Cinq familles qui occupaient des appartements dans le périmètre de l’ancien camp des gardes de Mbour ont été déguerpies Samedi dernier par des éléments qui semblaient appartenir à l’administration pénitentiaire. Ces familles occupaient ces logements alors que les chefs de famille avaient fait valoir depuis longtemps leur droit à la retraite. Le temps de l’indignation passé, nous nous sommes intéressés aux raisons profondes de ce déguerpissement. À l’instar de tous les autres camps de gardes dans les autres régions, ces cantonnements servent en particulier à accueillir les familles des corps militaires ou paramilitaires qui officient dans les environs. Et pour ce cas précis, le camp accueillait les familles des agents de la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Mbour. Et ce sont les retraités de cette administration qui refusaient de céder la place aux jeunes personnels en activité qui doivent faire face aux exigences de leur métier. Comment peut-on encore occuper et revendiquer des logements administratifs cinq ans voire dix ans après avoir quitté le service ? Pourquoi donc ces retraités qui savaient en âme et conscience qu’il leur fallait libérer ces logements de fonction ont cru devoir rester sur place en lieu et place des ayants-droit ?
Ces anciens oublieraient ils que ces logements leur ont été affectés par la direction de l'administration pénitentiaire qui aujourd'hui a encore la responsabilité de les désaffecter pour les attribuer au personnel en service actif. Cette situation impacte, il faut le relever pour le déplorer, la capacité opérationnelle de l'administration pénitentiaire faisant que le personnel devant intervenir en cas de nécessité à l'intérieur de la prison ne loge pas à proximité dans les logements administratifs dédiés.
L’Etat, à travers l’Administration pénitentiaire, a fait parler son autorité et cela malgré les cris et autres dénégations.
Ces anciens oublieraient ils que ces logements leur ont été affectés par la direction de l'administration pénitentiaire qui aujourd'hui a encore la responsabilité de les désaffecter pour les attribuer au personnel en service actif. Cette situation impacte, il faut le relever pour le déplorer, la capacité opérationnelle de l'administration pénitentiaire faisant que le personnel devant intervenir en cas de nécessité à l'intérieur de la prison ne loge pas à proximité dans les logements administratifs dédiés.
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