La matinée a été très chaude, hier, devant l'hôpital de Pikine. En effet, des affrontements entre agents de la structure sanitaire et forces de l'ordre y ont été notés. La police a notamment usé de lacrymogènes jusqu’à l’intérieur de l’hôpital pour disperser une manifestation du personnel qui s’oppose à la construction d’un marché en face de la structure de santé par la mairie. Et dans cette répression policière féroce, un agent de l’hôpital a été blessé et admis aux urgences. Un autre a été arrêté, gardé à la police pendant de longues heures, avant d’être libéré en fin de journée. Cet acte de la police est dénoncé par tout le personnel. Les blouses blanches rappelant que c’est la réglementation qui interdit l’édification d’un marché ou d’une structure du genre à proximité d’un hôpital pour ne pas perturber la quiétude des malades. Aussitôt, tous à Pikine s’interrogent sur comment la police a-t-elle pu balancer des grenades lacrymogènes dans l'enceinte d'un hôpital. Du jamais vu en tout cas. Mais comme on est au Sénégal, le pays du «on voit tout…», rien d’étonnant à cela. Surtout quand on se rappelle qu’une grenade avait été balancée dans… la zawia El Hadji Malick Sy sur l’avenue Lamine Guèye en 2012.
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