DÉBAT ÉCONOMIQUE : Mamadou Lamine Diallo s'intéresse à la faiblesse du capital social au Sénégal.


La page de la campagne électorale tournée, le Mouvement Tekki revient sur sa Question hebdomadaire en abordant la faiblesse du capital social au Sénégal. « L’organisation chaotique des élections législatives du 30 juillet 2017, sabotage bien planifié par la clique de l’aristocratie des prédateurs regroupée dans l’APR, prouve à dessein l’incompétence et la légèreté du régime. En effet, non seulement plus de 3.500.000 sénégalais n’ont pas reçu leur carte d’identité biométrique ; ceux qui voulaient voter avec leur récépissé d’inscription sur les listes ont été bloqués ouvrant la voie à une fraude massive de BBY qui a distribué à volonté, faux récépissés de dépôt, certificats d’immatriculation et autres ordres de mission », développe Mamadou Lamine Diallo.
Il ajoute : « Macky Sall ne veut pas du vote des Sénégalais qu’il veut limiter aux affidés de la dynastie Faye Sall. Dans le fond, Macky Sall ne croit pas à la démocratie et ignore l’importance des institutions dans le développement économique du pays. Il ne comprend pas l’importance du capital social dans l’émergence d’un pays, à savoir les règles du jeu de l’activité des hommes et les institutions chargées de les faire respecter. C’est la raison pour laquelle il considère l’Assemblée nationale comme l’annexe du palais et a planifié le sabotage des élections législatives de 2017. »
Revenant sur sa revendication permanente, le leader de Tekki d’avancer : « J’ai souligné que le Cos Petro Gaz permet à Macky Sall d’éviter des conséquences du fait que, désormais, les ressources naturelles appartiennent au peuple dans la nouvelle constitution. Le peuple, avant tout dans une démocratie, c’est l’Assemblée nationale. Macky Sall et son régime ne veulent pas d’une Assemblée nationale forte pour contrôler la gestion des ressources naturelles. Malgré l’illégalité du vote du 30 juillet 2017 autorisé par le Conseil Constitutionnel aux ordres qui n’en a pas le mandat, les députés soucieux de la bonne gouvernance des ressources naturelles doivent continuer le combat. Le premier dossier à attaquer est la suppression du Cos Petro gaz et la publication des contrats avec Total. »
Mercredi 2 Août 2017




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