement à Paris pour l'abolition de la pédocriminalité, a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Paris.
Samedi, vers 19H30, Jack Lang, qui sortait du métro pour se rendre à l’Opéra Garnier, a été pris à partie par un groupe de personnes participant à un rassemblement du Collectif international pour l'abolition de la pédocriminalité.
"Elles m'ont entouré, certaines criaient +pédophile+, +violeur d'enfants+. Puis, un homme m'a poussé à terre", a raconté l'ancien ministre à l'AFP.
Âgé de 85 ans, Jack Lang a été brièvement hospitalisé pour des dermabrasions et est ressorti de l'hôpital dans la soirée, avait indiqué un peu plus tôt une source policière, confirmant une information du Figaro.
Une plainte a été déposée au commissariat central et une enquête est ouverte pour "violences volontaires en réunion sur personne chargée de mission de service public suivies d'incapacité inférieure à huit jours", selon le parquet de Paris.
"Il y a sur les réseaux sociaux une recrudescence des calomnies à mon encontre", a déploré l'ancien ministre.
En cause notamment, une pétition de janvier 1977 défendant les relations sexuelles entre adultes et enfants, publiée dans Le Monde mais aussi dans Libération.
Rédigée par l'écrivain Gabriel Matzneff, accusé de pédocriminalité, elle était notamment signée par la romancière et philosophe Simone de Beauvoir, le poète Louis Aragon, le sémiologue et critique littéraire Roland Barthes ou encore Jack Lang.
Avoir signé cette pétition "était une connerie", avait regretté en 2021 sur Europe 1 l'ancien ministre.
"J'ai obtenu trois condamnations judiciaires pour diffamation sur ces calomnies et je continuerai à poursuivre avec détermination tous les calomniateurs", a relevé auprès de l'AFP le président de l'Institut du monde arabe.
Samedi, vers 19H30, Jack Lang, qui sortait du métro pour se rendre à l’Opéra Garnier, a été pris à partie par un groupe de personnes participant à un rassemblement du Collectif international pour l'abolition de la pédocriminalité.
"Elles m'ont entouré, certaines criaient +pédophile+, +violeur d'enfants+. Puis, un homme m'a poussé à terre", a raconté l'ancien ministre à l'AFP.
Âgé de 85 ans, Jack Lang a été brièvement hospitalisé pour des dermabrasions et est ressorti de l'hôpital dans la soirée, avait indiqué un peu plus tôt une source policière, confirmant une information du Figaro.
Une plainte a été déposée au commissariat central et une enquête est ouverte pour "violences volontaires en réunion sur personne chargée de mission de service public suivies d'incapacité inférieure à huit jours", selon le parquet de Paris.
"Il y a sur les réseaux sociaux une recrudescence des calomnies à mon encontre", a déploré l'ancien ministre.
En cause notamment, une pétition de janvier 1977 défendant les relations sexuelles entre adultes et enfants, publiée dans Le Monde mais aussi dans Libération.
Rédigée par l'écrivain Gabriel Matzneff, accusé de pédocriminalité, elle était notamment signée par la romancière et philosophe Simone de Beauvoir, le poète Louis Aragon, le sémiologue et critique littéraire Roland Barthes ou encore Jack Lang.
Avoir signé cette pétition "était une connerie", avait regretté en 2021 sur Europe 1 l'ancien ministre.
"J'ai obtenu trois condamnations judiciaires pour diffamation sur ces calomnies et je continuerai à poursuivre avec détermination tous les calomniateurs", a relevé auprès de l'AFP le président de l'Institut du monde arabe.
Autres articles
-
Guinée: report du procès en appel d'un opposant pour offense au chef de la junte
-
Commentaires sur la loi d’amnistie 2024 / Piques de Seydi Gassama contre les colonels et commissaires à la retraite : Les colonels Adama Diop et Soukoun Faty répliquent
-
Niger: le chef du régime militaire proclamé président de la république
-
Football : la Côte d’Ivoire renonce à organiser la CAN U20 à quelques semaines du coup d’envoi
-
Secteur minier – Fonds d'appui et de péréquation et fonds d'appui au développement local : "Les élus locaux doivent se mobiliser pour récupérer cette manne financière" (Demba Seydi, CAJUST)